Très discrètement, l'UE et les grands alliés de la France sur le continent ferment les unes après les autres toutes les portes qu'Emmanuel Macron chercheà ouvrir pour distribuer des cadeaux aux Français avant 2022. La France, ruinée par 20 ans d'étatisme porté avec arrogance par une caste en pleine déroute, n'a plus les moyens de sa politique de pain et de jeux offerts au public pour acheter la tranquillité collective. Macron le sait, tend la main à ses voisins européens pour le cacher, mais ses voisins le lâchent avec superbe. Voici comment.
L’UE a bien compris la stratégie d’Emmanuel Macron pour 2022 : demander de l’argent aux petits copains pour acheter l’électorat français avec force cadeaux et rideaux de fumée le temps d’une élection. Et puis, le lendemain du scrutin, on reprendra l’éternel blabla où la France n’adopte jamais aucune réforme de structure susceptible de lui redonner un peu de compétitivité dans le jeu international. Manifestement, plus aucun européen, sauf les Italiens, eux-mêmes peu allant pour se moderniser, n’est prêt à rentrer dans cette combine où l’ami relou vient te taxer du pognon en te promettant qu’il est sur le coup du siècle grâce auquel il va se refaire et te rembourser.
Coup sur coup, Macron vient en effet de voir deux portes européennes se refermer sur ses doigts, et ça fait mal.
L’UE ne veut pas du SMIC européen de Macron
Le sommet européen de Porto, début mai, a donné l’occasion d’une défaite française dans les grandes largeurs, assez peu relevée par la presse subventionnée (Macron ne peut vraiment pas se plaindre d’avoir face à lui une presse gênante…). Le président français y est allé pour plaider l’instauration d’un salaire minimum européen. Et il a remarquablement fait chou blanc.
On comprend bien le calcul présidentiel. Si le sommet de Porto avait tranché en sa faveur, la présidence française de l’Union, qui commence en janvier 2022, lui aurait permis de renouer avec la gauche et les milieux populaires en apparaissant comme le héros défenseur des opprimés. À l’approche des élections, c’est toujours bon.
Malheureusement, la France n’a trouvé aucun écho auprès de ses alliés pour défendre une idée typiquement française, dont les autres pays ne veulent pas. Si 21 des 27 pays de l’Union disposent d’un salaire minimum, celui-ci est d’ordinaire (comme en Allemagne) fixé par les partenaires sociaux et non par l’État.
La Commission européenne élabore d’ailleurs une directive en ce sens. Elle rappelle que la fixation des salaires n’est pas une compétence reconnue par les traités.
Exit, donc, l’idée défendue en son temps par la grotesque Nathalie Loiseau, d’un SMIC européen égal à 50% du salaire médian du pays concerné. La majorité des Européens n’a pas été contaminée par la folie étatiste française, et la définition d’un salaire minimum européen restera la prérogative des partenaires sociaux de chaque État membre. Et pour Macron, pas de SMIC en chocolat à vendre aux électeurs en 2022.
L’UE ne veut pas d’un second plan de relance
Une autre brillante idée est venue à Emmanuel Macron à la fin du mois de mars : lancer un deuxième plan de relance européen, pour ne pas faire moins bien que Biden. Là encore, l’argument séduit tous les “keynésiens” français qui rêvent d’une étatisation complète de l’économie au nom du principe selon lequel toute dépense publique est vertueuse.
On comprend bien, là encore, l’intérêt électoral pour les présidentielles d’un candidat Macron qui se présenterait en hérault et héros d’une Europe qui financerait nos dépenses inconsidérées sans mot dire. D’un côté, on protège nos dépenses publiques et nos cohortes de fonctionnaires bien au chaud près de leur radiateur, en saignant éventuellement quelques chômeurs et quelques retraités, de l’autre, on demande aux Européens de s’endetter pour financer notre train de vie.
Visiblement, cette conception française en vigueur dans la caste française ne fait pas l’unanimité chez nos voisins. Dans une intéressante interview donnée aux Échos, la commissaire (danoise) à l’économie numérique, Margrethe Vestager, vient aussi de refermer la porte sur les doigts d’Emmanuel Macron en expliquant (avec beaucoup de bon sens) que le premier plan de 750 milliards décidé en 2020 n’étant toujours pas lancé, elle voyait mal l’utilité de parler d’un second plan.
Traduction : Macron va devoir expliquer aux Français pour quelle raison les 750 milliards annoncés triomphalement l’an dernier, avec 40 milliards pour la France, mettent tant de temps à arriver. Et il ne pourra pas faire de pirouette en expliquant qu’il a d’ores et déjà obtenu un second plan.
Pour Macron, pas de salut par l’Europe
Le mois de mai aura donc tué les espérances macroniennes d’un secours européen apporté à sa très démagogique stratégie d’achat de voix par des politiques dispendieuses. Coup sur coup, les tentatives de trouver de l’argent frais auprès des petits copains se sont envolées en fumée. On peut se demander, au passage, si la stratégie européenne ne consiste pas à précipiter consciemment Emmanuel Macron vers la sortie ou, en tout cas, à ne rien faire pour l’en empêcher. Peut-être que le rejet de la personne présidentielle ne s’arrête pas aux seules frontières de l’hexagone.
