Entre l'affaire Kouchner (Duhamel...) et l'affaire Pulvar, l'espace médiatique est saturé, lorsqu'on ne parle pas COVID, de récits intimes sur l'inceste ou sur des pratiques pédophiles longtemps cachées dans les alcôves. Deux mondes se rencontrent et se percutent de plein fouet : les bonnes vieilles valeurs bourgeoises de secret et de tabou sont brutalement remplacées par une sorte de rite initiatique qui veut que chacun prononce désormais des incantations publiques, et si possible médiatiques, pour exorciser les vieux démons familiaux. Ou comment passer d'une civilisation de la discrétion à une civilisation de l'ostentation.
Audrey Pulvar s’est répandue sans vergogne hier sur France Inter en dénonçant son père qui est un “monstre” pédocriminel. La journaliste et candidate socialiste aux élections régionales n’a pas eu de mots assez durs pour décrire les agissements présumés de ce père sur l’une de ces cousines alors mineure d’âge. Les faits se sont produits il y a 45 ans.
Pulvar, Kouchner, des psychanalyses de groupe ?
Les mots qui servent à relater ces agissements méritent d’être lus attentivement.
Après des années de silence, et même de tabou, les acteurs de ces drames familiaux réalisent une sorte de catharsis psychanalytique publique. Ce qui relevait du cabinet freudien ou lacanien et de son intimité, il y a quelques mois encore, tourne désormais à la psychanalyse en place de grève.
Internet et la fin des valeurs bourgeoises
Un phénomène est en tout cas patent : les secrets de famille n’ont plus cours. Notre bonne vieille tradition bourgeoise selon laquelle “toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire”, et aussi selon laquelle “le linge sale se lave en famille” est désormais périmée.
Les réseaux sociaux et la logique de “Me Too” en ont eu raison. Désormais, les secrets se disent en public, et si possible dans des médias de grande écoute.
Vers des rites d’expiation collective ?
On peut se demander dans quelle mesure le “Never explain, never complain” de l’ancien monde n’a pas laissé soudain la place à une forme religieuse, rituelle d’expiation collective. Il faut prendre la parole, expliquer, détailler, confesser même, les fautes des autres et justifier pour quelle raison est resté secret, n’a pas été dénoncé, ce qui naturellement autrefois appartenait aux silences familiaux.
Comme si les réseaux sociaux imposaient une culture de l’ostentation où la prolixité affective et l’abolition de frontières entre vie publique et vie privée devenaient la règle. Mieux vaut paraître qu’être, et mieux vaut dire que penser.
Moi ce que je remarque c’est que la “gauchiasserie” est bien représentée dans ce monde de pédophiles et de tarés !
Bien vu !
Ils sont surreprésentés dans tous les domaines. Qu’on le veuille ou non, nous vivons au pays des socialo ???????? Après 40 ans de socialo partout de la naissance au cercueil, pas moyen d’y échapper: socialo ou socialo mais 50 nuances de socialo. Qui n’est pas socialo de Lutte Ouvière à LR compris? Résultat 80% des inscrits votent socialo aux zélexions socialo. Parcours fléché, pourquoi se compliquer la vie?
Ce qui ne m’empêche pas de trouver choquant que des gens qui ont fermé leur clapet quand il fallait l’ouvrir viennent aujourd’hui se répandre en étalant leurs états d’âme . De toute évidence le courage est à géométrie variable pour certains . Hurler avec les loups est beaucoup plus facile que d’affronter la meute et ce n’est guère glorieux .
Ils y viennent contraints et forcés par la jeune génération qui veut laver plus blanc. Alors ils pratiquent le double standard classique à gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche: gazouillis ???? larmoyant quand vous êtes pris le pantalon baissé, les poches pleines de billets volés; 2 minutes plus tard c’est pardonné, on repart à pointer du doigt ????????☝️???? et brailler ???????????????? les nouveautés suprémacistes de gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche, la main sur le cœur.
Je suis d’accord, ceux qui savaient et n’ont rien dit ni fait sont carrément les adjoints des acteurs de ces saloperies et, à ce titre sont coupables quel que soit leur âge : “qui ne dit la vérité quand il la sait, se fait le complice des menteurs et des voleurs” : j’ajoute des violeurs ; aucun n’a porté secours à ces jeunes blessés, salis pour la vie, par contre les auteurs des saloperies ont continué de bien vivre, prospérer, blatérer leur science sur la valetaille ébahie de tant de “science”. Les sanglots de la Pulvar “qui savait qu’elle ne savait pas” (il faut le faire !) ne sont que dégoulinures morveuses.
