Dimanche soir, le propriétaire de X, Elon Musk s’est interrogé sur le fait que Joe Biden, actuel président, et Kamala Harris, vice-présidente et candidate démocrate pour la prochaine élection, n’ont jamais été visés par des tentatives d’assassinat, alors que Donald Trump, quant à lui, a apparemment été la cible de deux attaques. Ce message a rapidement suscité l’indignation de la deep state, obligeant Musk à clarifier ses intentions en affirmant qu’il s’agissait d’une simple plaisanterie. Beaucoup ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact potentiel des propos de Musk sur ses près de 200 millions de followers. Ils craignent que ses paroles puissent inciter à la violence contre le président et la vice-présidente. En réponse , Musk a rétorqué: «Mon argument ici est que personne n’a même tenté le coup et personne ne va essayer». Musk continue de critiquer « l’élite des médias », qualifiant leur contrôle de l’information « d’oligopole de l’information ».
Ok this requires an IMMEDIATE visit by the secret service and federal charges. Lock this guy up. This is so dangerous. pic.twitter.com/mw0r9fo8kn
— Brett Meiselas 🇺🇸🦅 (@BMeiselas) September 16, 2024
Dans son post « Et personne n’essaie même d’assassiner Biden/Kamala », suivi d’un emoji représentant un visage avec un sourcil levé », Musk s’interroge sur les raisons pour lesquelles l’ancien président Donald Trump a fait face à deux tentatives d’assassinat, alors que le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris n’ont pas connu de telles menaces. La publication a rapidement suscité l’indignation des utilisateurs de la plateforme. La Maison Blanche n’a pas tardé à condamner le post de Musk. Face aux critiques, Musk a supprimé son post, soulignant que sa «réelle intention» pouvait être facilement mal interprétée.
L’ humour mal interprété de Musk
Bien que son commentaire ait provoqué une vague de critiques, Musk a rétorqué: «Mon argument ici est que personne n’a même tenté le coup et personne ne va essayer», en affirmant que son observation était simplement factuelle.
Cependant, après des échanges sur la plateforme, il a finalement supprimé son message, reconnaissant que ses propos pouvaient être mal interprétés et n’avaient pas l’effet humoristique escompté. Il a réitéré que son message n’était pas une incitation à la violence envers Biden ni Harris.
La Maison Blanche a rapidement condamné les propos de Musk, qualifiant ses remarques d’« irresponsables ». Un porte-parole, Andrew Bates, a rappelé que la violence politique n’avait pas sa place dans la société américaine et a souligné l’importance de promouvoir un discours public responsable.
Un porte-parole des services secrets a confirmé à Reuters que l’agence était « au courant du post sur les médias sociaux établi par Elon Musk » mais a refusé de commenter davantage, soulignant que les services secrets « enquêtent sur toutes les menace.Musk, en réponse aux critiques, a insisté sur le fait que son post n’avait pas pour but d’inciter à la violence et l’a qualifié de blague mal comprise. Il a toutefois continué à répondre à des posts similaires en utilisant des emojis ou des commentaires ambigus, ce qui n’a fait qu’alimenter davantage la controverse.
Il affirmé que son message était une plaisanterie mal interprétée. « Eh bien, une leçon que j’ai apprise est que juste parce que je dis quelque chose à un groupe et qu’ils rient, cela ne signifie pas que ce sera aussi hilarant comme post sur X », a-t-il écrit. Il a ajouté que les blagues perdent leur effet lorsqu’elles sortent de leur contexte. «D’accord. Je ne veux pas faire ce qu’ils ont fait, même à la blague», a répondu Musk, et a réitéré qu’il s’agissait d’une simple blague.
Ce n’est pas la première fois que Musk se retrouve au centre de polémiques sur X, plateforme qu’il détient depuis 2022. Son soutien à Donald Trump et ses critiques constantes envers l’administration américaine font craindre son influence. Le milliardaire reste convaincu que X peut devenir l’une des entreprises les plus importante au monde, parce qu’il est capable de divulguer aux utilisateurs des informations alternatives et ne restreindra pas leur liberté d’expression. Et dans le monde numérique d’aujourd’hui, X reste une référence et un produit unique.
“…Un porte-parole, Andrew Bates, a rappelé que la violence politique n’avait pas sa place dans la société américaine et a souligné l’importance de promouvoir un discours public responsable…”
Il ne manque pas d’air celui-là.