Face au Macron, face au Great Reset, unissez-vous, vous serez plus forts ! Tel est le slogan que nous entendons régulièrement dans les rangs de la résistance depuis de nombreux mois. L'injonction est simple : pour peser, il faudrait un seul mouvement d'opposition où les "egos" seraient mis entre parenthèses et où l'unité se ferait pour combattre le tyran. Cette conviction méritait bien une réponse, car, non seulement elle me paraît dénuée de fondement, mais elle me semble même extrêmement dangereuse.
L’union de l’opposition face à Macron, et plus largement face à la mondialisation et au Great Reset, pour pouvoir véritablement peser : voilà un slogan qui fait long feu, et à propos duquel je voudrais ajouter une touche personnelle aujourd’hui, car je l’entends tellement souvent, et en boucle, comme une évidence, qu’il est indispensable de lui faire le sort qu’il mérite. Et, je voudrais expliquer pour quelle raison, de mon point de vue, ce sort ne peut qu’être une mise définitive à la poubelle.
Le mythe du combat entre quelques égocentriques parisiens
Premier point, qui est indispensable à préciser immédiatement : non, les différences au sein de l’opposition ne se réduisent pas à des querelles d’egos, voire d’égocentriques parisiens, comme je l’ai entendu récemment dans la bouche d’un donneur de leçons, curieusement absent l’été dernier quand Macron venait d’annoncer le passe sanitaire.
C’est fou, d’ailleurs, de voir le nombre “d’unitaires” que la France compte à l’approche des élections (à croire que les campagnes électorales les font pousser comme des champignons), tous dressés sur un improbable cheval blanc, dont on découvre l’existence lorsqu’il y a des mandats à briguer, et qui n’ont pas levé le petit doigt pendant des mois lorsqu’il n’y avait que des coups à se prendre dans l’indifférence totale de la majorité bien-pensante. Ils me font rire, moi, ces petits gars la gueule enfarinée, qui arrivent après la bataille pour appeler à l’unité, au nom de la lutte contre l’égoïsme. Car c’est bien connu, nous qui avons sacrifié nos mois d’été pour prêter main forte comme nous l’avons pu (insuffisamment, laborieusement, incertainement) à ceux qui étaient sur le grill, nous sommes des égocentriques, et eux, qui étaient alors sur une plage aux Bahamas à se faire dorer la pilule, ils sont bien entendu de grands altruistes.
Il y a même un mec installé sur une île en Méditerranée, sorti du bois avec l’argent de je ne sais qui, qui m’a récemment appelé pour me dire qu’il fallait en finir avec l’égocentrisme. Mais il était où, lui, l’été dernier, pour oser donner des leçons ? en train de se faire dorer la pilule, lascivement, dans son refuge ensoleillé. Mais lui, il est bienveillant, et nous, nous sommes des égocentriques.
Bref, à tous ces gens-là, je redis que l’opposition au macronisme est divisée parce qu’il n’y a pas une opposition, mais des oppositions. Et la division ne reflète pas des incompatibilités psychologiques ou morales, mais des différences fondamentales de projet.
Bref panorama des oppositions à la mondialisation
S’il fallait simplifier à outrance le panorama des oppositions à la mondialisation, je dirais volontiers qu’elle se scinde sur deux axes majeurs : d’une part, les “verticalistes” contre les “horizontalistes”, et d’autre part, les “réformateurs” contre les “radicaux”.
Dans les verticalistes, je place les projets selon lesquels il faut remplacer une élite mondialiste en pleine dérive par une élite anti-mondialiste, souvent qualifiée d’anti-libérale, qui fomenterait un projet étatiste souverainiste.
Dans ce groupe, on trouve des gens de droite comme des gens de gauche. On me pardonnera ici d’être simpliste, et les lignes qui vont suivre appelleront bien entendu de nombreux commentaires, de nombreuses corrections, et de nombreux tempéraments.
Mais parmi les projets de gauche, je rangerais volontiers celui d’un Laurent Mucchielli, et dans une certaine mesure celui d’un Etienne Chouard, qui sont attachés à des institutions dirigeantes pour garantir le bon fonctionnement de la société. Je ne dis pas ici que leur projet est de nature autoritaire, je dirais plutôt qu’il est de nature institutionnelle : il faut changer les institutions pour changer la société, et ce changement passe par l’avénement d’une élite non-mondialiste.