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Rien à ajouter à ce brillant état des lieux, à part sur : “Peut-être que le rejet de la personne présidentielle ne s’arrête pas aux seules frontières de l’hexagone.”, car il apparaît clairement que ses donneurs d’ordre (le deep state américain) l’a aussi jeté, lui préférant MLP, qui est maintenant bankable depuis qu’elle est allée faire obédience auprès de l’aipac tout en laissant tomber ses fondamentaux les plus forts (sorties de l’ue et de leuro), presque en même temps d’ailleurs que sa nièce, dont nous n’avons pas fini non-plus d’entendre parler dans les 11 mois qui viennent, la course officielle se positionnant entre les deux…
Et si, plus prosaïquement l’Allemagne et les pays du nord ne voulaient plus jouer le jeu du passager clandestin qu’est devenu la France . A force de tirer sur la corde, elle casse . Où sont les réformes structurelles qui après quelques mois pénibles permettraient d’inverser la vapeur? Macron est un âne, lui couper les oreilles ne servirait à rien pour en faire un cheval de course . En plus, toute la clique à Véranguélé est peut-être allée trop loin avec le covid et certains n’ont peut-être pas envie d’essuyer les plâtres . Il y a de plus en plus de plaintes déposées, le risque de voir certaines aboutir est de plus en plus réel . L’UE n’est pas la seule concernée, ça bouge partout et la perspective d’un Nuremberg 2 est de moins en moins un fantasme .
Quand au duel truqué MLP-Macron, le doute m’habite, il faudrait pour ça que Macron se représente et ce n’est pas sûr ou qu’il soit dans le duo de tête au 1er tour ce qui l’est encore moins .
“Où sont les réformes structurelles qui après quelques mois pénibles permettraient d’inverser la vapeur?”
Au point où la france en est, ça ne peut pas se faire en quelques mois, à part en prenant le pouvoir d’autorité et en la transformant, pour ces quelques mois, en dictature assumée, ce qui est toujours risqué, car dans ce cas il faut croire sur parole celui qui assure que le moment passé, il se retirera (les CDG ne courant pas les rues ces temps-ci.)
De fait, ça risque fort d’être une guerre de tranchées, à moins de virer toute la ponktion publique d’un coup pour ne ré-embaucher qu’en contrats normaux, ce qui paralyserait le pays au bas mot quelques mois et nécessiterait sans doute une refonte de pas mal d’articles de loi/réglements/etc – mais ça n’est pas non-plus le 13ème travail d’Hercules.
“et certains n’ont peut-être pas envie d’essuyer les plâtres .”
Ça va être coton de les inculper, parce que spécialement pour le covid, ils ont émis une loi faisant passer à la trappe… …sèpukel chef d’accusation (je crois que c’est “mise en danger de la vie d’autrui”) – il faudra donc, le moment venu, également prouver une collusion parlementaire, ce qui n’est pas gagné d’avance avec les juridictions locales (mais est heureusement tout à fait recevable par la CPI.)
“le doute m’habite,”
Hmm, pour un petit diablotin, je crois plutôt que Satan t’habite *<;-p)
Plusieurs des plaintes déposées ont pour objectif premier d’épuiser les juridictions intermédiaires et pour certaines en vue de la saisine de la CPI .
P.S. Comment sais tu que je suis petit?
Ahhh, ÇA c’est une excellente nouvelle !
C’est peut-être donner trop d’importance à l’UE quant à ses choix. Elle patine depuis un an avec son obole de 750 milliards, dont au moins 2 pays ne veulent pas. Et elle attend que les pays contributeurs donnent les pépètes avant de les restituer en partie (un bon 70 milliards vs 40 milliards pour nous). Ainsi que les amusements autour de la PAC. Je pense que l’UE a plutôt en tête la proche élection du (de la) remplaçant(e) de Merkel. Et là, cruel dilemme, si l’après Merkel était une sortie de l’UE? Alors le cas Macron, disons, tout le monde s’en fout.
Obole, oui mais un obole à rembourser, n’est ce pas de la charité facile? En plus, devinez qui va payer la note in fine?
L’UE nous donne 40 milliards, mais devrons en rembourser le double! Merci Macron! Il est vrai que le remboursement se fera après l’élection présidentielle…
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Le “modèle français” ou “l’exception française” ne valait que parce que la France restait une puissance. Sans disputer de ce que ce modèle devait à l’Ancienne France ou à Napoléon reconnaissons qu’aujourd’hui il n’esn reste que la défroque. Faisons notre le mot de Proudhon “La France renaitra de ses fragments” Alors vive la fragmentation !
Joël roquet
Secrétaire général du mouvement Fédéraliste Français
L’UE ne savonne pas la planche de Macron. C’est juste que ces sujets politiques franco-français ne l’intéresse pas du tout. Macron est une pure incarnation du système des élites française ENA et corps étatiques avec soutiens des milliardaires et industriels du cru. Ils ne sont donc pas du tout perméables à des arguments politiques français et n’ont aucune raison de le soutenir particulièrement. Surtout quand il fait la quête sans rien offrir en échnage.
on peut parfaitement comprendre les autres dirigeants européens et même mondiaux car, finalement, vu de l’extérieur, il apparait probablement comme une parfaite caricature du franchouillard continuant à se positionner comme donneur de leçons alors que chacun voit bien que son bilan participe maintenant pleinement d’une accentuation de caractère d’ “homme malade de l’Europe” qui caractérise maintenant une France perdue dans un étatisme bureaucratique pire que celui de la commission européenne elle-même.