Mercredi, Moderna a publié les résultats des premières études concernant un vaccin anti-Covid-19 capable de cibler la variante Omicron. Qualifié de « principal candidat », il pourrait faire partie des vaccins de rappel proposés aux Etats-Unis à l’automne. En effet, les résultats sont plutôt encourageants. Toutefois, les experts pensent qu’il vaut mieux se concentrer sur la formulation d’un vaccin capable de cibler les sous-variantes BA.4 et BA.5.
Après la demande d’autorisation en urgence du vaccin anti-covid de Moderna pour les enfants de moins de 6 ans, les conseillers de la FDA devraient se réunir le 15 juin prochain. Moderna vient d’annoncer mercredi via un communiqué le développement d’un vaccin actualisé contre le variant Omicron. Le vaccin Moderna est pourtant déjà connu pour ses effets secondaires. Face aux risques d’inflammations cardiaques, la Haute Autorité de Santé française et les pays nordiques déconseillent Moderna chez les moins de 30 ans. Au lieu de se demander pourquoi son vaccin est inefficace, l’entreprise de biotechnologie américaine choisit la fuite en avant, et annonce le développement d’un nouveau vaccin face au variant Omicron.
Un vaccin efficace contre Omicron
Comme à son habitude, via un simple communiqué, Moderna a annoncé les bons résultats de son vaccin « bivalent » anti-Covid, c’est-à-dire capable de cibler la souche initiale du virus, mais aussi le variant Omicron.
L’essai clinique aurait réalisé auprès de 814 volontaires depuis le début du mois de février. L’âge moyen des participants à l’étude était de 57 ans et ils ont déjà reçu trois doses du vaccin Moderna existant.
Les résultats préliminaires ont été publiés mercredi 08 juin. Selon Moderna, la dose de rappel de 50 microgrammes, a déclenché une réponse immunitaire importante contre le variant Omicron, un mois après l’injection de rappel. Le niveau de protection est plus élevé chez les volontaires qui ont déjà été infectés par le virus.
Chez les individus qui ne présentaient aucun signe d’infection antérieure au Covid-19, le taux d’anticorps neutralisants contre l’Omicron produit par cette nouvelle formule serait de 1,75 fois plus élevé que celui offert par le vaccin Moderna déjà disponible. Elle pourrait faire office de vaccin de rappel aux Etats-Unis en automne.
L’efficacité du vaccin actualisé contre les sous-variants
Moderna n’a pas fourni des données spécifiques concernant l’efficacité de son vaccin actualisé, baptisé mRNA-1273.214, qui serait efficace contre les sous-variants BA.4 et BA.5. Détectés en Afrique du Sud, ils sont désormais présents aux Etats-Unis et sont hautement transmissibles. Selon les estimations, ils pourraient évincer les deux sous-variants d’Omicron qui dominent dans le pays actuellement, à savoir BA.2 et BA.1.12.1.
Le président de Moderna, le Dr Stephen Hoge, a annoncé que les chercheurs de la compagnie sont encore en train de réunir les données y afférentes. Selon ses dires, le niveau de protection offert par le vaccin actualisé contre les sous-variants BA.4 et BA.5 est deux ou trois fois moins élevé comparé à celui qu’il déclenche face à l’Omicron.
Selon Moderna, avec cette quatrième dose de vaccin, les anticorps contre Omicron ont été multipliés par 8 par rapport à leur niveau avant l’injection.
Quant aux effets secondaires, ils étaient similaires avec le vaccin originel. Le vaccin a été bien toléré par les personnes l’ayant reçu, a précisé le communiqué. La compagnie prévoit d’étudier à nouveau la réponse immunitaire 91 jours après l’injection.
La décision finale de la FDA attendue
Selon le principal conseiller médical de la Maison-Blanche, le Dr Anthony S. Fauci, le nombre d’hospitalisations a légèrement augmenté dans les régions où les sous-variants BA.4 et BA.5 se sont propagés.
Les experts estiment que les fabricants de vaccins devront cibler ces versions récentes du SARS-CoV-2.
Pour rappel, l’administration Biden espère trouver un vaccin actualisé que le pays pourrait utiliser rapidement afin de faire face à une éventuelle vague de pandémie à l’automne.
Par ailleurs, le numéro un de Moderna, Stéphane Bancel, a déclaré soumettre leurs « données préliminaires et analyses aux régulateurs, avec l’espoir que le rappel bivalent contenant Omicron sera disponible à la fin de l’été », et d’ajouter que : « Nous anticipons une protection prolongée contre les variants préoccupants avec mRNA-1273.214, ce qui en fait notre candidat principal pour un rappel à l’automne 2022 ».