Parmi les projets verticalistes de “droite”, je rangerais volontiers la sphère peu ou prou inspirée par le catholicisme, qu’il soit social ou non, qui s’oppose farouchement à la vaccination, mais qui souhaite le remplacement de l’ordre libéral actuel par un ordre vertical inspiré par les droits naturels. J’intègre, dans cette sphère, les oppositions d’un Asselineau et d’un Philippot, que l’on pourrait regrouper sous l’étiquette assez commode (à défaut d’être opératoire) de “gaulliste sociale”.
J’insiste sur le fait que ces grandes catégories sont évidemment réductrices, mais elles me paraissent bien rendre compte de la situation dans ses grandes lignes.
Face à ces “verticalistes”, les “horizontalistes” considèrent que la dictature sanitaire qui se profile ne serait pas possible sans un Etat fort et intrusif. Leur revendication porte donc prioritairement sur le déploiement d’une démarche “minarchiste”, c’est-à-dire de réduction de l’Etat, et sur le respect de l’ordre spontané des sociétés.
Ce souci d’horizontalité existe chez un Louis Fouché et chez Reinfo Covid (même si Louis Fouché prend garde à ne pas faire de “politique”) et ce modèle a personnellement ma préférence. Mais d’autres figures, comme celle de Bruno Bertez, me semblent pouvoir être “rangées” dans la même sphère. J’y ajouterais même la démarche de Nicolas Dupont-Aignan, à sa manière.
Un autre axe, je le disais plus haut, permet de rendre compte d’une autre différence entre les oppositions : celui des “réformateurs” contre celui des “radicaux”.
Là encore, je prends soin de multiplier les avertissements de méthode. Il ne s’agit pas d’opposer les gens, mais d’analyser sur les bases les plus satisfaisantes possible, leurs différences de vision.
Les “réformateurs” (au sens où je l’entends ici, par commodité méthodologique) sont ceux qui considèrent que la dictature sanitaire qui se met en place n’est pas inhérente à la montée du capitalisme de connivence lui-même, et qu’au fond il suffirait de réformer le système pour le rendre à nouveau viable.
Je classe dans cet univers ceux qui dénoncent factuellement le libéralisme comme cause de tous les maux, quand même bien la dépense publique battrait désormais des records. Au fond il faudrait pratiquer des réformes socialistes, sociales-démocrates ou gaullistes sociales pour que tout redevienne comme avant. On remet de l’argent dans l’hôpital, on élargit le champ de la sécurité sociale, on augmente les dépenses de l’Etat, bref, on réforme, et les problèmes se règlent.
J’appartiens aux radicaux, qui pensent que la montée de la dictature est inhérente à la prolifération d’une bureaucratie au service du capitalisme de connivence, et que seule une refondation radicale de notre système économique et social permettra de retrouver la vivacité collective de notre civilisation. Mais il me semble qu’une vision radicale existe aussi dans la frange traditionnelle des catholiques, convaincus que l’ordre issu de 1789 est nocif. Ce sont deux radicalités très différentes, et pour ainsi dire antithétiques, mais deux radicalités quand même.
Cette énumération à grosses mailles pourrait être longuement exposée. Elle me semble montrer que, derrière l’opposition à la dictature sanitaire se cachent de vraies divergences de vision, d’appréciation, d’analyse. Demander aux gens de gommer ces différences pour “s’unifier” ne peut guère avoir de sens.
Pourquoi s’unir est une démarche sans fondement
Je persiste donc à dire que l’union des oppositions n’a pas de sens, dans la mesure où il s’agit d’une démarche tactique qui n’obéit à aucune stratégie politique.
Bien entendu, s’il s’agit de se présenter aux élections pour gagner, l’unité a du sens, autant qu’elle peut en avoir pour la gauche qui a créé la NUPES ou pour la majorité présidentielle qui a créé Ensemble. Logiquement, on aurait pu imaginer que Marine Le Pen s’occupe de l’unité de sa “faction”, mais elle semble en avoir décidé autrement.
Donc, oui, s’il s’agissait de se présenter aux élections, s’unir aurait du sens. Mais en matière d’élection, peu de “résistants” sont montés au front.
