Le confinement n’a aucune vertu médicale. Son unique justification réside dans le fait d’étaler dans le temps les vagues de contamination afin d’améliorer la prise en charge des patients critiques. Mais mettre le public au service du service public (en l’occurrence l’APHP) est-ce efficace ?
Rappelons le but du confinement : étaler dans le temps la prise en charge de patients nécessitant des soins importants (intubation). Imaginez un Airbus de 400 places arrivant dans un aéroport conçu pour des avions de 200 places. Ou un train de 40 wagons plein de passagers dans une gare. Des goulets d’étranglement surgiraient inévitablement. Il vaut donc mieux étaler les arrivées. Ce qui ne veut pas dire qu’il y aura moins de partants (moins de patients dans le cas qui nous préoccupe). La solution consiste simplement à adapter le flot d’arrivants à la capacité des infrastructures.
Le confinement fait passer de ceci :
Courbe de contamination sans confinement
À cela …
Courbe de contamination avec confinement
En soi, le confinement ne soigne pas. Dans les deux cas le nombre de contaminés ne change pas vraiment. Toutefois, le confinement peut être utile s’il permet de prendre en charge plus tard des gens qui n’auraient pas pu être soignés s’ils avaient été contaminés plus tôt. C’est ce qu’illustre la ligne horizontale de capacité du système de soin. Le même raisonnement s’applique au couvre-feu.
Plus d’un an après le début de l’épidémie, peut-on dire que le confinement a limité le nombre de décès de gens contaminés ? Aucun gouvernement ayant décidé du confinement ne s’est hasardé à le soutenir. Aucun média (subventionné) en France n’a décidé de lancer une enquête sérieuse. Seul France Soir a osé posé la question en juin 2020 et avait déjà à l’époque répondu « non ».
Depuis est parue en février 2021 une étude de l’université de Stanford, peu relayée en France sauf par Le Parisien et Nice Matin. Mais il est inconcevable que notre Comité stratégique n’en ait pas entendu parler. La principale conclusion : « Bien que des petits bénéfices ne sont pas à exclure, nous n’avons pas trouvé que les mesures les plus restrictives faisait significativement baisser les hausses des cas. Des réductions similaires [des contaminations] peuvent être obtenus avec des mesures moins restrictives. »
Il est donc injustifiable que des mesures aussi liberticides et moyenâgeuses soient décrétées dans le silence absolu des élus du gouvernement comme des oppositions.
On peut manipuler des centaines de statistiques mais certaines ont plus de poids que d’autres. La première est le nombre de décès par rapport au nombre de cas déclarés. Une statistique de second ordre est la densité de population car les virus ont besoin de sauter d’une victime à l’autre. La mortalité par million d’habitants reste donc une bonne approximation simple.
Le confinement propage l’inertie bureaucratique
En réalité, le confinement a un effet désastreux. Il n’incite pas la bureaucratie à adapter les infrastructures à la situation. Il ne s’agit évidemment pas d’une adaptation permanente mais de la création d’hôpitaux de campagne, de capacité d’accueil provisoires.
On le voit un an plus tard. Les fameux lits supplémentaires promis par le gouvernement Macron ne sont toujours pas là. Ni les vaccins…
En fait, confinement et couvre-feu sont contre-productifs car ils retardent la prise de mesures adaptées à la situation. En y recourant abusivement, le gouvernement et l’administration démontrent encore une fois qu’ils ne nous protègent pas mais se protègent eux-mêmes comme je le dénonce dans ce livre.
Exactement comme les actions des Banques centrales consistant à forcer les taux d’intérêt à la baisse et à rendre indolore l’accumulation de dette publique retardent les réformes absolument nécessaires de notre appareil étatique.
Car tout est lié. La gabegie des fonds publics provient de l’inefficacité des services publics. Pour camoufler le gâchis il faut éviter de lever l’impôt, les gouvernements successifs ont donc lâchement recouru à la dette. Cette crise sanitaire sert de révélateur.
je ne suis pas du tout d’accord avec vous : l’Etat protège les ponctionnaire avec ce confinement mais pas le français, or le ponctionnaire est une race à part, il n’est pas français , il est ripoublicain, c’est à dire un bandit voyou et c’est vraiment le cas aujourd’hui.
Ponctionnaires et politiques vivent l’un pour l’autre et se moque éperdument des français qui peuvent bien crever !!!
Et là, on comprends bien le confinement.
Le chomage et la pauvreté ne gêne en rien les ponctionnaires, ils en vivent même : pour chaque pauvre, il y a un budget donc c’est tout bénèf pour le ponctionnaire !!!
