Le premier jour de l'école à la maison, qui inaugure la semaine de fermeture forcée des écoles, a donné lieu à un couac majeur. Les espaces numériques de travail sont en effet massivement tombés en rade... comme l'an dernier dans les mêmes circonstances, prétendument à cause d'une attaque massive venue de l'étranger. Une fois de plus, l'Etat centralisateur semble incapable de mener à bien ses missions, alors même que le budget de l'éducation nationale est colossal. La faillite des services de l'Etat est une nouvelle fois patente.
Jour 1 des cours à distance : l'espace numérique de travail est en panne. Mais pas de souci "on est prêts" dit @jmblanquer ! #BlanquerMent @SNESFSU @VosgesMatin @VosgesFM @magnumlaradio @viaVosges @HuartJean pic.twitter.com/0tDKOnDXf9
— SNES-FSU-VOSGES (@SnesFsuVosges) April 6, 2021
Le premier jour de l’école à la maison a assez mal débuté pour les familles et les enseignants. Dès potron-minet, le service est tombé en rade, condamnant tous les enfants inscrits dans une école publique au “chômage”, et suscitant une vague d’indignations et de protestations dans la communauté éducative.
Le ministre Blanquer accuse l’étranger
Selon le ministre Blanquer, cette panne géante est le résultat d’une attaque venue de l’étranger.
“Vous avez des attaques informatiques. C’est le cas de ce qu’il se passe pour le Cned ce matin où vous avez des attaques informatiques, apparemment venues de l’étranger pour (…) empêcher les serveurs de fonctionner. Le travail technique est en train d’être fait pour rétablir cela. Fort heureusement, cela ne touche pas tout le monde partout”
Le même motif avait été invoqué l’an dernier, dans les mêmes circonstances, pour expliquer l’incapacité des enseignants et des élèves à se connecter au système de l’éducation nationale.
Une fois de plus, l’Etat centralisateur n’a pas anticipé
L’agacement de la “communauté éducative” vient du défaut d’anticipation qui définit si bien l’Etat centralisateur. Si l’on peut comprendre que les systèmes informatiques soient la cible d’attaques en règle, pourquoi conserver un seul système centralisé qui met tout le monde en difficulté au moindre problème ?
Une fois de plus, le risque d’effondrement de ce système unique ne semble pas avoir été pris en compte par l’administration qui en a la charge, et aucune parade crédible ne semble avoir été trouvée à un problème déjà rencontré il y a un an…
À quoi servent les moyens colossaux de l’Éducation Nationale ?
Cette répétition des mêmes problèmes pose la question de l’utilisation des moyens colossaux mis à disposition de l’Éducation Nationale pour accomplir ses missions. Rappelons que, en 2020, le seul enseignement scolaire (c’est-à-dire le premier et le second degré, hors enseignement supérieur) a coûté 74 milliards € au contribuable, dont 2,2 milliards pour la bureaucratie éducative (officiellement). Ce chiffre intègre les près de 8 milliards attribués à l’enseignement privé.
À cette somme considérable, il faut ajouter les 29 milliards de la recherche et de l’enseignement supérieur. Soit une dépense de plus de 100 milliards pour l’enseignement… ce qui est, de très très loin, le premier budget de l’Etat.
L’utilisation de ces moyens étonne.
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Pour amener toute une population à la crise de nerfs et à la folie, tout est mis en oeuvre pour que le déclin soit acté en permanence à tous les étages pour créer sans cesse des soucis, des peurs. Les premières victimes : les familles, les enfants !
Casser la famille ! Casser les enfants ! Casser les relations affectives ! Semer le trouble en permanence !
Le déclin est voulu et rien ne peut arrêter la chute dans les abymes ! Les “mougeonstruches” y participent activement !
La France doit disparaître de la carte !
Le problème est encore une fois l’hyper-centralisme français qui finit ultimement par se traduire par une hyper-présidentialisation. Le résultat est que si la décision de confiner est prise en petit comité avec son cabinet par le président, il se passe une semaine en consultation politique et bulles d’essais dans les médias avant que la décision ne tombe officiellement en grande pompe au 20h. Et les sous-fifres découvrent les décisions en même temps que le peuple. Pire, ils doivent attendre que les directives arrivent du sommet avant d’agir. Il faut en effet après la parole divine du président que le premier ministre discourt le lendemain et sorte les décrets qui seront traduite dans les différents ministères avant envoi vers les échelons inférieures. Et le tout avant un weekend prolongé où le personnel doit aussi prendre ses mesures personnelles de confinement. Dans les faits, les écoles et collèges avait donc uniquement le vendredi pour s’organiser alors que le président s’octroie royalement une semaine pour faire des entretiens et le gouvernement deux jours pour faire de la paperasse. On voit ou se situe la priorité et pourquoi toute mesure est un désastre. Dans un pays normal, même très centralisé, dès que la décision serait prise, les mesures seraient étudiés dans le détail pendant une semaine avec les échelons inférieurs avant de l’annoncer.