Certains en avaient très envie, comme Philippot ou Asselineau, mais ont dû déclarer forfait. Dans ce groupe, j’ajoute Alexandre Juving-Brunet et son comparse d’un temps Francis Lalanne. Mais la liste s’arrête là.
Pour tous ces gens-là, l’unité avait du sens, mais ils ont manifestement été incapables de la faire.
Pour les autres (ceux qui ne briguent pas de mandat, en particulierà, j’attends calmement qu’on m’apporte un argument justifiant l’intérêt de s’unir pour peser.
Mais pour peser sur quoi d’abord ? Imagine-t-on que les discours des uns ou des autres auraient plus de sens sur les consciences s’ils étaient épurés ou affadis pour se transformer en un grand melting pot aspeptisés où les différences personnelles sont gommées pour tenir une sorte de novlangue de l’opposition aussi vide que le discours des politiques portés par le “système” ?
À coup sûr, s’unir signifierait raboter, réduire, diminuer, javelliser la pensée, et introduirait une sorte de mollesse aussi insipide que le discours dominant.
Ce serait, rapidement, la mort de l’opposition, dont l’influence tient aujourd’hui à sa capacité à sortir des sentiers battus.
Pourquoi s’unir est toxique
Et, certains me trouveront méfiants sans doute, mais je me demande si, à côté de ceux qui, sincères, réclament une “union pour peser”, on ne croise pas quelques sbires ou zélateurs du système actuel, des fourbes qui ont très bien compris que la meilleure façon de neutraliser, de stériliser la résistance à la mondialisation est de la faire entrer dans une démarche suicidaire d’union où la carpe et le lapin devraient parler d’un même langage et courir la même course. C’et la fameuse “union pour peser”, où le moindre communiqué, la moindre réaction, la moindre opinion est soumise à la validation d’un bureau politique tellement bigarré qu’il ne tombe plus d’accord que sur une seule couleur : le blanc d’une page que l’on renonce à écrire parce que l’on n’est d’accord sur rien…
C’est pour cette raison que je ne vois rien de plus toxique que l’union de l’opposition.
Si les désaccords de l’opposition ne reposaient que sur des problèmes personnels masquant une profonde unité de vue, l’union s’imposerait. Mais la réalité des choses est très différente. L’opposition cache moins de désaccords personnels que des désaccords idéologiques majeurs.
Dans ce contexte, s’unir ne serait qu’une manoeuvre de plus au service de la caste : elle ferait taire des projets et des visions dont le pays a besoin pour se régénérer.
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L’auteur parle au niveau de l’union des figures politiques, devant l’urne je suis à mon niveau. Au premier tour je vote pour le candidat soutenu par Zemmour. Au deuxième tour, si le candidat LREM est présent je vote pour son opposant. C’est simple. Trois lignes suffisent.
@ Claude le vivant :
Exact! tout est dit simple,claire, limpide. 🙂
Excellent tour d’horizon. Peut-être peut-on suggérer qu’au contraire d’une union aussi improbable que contre-productive, une concertation (ne serait-ce que pour ne pas s’entre-nuire au-delà du raisonnable) serait éventuellement à envisager dans telle ou telle circonstance…
Je ne suis pas totalement convaincu par cette analyse. S’unir pour gouverner est sans doute illusoire mais pour le moment il s’agirait de s’unir pour résister face à l’installation d’un régime de plus en plus totalitaire. Prenons l’exemple concret de la vaccination obligatoire qui nous pend au nez. Une proportion importante de français qu’il serait d’ailleurs intéressant de connaître y sont hostiles. Mettre en place une résistance organisée et unitaire face au diktat serait sans doute bien utile.
L’union que j’appelle électorale a pour seul but de remettre un peut de ‘proportionnelle’ dans le résultat des élections. Elle consisterait à répartir les circonscriptions ‘gagnables’ entre les membres de l’union, à due concurrence, par exemple, du résultat du premier tour de la présidentielle, éventuellement ajusté en fonction du nombre d’adhérents de chaque parti. Cet ajustement permettrait une représentation minimale des partis n’ayant pas obtenu les 500 signatures.