A noter que, les conseillers externes de la FDA (Food and Drug Administration) prévoient de se réunir le 28 juin prochain. Lors de cette réunion, le choix de la formulation du vaccin de rappel à adopter sera à l’ordre du jour. Selon, l’Agence américaine des médicaments, durant cette réunion, elle sera chargée de déterminer si la souche du virus utilisée pour élaborer les actuels vaccins « doit être modifiée, et si oui, quel (les) souche(s) devrai(en)t être sélectionnée(s) pour l’automne 2022 ». Il faut souligner que l’alliance Pfizer/BioNTech prévoit également de publier bientôt les résultats des tests réalisés concernant son vaccin contre l’Omicron. Mais pour le Dr Fauci, « la décision finale revient toujours à la FDA ».
L’administration Biden a déjà prévenu qu’elle n’aura pas assez de fonds pour financer ces nouveaux vaccins pour tous les Américains cet automne, à moins que le Congrès ne fournisse un financement supplémentaire.
À cet effet, les nouveaux rappels pourraient ne concerner que les populations à risque, selon la Maison-Blanche, notamment dans le cas où le Congrès n’approuverait pas la demande de nouveaux fonds Covid d’un montant de 22 milliards de dollars. Le coordinateur de la réponse au COVID-19 de la Maison-Blanche, Ashish Jha a indiqué que si la nation ne disposait pas de doses de vaccins et de traitements suffisants, de nombreuses vies seront menacées.
« Selon Moderna, avec cette quatrième dose de vaccin, les anticorps contre Omicron ont été multipliés par 8 par rapport à leur niveau avant l’injection. »
Merci Lalaina pour cette information capitale…après vos innombrables articles sur le sujet vous m’avez convaincu de me faire vacciner contre le covid!….
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Non j’déconnais en fait 🙂
Que c’est gentil.
Bon je vais quand même attendre voir s’il y a pas de nouveaux variants….
Ou alors les prochaines annonces de billy????????
Une cohorte de 814 patients ne permet pas de mesurer les effets secondaires. Sans compter la durée ridicule de l’essai.
Combien vont se contenter de l’effet d’annonce?
Super, un vaccin qui protège contre les rhumes, mais qui provoquent des infarctus ????
Le titre suffit à lui-même pour montrer à quel point nous sommes dirigés par des fous. Avant il fallait 10 ans pour mettre sur le marché un vaccin, là c’est juste quelques mois…et les fabricants sont immunisés contre toute poursuite. On nage en plein délire et vous avez ensuite tous ces journalistes idiots-utiles qui en parlent comme si c’était des bonbons pour enfants. Mais Messieurs et Mesdames les journalistes, bourrez-vous de ces saloperies et prenez toutes les doses pour que vous puissiez en parlez directement au lieu de promouvoir cette merde pour les autres.
Je suis effrayé par l’obsession de ces gens de vouloir vacciner à tout prix les enfants.
C’est un vaccin au sens très douteux pasteurien du mot qui vient d’être redéfini pour coller au contexte ou une IGE (Injection génique expérimentale) ?à
Après avoir dépasteurisé notre esprit si encore nécessaire, aidons notre entourage, nos collègues, nos voisins de table dans notre club du troisième âge communal à se dépasteuriser l’esprit dangereusement infecté dès l’école primaire à propos du Grand Bienfaiteur de l’humanité, prophète sinon dieu de l’église du Sacro-Saint Vaccin Salvateur Indispensable.
Et ce alors que des dizaines de médecins, chercheurs, anthropologues et autres historiens, sur la planète entière, depuis bien plus de 10 décennies, malgré la pression mougeonnesque ambiante, ont essayé, démonstrations solides à l’appui, de déniaiser et de prouver que ce ne sont pas les vaccins qui ont fait reculer les épidémies ; mais qu ‘ils ont par contre parfois fait des dégâts plus ou moins durables et/ou officialisés, « heureusement » majoritairement non mortels ; enfin apparemment car il y a aussi des effets maléfiques induits, comme la modification durable du comportement des enfants vaccinés.
Pour aider à la dépasteurisation, achetons le livre (sorti en ce mois d’avril) de Marc Menant « L’inquiétante histoire des vaccins » (262 pages/18,90 euros) qui, parmi d’autres, consacre plusieurs pages à la vérité historique sur le triste sire jurassien tricheur trompeur manipulateur, puis à quelques uns de ses disciples comme Calmette et Guérin qu’a dénoncé le professeur Marcel Ferru, membre de l’Académie de médecine, dans son livre « La faillite du BCG »