L’administration Biden a prévu d’encourager les jeunes adultes à faire un second rappel de vaccin de Covid-19 cet été. Selon les dernières nouvelles, les autorités ont changé d’avis. Pour assurer une protection optimale à toute la population en été comme hiver, surtout en cas d’une nouvelle vague de grippe, les responsables de la Maison-Blanche ont décidé d’accélérer la fabrication de vaccins actualisés ou boosters anti-Omicron, une décision ayant déclenché un grand débat.
Selon les données des CDC plus de 80% des nouveaux cas d’infection au Covid-19 aux États-Unis sont causés par les sous-lignages d’Omicron BA.4 et BA.5. Face à la circulation rapide de ces sous- variants, la Maison-Blanche a mis au point un nouveau plan de lutte. Il consiste à proposer une seconde dose de rappel à tous les adultes dans le cas où le nombre d’hospitalisations continue à augmenter. Mais la Maison-Blanche n’a pas encore confirmé sa mise à exécution. Selon le Dr Ashish Jha, coordinateur du programme Covid à la Maison-Blanche, la décision finale reviendrait à la FDA (Food and Drug Administration) et au CDC américain (Centers for Disease Control and Prevention).
Une population américaine vulnérable
La FDA (Food and Drug Administration) se trouve dans une situation délicate depuis la propagation du sous-variant d’Omicron BA.5 aux États-Unis. En effet, l’administration Biden pourrait abandonner son projet de permettre à un plus grand nombre de jeunes adultes de recevoir un deuxième rappel de COVID-19 cet été.
De leur côté, les grands laboratoires pharmaceutiques s’accordent tous à dire que l’efficacité des vaccins s’essouffle en cours de route. Les sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5 échappent aux réponses anticorps à la fois chez les personnes ayant déjà été infectées par le Covid-19, mais aussi chez celles qui ont été entièrement vaccinées. En résumé, les réinfections sont possibles aussi bien pour les personnes vaccinées ,que pour celles déjà infectées par l’Omicron.
Pourtant, l’immunité acquise par la plupart des américains lors d’une précédente infection ou de la vaccination a beaucoup diminué. Autrement dit, la population américaine serait plus vulnérable, ce qui pourrait accroître le nombre d’hospitalisation.
En réponse à cette situation, la FDA envisage alors de proposer l’administration d’une seconde dose de rappel à tous les adultes. Mais le fait de permettre à un plus grand nombre de personnes de recevoir le premier vaccin pourrait nuire à l’application de la nouvelle stratégie visant à contenir une éventuelle vague de pandémie en hiver. Elle consiste à administrer des vaccins actualisés pouvant offrir plus de protection contre le sous-variant BA.5.
Pour cette raison, l’administration Biden prévoit d’abandonner l’idée d’administrer le deuxième rappel aux adultes et plutôt se concentrer sur prochaine génération de rappels.
Actuellement, Pfizer-BioNTech et Moderna sont déjà à pied d’œuvre pour se plier aux exigences de la FDA pour créer des vaccins de rappel « bivalents », capables de cibler non seulement la souche originale du SARS-CoV-2 mais aussi les sous-variants BA.4 et BA.5 d’Omicron. Ils devront être prêts en octobre ou en novembre.
La FDA demande aux sociétés biopharmaceutiques d’accélérer le rythme afin que le booster soit prêt dès le mois de septembre d’après le Washington Post. Cela lui permettra d’éviter le lancement d’une campagne d’administration de quatrième rappel cet été.
Au mois de juin dernier, via un simple communiqué, Moderna (déjà connu son vaccin et ses effets secondaires) avait déjà annoncé les bons résultats de son injection « bivalent » anti-Covid, capable de cibler le variant Omicron. A noter qu’en Europe, via un communiqué du 15 juin 2022, l’EMA avait déjà annoncé le début de l’examen continu d’une version de Comnarty adaptée de Pfizer/BioNTech .
Une nouvelle stratégie contestée
Cette nouvelle stratégie envisagée par l’administration Biden et la FDA est en train de déclencher un grand débat aux États-Unis. Certains experts pensent qu’administration un rappel en été et un autre en automne pourrait faire douter les Américains. Du coup, ils vont hésiter à se faire vacciner.
Pour le Dr. Monica Gandhi, professeur de médecine à l’Université de Californie à San Francisco, elle avait déclaré que “nous ne pouvons pas donner un rappel maintenant, puis un autre dans un mois et demi ou deux mois- cela va diminuer la confiance.”
Le Dr. John Moore, immunologiste à la Weill Cornell Medicine, a déclaré qu’il ne faut pas présenter ce booster anti-Omicron comme une solution magique qui garantirait une protection optimale. Par ailleurs, il n’est pas sûr que ces nouveaux vaccins actualisés soient prêts en septembre. Pour ce dernier, il est incertain que le virus BA.5 soit encore le virus dominant en automne.
Pour le Dr. Robert Wachter, doyen de l’école nationale de médecine tropicale du Baylor College of Medicine, il n’y a aucun intérêt d’attendre un vaccin actualisé. Il est fort probable que le BA.5 soit remplacé par un autre variant au moment où ce booster sera disponible.
Certains experts estiment en revanche qu’il s’agit d’une bonne stratégie. Selon le Dr. Celine Gounder, a chargé de mission à la Kaiser Family Foundation, recevoir un rappel avec une dose de rappel à base de la formulation originale maintenant serait « contre-productif ». Cela va faire baisser l’efficacité du vaccin actualisé injecté en automne.
En partant de la supposition que le vaccin perd de son efficacité avec le temps, il n’y a rien qui puisse réellement prouver que les vaccinés seront indubitablement à l’abri des formes graves. Tout ceci montre qu’il n’y a aucune raison de procéder à une tout autre étape vaccinale.
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C’est peut-être le moment de se réveiller et de réaliser que, contrairement à ce qu’on essaie de mettre dans notre tête depuis des années, les vaccins ne sont pas le remède universel.
Non, mais ils ont l’avantage de pouvoir être administrés à des personnes en bonne santé, ce qui est beaucoup plus lucratif que de soigner des malades!