Nous allons vous donner ici les clés pour réaliser votre propre refuge. Comme nous le faisait remarquer une connaissance, il ne faut pas se réfugier dans un endroit trop “visible”, une communauté où l’on sait pouvoir trouver de quoi manger. Il vaut mieux se rendre invisible au milieu de tout le monde. Et comme nous l’avons écrit dans un article , un refuge doit être complété par l’adhésion à au moins un réseau d’entraide humain solidaire.
Nous consacrons ainsi trois articles sur le kit de l’expatrié :
- Nous commencerons par aborder les pré-requis ? Avant de s’installer dans ce que l’on pense être un refuge, il convient en effet de se poser quelques questions.
- Puis nous aborderons la création de son propre réseau d’expatrié : quels réseaux, comment s’y prendre etc…
- Enfin, nous traiterons le sujet de l’installation “résiliente” qui n’a pas de limites!
L’objet de ce premier article commencera donc à s’attacher aux pré-requis nécessaires à la réflexion préalable à une “installation à l’abri”.
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Ouais ! L’expatriation c’est beau mais n’faudrait pas oublier mon bon monsieur que pour s’installer dans un pays étranger hors UE, il faut un VISA et pas que de touriste. Si on veut s’y établir, il faut un VRAI visa de séjour après 3 mois.
Je me souviens que nous avions obtenu visa de long séjour (1 an) auprès du consulat général de Corée à Berlin afin de passer une année sabbatique dans le pays de mon épouse. Arrivés à l’aéroport à Séoul, un membre des services de l’immigration avait annulé ce visa sous notre nez. Voyez donc ce qui peut vous attendre. En Inde, on ne peut pas séjourner plus de 6 mois en qualité de touriste. La liste est longue des étrangers qui restent des années dans des pays étrangers à coup d’allers et retours tous les 3 mois. Faut avoir les nerfs et un sacré budget avion pour ça. Ou alors, il faut s’y marier… (mariage blanc éventuellement) avec une/un autochtone. On connaît bien ça en France, n’est-ce-pas !
Egalement juste un petit rappel concernant l’Allemagne et son pragmatisme. Un Allemand ou un étranger percevant une retraite allemande et qui quitte l’Allemagne pour sa retraite, voit celle-ci augmenter ou diminuer en fonction du coup de la vie dans le nouveau pays de résidence du retraité. Si ce retraité veut conserver une retraite du sol allemand, il doit également conserver un pied-à-terre OFFICIEL (Polizeiliche Anmeldung) en Allemagne, d’où des coups financiers importants.
Voilà la suite à votre prochain article.