Les plaignants, incluant deux procureurs généraux et deux médecins, ont soutenu que les actions de l’administration Biden constituaient une restriction de la liberté d’expression. Selon eux, l’administration Biden a violé le premier amendement de la Constitution, durant la période Covid, en encourageant la censure sur les réseaux sociaux. Mercredi, la Cour suprême a rejeté leur accusation. A l’époque, l’objectif du gouvernement fédéral était de lutter contre la désinformation. Mais la censure appliquée revêtait la forme d’une discrimination entre différents points de vue.
Dans leur genèse, les réseaux sociaux étaient perçus comme une plateforme de liberté offrant aux individus un moyen d’expression sans précédent. Cependant avec le Covid, leur évolution soulève des préoccupations quant à leur utilisation en tant qu’outils politiques servant les intérêts dominants du Forum économique mondial (WEF) et de son “Great Reset”. Durant la crise COVID, deux procureurs généraux de la Louisiane et du Missouri et deux médecins avaient lancé une poursuite judiciaire contre la Maison-Blanche. Ils accusaient l’administration Biden d’avoir encouragé ou même contraint les entreprises technologiques incluant notamment Meta, Google et Twitter à restreindre la liberté d’expression au cours de la crise du Covid-19. Mais une décision de la Cour suprême, prise par une majorité de 6 contre 3, rejette ces allégations selon lesquelles le gouvernement aurait violé les droits du Premier Amendement en demandant aux géants des médias sociaux de supprimer ou de limiter la désinformation concernant le coronavirus.
Une suite à l’affaire Murthy c. Missouri
La Cour suprême a déclaré mercredi que les Etats et les défenseurs de la lutte contre le confinement n’avaient pas le droit d’intenter une action en justice contre le gouvernement pour violation de droits du Premier Amendement. Les plaignants n’ont fourni des preuves concrètes indiquant que la démarche des fonctionnaires fédéraux leur avait porté préjudice ou avait affecté les politiques des médias sociaux.
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