La crise du COVID a entraîné un confinement progressif d’une partie de la population mondiale. Rapidement, les conséquences de ce confinement sur l’environnement sont devenues visibles. Avec le ralentissement de l’activité économique mondiale, les transports routiers et aériens ont considérablement diminué, ce qui a eu un impact direct sur les émissions mondiales de CO₂. Selon une étude publiée dans le Monthly Notices of the Royal Astronomical Society: Letters, le confinement mondial a pu influencer les températures de surface nocturnes de la Lune, une découverte qui ouvre de nouvelles perspectives sur les interactions entre l’activité humaine et les phénomènes lunaires.
Not my normal area of scientific knowledge but incredibly fascinating observation all the same.
— Colm Shanahan is @cwshanahan on BSky (@CWShanahan) September 30, 2024
Looks like the lockdown not only temporarily cleared up a lot of pollution on earth, it had a measurable cooling effect on the moon's surface temperature. https://t.co/z2hkjH3wB4
La crise COVID-19, qui a profondément bouleversé nos vies, a également eu des conséquences inattendues sur des corps célestes, y compris notre voisine lunaire. Suite à une étude des données du PDS Geosciences Node de la NASA sur six ans, une équipe de recherche a découvert que le confinement a eu une influence sur les températures de surface lunaires nocturnes.
Six sites d’observation de la face visible de la Lune
Au début de la pandémie, les gouvernements du monde entier ont imposé des mesures de confinement strictes pour endiguer la propagation du virus. En avril 2020, près de la moitié de la population mondiale était soumise à des restrictions de circulation. Ce bouleversement des modes de vie a eu un impact immédiat sur notre planète, notamment une réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO₂) et une amélioration temporaire de la qualité de l’air.
Pour comprendre l’impact de ces changements sur la Lune, une équipe de chercheurs a étudié les températures de surface nocturnes lunaires de six sites d’observation de la face visible de la Lune. Grâce à six ans de données fournies par le PDS Geosciences Node de la NASA, les scientifiques ont détecté une anomalie frappante.
Des températures inhabituelles
«Les températures de surface nocturne lunaires de six sites différents sur la Lune à côté de la Lune ont été analysées au cours de la période 2017-2023. Les résultats ont montré une baisse anormale dans la surface nocturne lunaire pour tous les sites au cours des mois d’avril à mai 2020, la stricte période de confinement mondial de la COVID-19, comparée aux valeurs de la même période au cours des années précédentes et suivantes», a expliqué l’équipe dans son étude.
Les résultats ont montré une diminution anormale des températures de surface nocturnes durant la période de confinement COVID, en particulier entre avril et mai 2020. Cette baisse, oscillant entre 8 et 10 Kelvin, a été attribuée à la réduction du rayonnement terrestre, elle-même conséquence des changements dans les activités humaines. Moins de polluants dans l’atmosphère ont conduit à une réflexion réduite des rayonnements terrestres vers la Lune.
Une corrélation étonnante
Bien que d’autres facteurs, comme l’activité des taches solaires, aient été examinés pour expliquer cette anomalie, aucune corrélation n’a été trouvée. L’équipe a conclu que la baisse des températures nocturnes était directement liée à la réduction des émissions humaines pendant les confinements. Ainsi, la Lune, bien qu’éloignée de notre planète, a été indirectement affectée par nos actions sur Terre.
A 380.000 km de nous, la Lune agirait comme un amplificateur de la signature radiative de la Terre. Elle pourrait ainsi, à l’avenir, nous permettre de mieux observer les impacts des activités humaines sur notre atmosphère et notre climat.
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
Si on considère le rapport entre rayonnement entrant (soleil) et rayonnement sortant (ici capté à la surface lunaire), le résultat tendrait à montrer que l’activité humaine diminue se rapport et participe à éviter un réchauffement de la terre !
Comme quoi les émissions humaines empêchent la planète de trop chauffer puisqu’elles renvoient en partie les rayons solaires sur la lune?
Ah! ils sont forts ces NASeAux 🙂
Sur la même période on n’a toujours pas expliqué les raisons de l’incendie de Notre Dame, on n’a toujours pas certifié la provenance du covid mais par contre on sait que la température de la lune est passée de -263 à -265 degré Celsius en raison de la baisse des activités humaines !
Nous voilà rassurés ! Tous à vélo
S’il est connu sue la lune influence la vie humaine, il me semble bien présomptueux d’affirmer une causalité inverse. Mais personne n’ira vérifier…
Par contre le fait que l’arrêt de l’activité en 2020 ait eu un impact sur les émissions de CO2, cela est vérifiable… et c’est faux:
https://keelingcurve.ucsd.edu/
(Onglet full record)
Ou encore:
https://fr.co2.earth/daily-co2
“Ce qui se passe sur notre minuscule planète est dicté par toute la hiérarchie des structures de l’univers. Quand vous peinez pour pousser votre voiture en panne, ou pour déplacer un meuble dans votre salon, la résistance au mouvement que vous expérimentez émane de toute l’immensité cosmique.” Trinh Xuan Thuan, La mélodie secrète.
C’est une bonne raison de donner à son activité un sens qui aille au-delà de l’horizon à court terme du résultat annuel, dixit Robert Salmon
Il existe une interaction mystérieuse qui connecte l’univers tout entier.
De quoi ne pas trop s’appesantir sur les mesquineries et les esprits étroits qui occupent actuellement le Palais