Vous avez bien raison.
A vouloir échapper aux éclaboussures de merde familiale, d’une gauche colorée qu’elle a certainement exploitée jusqu’au tréfonds pour parvenir, prise au piège elle sacrifie son étendard précédent pour garder le cul au chaud dans la fange parisienne progressiste.
S’exposer ainsi, comme le dit Eric, en vomissant son géniteur, précédent étendard, me fait penser à la Chine de Xi qui dénonçait ses parents au père Mao, pour survivre. On en est là. Pas d’honneur! Ni avant, ni après!
Oui c’est vrai…… pourquoi?
C’est curieux comme ça me rappelle les séances d’expiation publique dans l’ancienne URSS…
Je suis OK avec les commentaires ci-dessus.
J’y ajoute juste une petite réflexion. Si au loin de s’appeler Audrey Pulvar elle s’appelait Christine Dupont (je ne vise personne en particulier), pas une ligne dans le plus petit media.
Alors bon, c’est inacceptable si c’est vrai mais franchement ça ne me concerne pas. Je préfère me battre pour toutes les Christine Dupont du monde, dans le silence et le respect de la victime.
D’accord avec vous mais Christine Dupont ne mouille pas sa petite culotte lorsqu’on lui donne une importance qu’elle sait ne pas avoir contrairement à ces raclures aussi prétentieuses qu’inutiles
Curieusement, il ne s agit que de gauchistes’ qui se sont pendant 50 ans drapés dans la morale socialiste, dédaignants tout ce qui pouvait toucher la droite, nous faisant la morale, nous imposant leurs idées
C est écœurant, de voir que tous ces hommes ont profité sans vergogne, des idées de mai 68 de liberté, pour avoir des pratiques sexuelles incestueuses ou déplacées se croyant tout permis. Ils ont profité de tout, des ors de la République, de l écoute des medias, des journaux à leur solde.
A oui elle est belle la gauche , de Strauss Kahn a Duhamel, qu elle honte
je vous félicite tous pour la justesse de vos commentaires, dûment orthographiés et sans vocables méprisables, en tous cas de nature à se faire virer du forum. j’ai encore entendu ce matin, sur “France sphincter” une histoire à vomir d’une femme ayant été abusée étant enfant, et non protégée malgré les signalements du milieu scolaire, les voisinages et d’autres, il faut que tout cela soit repris de manière forte, que les responsables finissent en taule et soit privés, à titre de dédommagement de tous leurs biens qui viendront en réparation pour les victimes : les citoyens ne doivent pas financer par leurs impôts les manquements de la justice qu’ils paient déjà, et les dédommagements. Naturellement, ceux de la justice, des arcanes sociales et autres diverses organisations qui n’ont rien fait, doivent aussi contribuer sur leurs biens propres, à la réparation en tant que responsables. Je veux aussi, que les frais de détention : nourriture, soins soient à la charge des familles des détenus.
Tout ceci n’a aucun intérêt, sinon celui de la môme Pulvar dont les dents de l’ambition rayent le carrelage. Allez, on s’en fout!
En effet, ce déballage des perversions intimes de quelques personnages publics en arrière plan de la saga covidienne à tout d’une opération #metoo et d’un jeu de miroirs sans tain.
Ce ne sont plus les journaux à scandale qui « révèlent » les travers des pipeules mais les pipeules eux-mêmes qui dénoncent par le truchement des médias officiels des crimes sexuels prescrits, s’érigeant soit en victime soit en procureur et prenant le public à la fois comme témoin et comme juge.
Pourtant, les acteurs présents sur la scène médiatique interprètent chacun un rôle. Certains prennent « la figure » du père érigé en bourreau, d’autres incarnent la mère complice à la fois sourde, muette et aveugle. Le décor est la cellule familiale présentée comme le lieu de tous les vices.
En fait ce spectacle obscène montre l’étape ultime de la dissolution des liens familiaux et la fin de la trinité naturelle.
Les grands-parents qui ont pris leur (dernier) repas à la cuisine à Noël ne jouent même pas les figurants.
Cette tragédie inaugure l’avènement de l’enfant de la république (ou de l’enfant public) débarrassé de sa filiation naturelle et de la protection de ses parents.
Est-ce cela un enfant transhumain ?