Cette union ne durerait que le temps des élections et permettrait une présence plus diverse à l’Assemblée et, dans le meilleur des cas, une mise en minorité de l’Ensemble Renaissance.
Il fallait bien que cela arrive un jour mais je ne puis partager votre position, sur la forme bien entendu et je vise là la terminologie mais également sur le fond.
Puisque l’opposition a, selon vous, si j’ai bien compris, toute son importance, je vous propose de nous opposer non pas dans le cadre d’un duel mais dans le cadre d’une double proposition comparative à l’attention dans un premier temps des lecteurs du Courrier. Serviteur Monsieur Verhaeghe.
Le débat sur un projet futur n’aura lieu que si la clique oligarchique malfaisante est neutralisée.
Ceci ne pourra se produire que si toutes les forces qui veulent une telle neutralisation agissent de concert.
Donc oui à l’unité de l’opposition pour faire barrage à ce projet totalement anti-démocratique.
Je comprends vos réticences sur une union et vos arguments pour beaucoup d’entre-eux tiennent la route. Il existe en effet beaucoup de courants différents au sein des anti-mondialistes. Mais je dois bien admettre qu’une opposition bien structurée pourrait être un plus face aux mondialistes. Et pour l’instant cela ne semble pas être possible.
Bien envoyé. En vrai, il suffirait d’un label, un signe anti-mondialiste affiché par ceux contre la bande du Davos. Label octroyé en fonction de l’opposition aux personnes identifiées du camp d’en face, nominativement. Opposition publique et vérifiée par de la veille industrielle.
Le label est utile parce qu’il éclaire l’offre en présence et, deux, il élimine les faux derches, sous marins qui roulent pour l’Empire (toutes ces ONG globalisantes à base de bons sentiments). À l’intérieur de la coalition chacun pour soi et Dieu pour tous. Juste la mise à disposition de ressources techniques attachées au label.
Cette proposition parait simpliste aux raisonneurs francmacs qui font l’opinion du pays des socialo? Sans doute mais tant mieux. La société du 21e siècle est simpliste, autant ne pas se faire d’illusion. La bande du Davos joue de sa prétendue expertise pour embrouiller le quidam. Faisons déjà en sorte d’attirer et rassembler autour d’une opposition frontale à leur clan.
La guerre d’Espagne est l’exemple parfait et parlant, car la littérature existe et l’affaire pas trop vieille. Chacun est venu faire sa guerre, avec ses fournisseurs d’armes, ses soutiens et un énnemi commun, mais plein d’arrière-pensées et des ennemis intériers à chaque mouvement… un bordel pas possible qui a lassé les soutiens et fait le lit des nationalistes.
Si la micronésie a gagné, on peut dire que l’insoumission n’y est pas pour rien. Et, de facto, un slogan martelé, les yeux dans les yeux de la caméra complaisante, qui scellait l’union de facto entre microns et mélanchons autour d’une idée commune de barrage. je dirais que par son soutien béat à la religion vaccinale, le mélanchon avait déjà acté sa soumission et son union.
Alors, Eric, je n’achète pas votre rejet de l’union. Elle doit se faire sur l’idée simple du barrage au micron.
Et si chacun la refuse en pensant que lui va devenir assez fort pour battre la bête avec ses idées tellement plus subtiles…. il y a des religions où l’on attend encore le messie qui va nous sauver tous… ou bien presque tous.
Le barrage à maqueron lui donne une importance qu’il n’a pas. Qu’est ce que maqueron? Un zelenski bien moins doué pour le spectacle. maqueron pèse que ce que pèsent ces électeurs qui eux sont lourds — dans le moment, parce que ça ne durera pas. Si demain matin la bande du Davos perd maqueron alors viendra son frère global leader; ou sa sœur, ou mêmé-lenchon, ou une IA. D’où l’intérêt de faire un liste de personnalités qui délimitent le camp d’en face pour ensuite, sans exiger davantage, chapeauter l’opposition sous un label commun.
d’accord sur le fait que la micronésie, c’est un club de global leaders et que c’est le club qu’il faudrait éradiquer. tout à fait d’accord sur la délimitation du camp d’en face. et le plus dur, maintenant c’est de faire que le peuple ne fasse plus cadeau de son abstention à la pieuvre. 80% de dormeurs mécontents ne battront jamais 16% de mafieux bien réveillés…
je suis effaré quand je vois dans mon entourage le plus proche que la soumission est culturelle et quand j’entends que le narratif est acquis. à quarante ans passé, je ne peux quand même plus leur mettre mon pied au culte. Le pire, c’est quand mon épouse qui partage quand même ma vision me demande de me taire pour ne pas se fâcher avec les enfants…. viiite, que j’aille acheter du terrain au bord du lac Baikal!