Si par malchance pour certains ce virus disparaissait tout seul il serait difficile de vendre la magouille vaccinale européenne . Imaginez vous que ceux qui ne sont pas déjà déguisés en cobayes seraient assez motivés alors que cela ne change rien, ils sont peut-être un peu moins susceptibles de transmettre mais, niveau curatif, demandez à Bachelot . Le problème des confinements, si c’est un problème, c’est qu’ils favorisent les contaminations intra-familiales . Quand on a des trucs à vendre, rien ne vaut une clientèle captive . Complotiste? non désillusionné sur toute la racaille polytocarde de quelque bord que ce soit . A force de se sentir intouchable, responsable mais jamais coupable il ne peut qu’arriver un moment où les limites n’existent plus . Allez voir sur France soir et vous trouverez une raison de plus de n’avoir aucune confiance dans toute la clique qui instrumentalise ce bouzin depuis le début . L’article en question examine de plus près les conditions de validation des vaccins, c’est édifiant . Le blog qui l’avait fait paraitre il y a quelques jours est inaccessible aujourd’hui, j’avais mis un lien et déjà hier, Pfuiiit blog fermé . Si après ça vous avez encore envie de vous picouser, bon courage . Tout ça pour dire qu’en fait les confinements ne sont sans doute ni un hasard ni de l’incompétence mais, plus ou moins le produit de convergences d’intérêts qui passent bien avant ceux des français .
Attention aux graphique mensongers quand même. Montrer un lien entre des données ne prouve ni la causalité ni son sens. Par exemple, montrer que des mesures plus légères sont liées à moins de morts peut très bien être lus dans les deux sens. Quand il y a peu de mort, pas besoin de mesures strictes OU les mesures strictes entrainent plus de morts (ce qui est peu probable quand même).
un vaccin pour ce type d’affection est en général inutile et d’effet peu durable, les mutations sont aussi imprévisibles que permanentes . Après, selon sa trouille ou pas, chacun est libre de ces choix, tant qu’il ne vient pas pleurnicher lorsque les problèmes apparaissent . Si je chope le covid, aucun problème, les traitements existent, avec ou sans la bénédiction de l’état, si des effets secondaires au vaccin arrivent, que ceux qui ont fait leur choix ne viennent pas me demander de payer leur facture . Il faut, a mon avis ne pas trop réfléchir en acceptant de servir de cobaye, pour moi, c’est non et je me fous éperdument des choix que feront les gens .
Ce qui est problématique est que malgré la vaccination des personnes âgées, le nombre d’hospitalisation des 80+ ans qui était en baisse se met lui aussi à remonter. On voit bien l’échec de la campagne de vaccination qui a été trop lente pour empêcher cette troisième vague … Après la hausse du nombre de cas, la hausse du nombre d’hospitalisation est arrivée avec deux semaines de décalage et on commence malheureusement à entrevoir la hausse du nombre des décès avec là aussi un décalage temporel. Reste à comprendre la hausse vertigineuse des réanimations qui s’expliquerait par un fourre-tout de type de lit mis dans la même catégorie.
Toujours est-il que nous payons l’échec du tempo de la campagne vaccinale. En décembre, on nous avait dit, les EHPAD en janvier, les personnes à risque en février et mars, et finalement le grand public à partir d’avril. On est en avril et à peine 30% des plus de 75 ans sont vaccinés en double dose et 75% en EHPAD (https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/article/le-tableau-de-bord-de-la-vaccination)
Belle maman commencerait elle a vous lasser pour vouloir à tout prix qu’elle se fasse picouser avec un vaccin qui n’est en aucun cas décidé . Rien ne prouve aujourd’hui la réalité de leur efficacité préventive, curative et il est impossible d’affirmer que la transmission est influencée par le vaccin . La manière dont l’EMA a validé leur autorisation temporaire laisse pour le moins permets . Il y a aujourd’hui un article à ce sujet sur France soir, un peu long, 1h40, mais édifiant, avec le détail de la façon dont tout a été fait . Ça donne envie de se dire qu’il est urgent d’attendre . Autre chose, les assureurs aussi semblent prendre leurs distances, au point de remettre en cause le paiement des assurances vie . Ça commence à faire beaucoup ne trouvez vous pas?
« La gabegie des fonds publics provient de l’inefficacité des services publics. »
La fonction publique devient le monstre glouton de notre république et se transforme peu à peu en « paresseux ».
Plus nombreux, plus coûteux les fonctionnaires dorment sur leurs dossiers quand ils ne les égarent pas et lorsqu’on s’indigne, la réponse est toujours la même : « c’est pas moi, c’est l’autre », technique éprouvée du parapluie.