“pourquoi conserver un seul système centralisé”
La réponse est simple et exactement la même que celle qui a fait passer la france à côté de l’Internet au “profit” du X25 (minitel), alors qu’elle aurait pu s’en retrouver le leader : la centralisation et le pognon facile – le politocard moyen (et son homologue de l’X) étant incapables de concevoir une architecture sur laquelle ils n’auraient pas entièrement la main, or c’est justement ce qu’est l’Internet, et incapables de résister à la sirène de l’argent facile (à l’époque, pour FT, donc, pour eux) – comme quoi, il faut des fois laisser la main aux militaires qui, eux, ont tout de suite vu son intérêt majeur pour des communications pratiquement non-interruptibles.
Notez que la “plaisanterie” perdure avec l’Internet, car même si votre voisin et vous êtes abonnés au même provider, quand vous tracez la route prise par vos données, elle remonte quasi-systématiquement à paris pour redescendre chez lui (à l’exception de l’Internet mobile qui lui, a un peu plus d’idées dans la tête) – c’est non-seulement idiot, mais très dangereux en cas de gros problème (conflit ou guerre civile), car très facilement interruptible – autant dire que l’infrastructure française n’a pratiquement aucune résilience pour cause de… centralisation abusive, une fois de plus.
Maintenant, regardons cette déclaration “d’ingérence étrangère”, c’est certes déclamée par crâne d’œuf, mais où en sont les preuves ?
Si c’était vrai, pourquoi n’a-t-il pas fait cette déclaration accompagné d’un gus de l’ANSSI ou du SDLC ? et pourquoi n’y a-t-il eu aucune précision sur le type d’attaque, alors que c’est la règle ?
En un mot, cette déclaration, qui semble plus truante que toni, n’est-elle pas lancée alors qu’il ne s’est rien passé, que l’habituelle incurie gouvernementale qui conduit inévitablement à l’échec par faiblesse des logiciels et impréparation au pire ??
Là encore, le taulier a raison, c’est la centralisation d’un service qui pourtant, devrait justement être systématiquement décentralisé, par exemple dans chaque académie, ne serait-ce que pour mitiger les attaques DDOS, si tant est qu’elles existent ailleurs que dans la tête de ceux qui décident (très mal) pour nous en prétendant savoir mieux que les autres ce qui est bon pour eux.
Ce raisonnement est à la portée de n’importe quel technicien informatique, mais… dans ce pays, personne n’écoute jamais sa base, car les ingénieurs (X, X-mines et tout l’aréopage de grenouilles qui veulent être plus grosses que le bœuf – de la même façon que dans le médical et le reste) ont toujours la science infuse (ou récupèrent les bonnes idées des autres pour se les approprier, c’est selon.)
Si vous n’en êtes pas con-vaincu, prenez le temps (~4h au total) de regarder les 4 vidéos de Jean-Pierre Petit sur le sujet (sa chaîne YT : https://www.youtube.com/c/JPPETITofficiel/videos – cherchez “faillite de la MHD”), car bien qu’il s’en défende dans la première, ça tourne rapidement au réglement de compte _avec raison_, ce qu’il dit de la “science française” étant proprement stupéfiant et expliquant bien des choses (quand on connaît un peu de monde par-ci, par-là, tout ça se vérifie à 100% !)
Mixez le tout, salez (trop) avec du jus d’énarque, poivrez avec de l’administration imbécile (sans saveur) et relevez avec une bonne louche de capitalisme de connivence, qui fait choisir les copains au lieu de ceux qui sont capables et vous vous retrouvez avec une recette immangeable qui en plus, coûte _toujours_ la peau des fesses au con-tribuable, c’est la cantine habituelle gouvernementale, qui n’est pas prête de s’arranger, l’énarque moyen étant déconnecté de la vie réelle avant même la fin de son second cycle…