???????????? Pas facile mais ça pourrait être pire. La vérité est qu’ils sont plus tout que nous: plus riches, plus organisés, plus influents, plus dominateurs, plus séducteurs… Ce constat nous laisse le choix d’un terrain autre que la grandiloquence pour les battre. La modestie, la préparation, la démonstration. Ou l’éloignement bien sûr, le lac Baikal c’est loin et c’est frais. Là bas l’opposition se fait sur d’autres bases, c’est sûr.
Une opposition structurée me semble être la seule façon de lutter contre la dictature qui se met en place. Les résultats de la présidentielle le démontrent ; la division profite à MACRON et il fera tout pour la maintenir. La résistance passive ne sert à rien . La passivité des peuples, c’est justement sur quoi s’appuie la mise en oeuvre progressive de leur projet. Donc la résistance doit se structurer si elle veut exister, gagner des partisans et être efficace. Sans cela, ce ne sera au mieux que de la désobéissance civile ( comme celle prônée par les V.V https://t.me/+C3tJOlMuKSlmZmE0 qui revendiquent être dans la désobéissance civile. -avec des actions coordonnées sur les réseaux sociaux et sur le terrain par des affichages tous articulés sur la présentation du symbole qui représente les droits et les libertés mais qui rejettent toute manifestation, pétition ou autres action de ce type).
Cela ne gênera en rien la mise en place du Great Reset.
Puisque MACRON s’inspirant de de Gaulle, tente avec son Conseil national de la Renaissance de tromper une fois de plus les Français, inspirons-nous du Conseil National de la Résistance pour faire cohabiter les egos et les sensibilités différentes dans un mouvement unitaire qui seul peut entraver la marche en avant des pourris, commission européenne en tête.
Il me semble que ne serait ce qu’évoquer des élections pour défendre des positions comme les vôtres est un contresens. En effet si nous venons nous informer sur votre site c’est parce que nous nous souvenons que “élections/ pièges à cons”. Nous savons et vous nous le démontrez à longueur d’article; Macron ne tient pas son pouvoir des élections; les gens de Davos ne tiennent pas leur pouvoir des élections; les vendeurs de vaccins ne tiennent pas leur pouvoir des élections. Vous le savez le vrai pouvoir qui mène tout cela c’est l’argent et le seul contre pouvoir c’est celui dont vous usez ici: une information documentée et essayant d’être le plus possible objective. Il faut d’autant plus ne pas perdre votre temps avec cela que les élections législatives de ce mois de juin 2022 resteront probablement dans l’histoire comme l’une des plus belles pantalonnades de notre démocratie essoufflée (il y a des gens qui m’ont dit hier qu’ils pensaient que les le 1° tour de cette législative c’était dimanche dernier… ). D’ailleurs, si nous votons dimanche prochain ce ne sera que de façon stratégique en votant pour un qui a le moins de chance d’être élu afin diminuer la légitimité démocratique du crétin macronien ou du nanar mélenchonien qui sera de toute façon élu. C’est la seule stratégie qui nous reste pour ne pas voir la gueule d’un gros con dans la glace chaque matin en nous rasant. Sinon il ne vous restera plus qu’à arrêter de vous raser…
Un nouveau monde, réellement fraternel, ouvert, paisible et prospère, ne pourra naitre sainement que des oeuvres et réalisations individuelles, éclairées par des valeurs principielles comme la Foi en un Principe Suprême, la Liberté dans le respect partagé de l’autre et de ses différences, l’Equité nourrie par une intelligence désintéressée, l’Unité avec la nature et le Monde total du Vivant…et par des personnes en plénitude d’une expérience concrète de la Vraie Vie (et non des rêveurs sentimentalistes et auto-centrés en déficit de reconnaissance et de pouvoir sur l’autre et le monde)…Jamais elle ne pourra naitre de une association-ite théoricienne, qui est toujours le lit des futurs petits tyrans et de leurs dictatures.
