Journal de l’Empire des Habsbourg : les représentants de tous les camps se disputent la souveraineté d’interprétation des conséquences de l’éviction du FDP de la coalition gouvernementale – pour les négociations budgétaires, pour les nouvelles élections, pour la position de l’Allemagne au sein de l’UE, pour la poursuite du soutien à l’Ukraine, pour les relations avec les Etats-Unis et l’OTAN. En y regardant de plus près, il apparaît que les cartes d’Olaf Scholz ne sont pas aussi mauvaises qu’on pourrait le croire au premier abord. Dans l’esprit de Sun Tzu, il essaie de « vaincre sans combattre ». Celui qui est maintenant sous pression, c’est Friedrich Merz : il est pressé d’agir pour répondre aux attentes de l’industrie financière et de l’armement ainsi que de la Commission.
Ces dernières semaines, j’ai comparé l’« Allemagne politique » à une basse-cour : des caquètements sauvages et des allers-retours aveugles caractérisent la scène. Depuis mercredi soir, la situation à Berlin est confuse. Mais cela ne vaut pas la peine d’y prêter trop d’attention. Il est bien plus intéressant de prêter attention aux anomalies afin de se faire une meilleure idée de la situation.
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Merci Ulrike pour ce tableau complet de la politique allemande !
Après le crise économique de 1929, les prussiens avaient poussé le développement de l’industrie d’armement de façon remarquable dès 1933 pour favoriser la croissance économique. Rien d’étonnant que l’économie allemande se relance avec la production d’arme. Pas besoin de logique guerrière derrière cette politique qui tombe à point avec le retrait américain du financement de l’OTAN. L’équilibre des forces est le nerf de la paix entre les états..