Déjà, opposer Etienne Chouard et Louis Fouché sur un axe verticaliste versus horizontaliste est-il pertinent si les deux prônent un démocratie réelle?
En plus, classer Chouard parmi les verticalistes et Dupont-Aignan parmi les horizontalistes est assez paradoxal…
Quant à l’unité, avec les quatre mentionnés, Philippot, Asselineau, Alexandre Juving-Brunet, Francis Lalanne, ces quatre ont justement des égos qui les empêchent de participer à une union démocratique. Philippot m’a dit qu’il était contre un rassemblement démocratique, et n’a pas pu s’allier pour les européennes avec Asselineau (connu pour sa difficulté à travailler avec d’autres, comme l’a dit Paul-Marie Couteau). J’ai passé quelques heures avec Juvin-Brunet, et je ne vois pas en quoi son projet divergeait beaucoup de Dupont-Aignan, à part qu’il faisait sa petite écurie. Quant à Lalanne, c’est un électron libre.
Et effectivement, pour ces gens, l’unité n’a pas de sens.
Après, il ne conteste pas que l’unité est nécessaire pour briguer des mandats électoraux.
Il parle de la toxicité de l’unité pour s’exprimer.
Bref, l’unité de l’élite aux élections se fait entre centres gauche et droit, et l’oligarchie domine ainsi, alimentée par les divisions entre extrême gauche et droite, souvent incapables dans chacune des petites chapelles à s’unir (la seule exception actuelle est la NUPES, mains insatisfaisante pour beaucoup de raisons).
Donc, pour battre une oligarchie (qui par étymologie est une petite proportion de la société), il faut bien une union, et qu’elle soit démocratique, pour contester le fonctionnement démocratique.
Et cela, Éric Verhaeghe ne le réfute pas là.
Vous devriez prendre le temps de comprendre les articles avant de les critiquer à coups d’assertions. Mais vous avez raison, je n’ai peut-être pas assez expliqué que l’union n’a de sens que si l’on croit aux changements par le haut, c’est-à-dire par les institutions et par le vote, comme Etienne Chouard. Elle n’a pas de sens si on croit aux changements par le bas. Si ce n’était pas clair, je le répète donc ici…
Quoi qu’on pense de votre article-ci, bravo de faire le “boulot” (de manière générale) ! Au-delà de votre plume personnelle, vous avez réussi à attirer de belles autres : Husson, Avention et maintenant Bonnal ! Félicitations !
Les députés n’ont pas vocation à être les valets du président ou les valets d’une union d’opposition pérenne. Un député doit rester libre et représenter les intérêts bien compris des electeurs de sa circonscription. Il y a une biodiversité naturelle et horizontale des idées politiques. C’est tout le jeu du parlement de créer et de faire évoluer les lois qui permettent de réguler et l’exécutif administratif, et les administrés. Plein d’actions utiles peuvent rester dans le domaine privé dès qu’elles sont régulées par les lois économiques du marché. Une idéologie liberticide comme le global socialisme (Glozi ou complot impérialiste) n’a pas plus de légitimité que le national socialisme (Nazi). Un député ne doit contracter aucun engagement qui limiterait son libre arbitre et son indépendance, selon le code électoral. Il appartient à chaque projet de loi de convaincre une majorité de députés responsables devant ses électeurs. Le régime des partis politiques est une tolérance souvent nuisible à la démocratie en privilégiant les alliances. Les étiquettes si chères à EM sont bonnes à rien d’autre que la manipulation.
Peut-on envisager une approche moins clivante?
Comme un diagonalisme oscillant entre verticalité et horizontalité selon les nécessités du moment tout en usant de la réforme comme moyen temporaire mais nous rapprochant d’une refonte progressive du système.Il en résulterait que sur le moyen terme,nous assisterions à la fin de la corruptocratie généralisée (il m’apparaît que peu importe le bord duquel nous soyons,il s’agira tout de même de s’accorder ad minima sur certains sujets comme 1°un assaut sur la banque et la monnaie 2°les niveaux de pouvoirs locaux 3°Ou écrire a Monsieur Verhaeghe?