L'euro numérique est désormais mis sur les rails, dans la plus grande discrétion, derrière l'écran de fumée du COVID qui permet de dissimuler les réformes systémiques les plus dangereuses. Pour les épargnants, l'arrivée de l'euro numérique devrait sonner comme une grande catastrophe, dans la mesure où la Banque Centrale sera désormais la comptable universelle de tous les avoirs, rendant superfétatoire l'existence des banques. Sans argent liquide, les "agents économiques" seront totalement dépendants des décisions prises par les banquiers centraux, y compris sur leurs comptes personnels et leurs dépenses privées. Il ne reste plus beaucoup de temps pour y échapper.
Si la mise en place de l’euro numérique vous semble un sujet abstrait, lointain, sans grand impact sur votre vie quotidienne, c’est que vous n’avez pas lu l’excellent article que les Échos lui ont consacré le 14 juillet. On y lit les premiers détails de ce que cette monnaie numérique changera réellement par rapport à la monnaie papier et à la production décentralisée de monnaie par les banques.
L’euro numérique, l’inquisition permanente
Nous reprenons ici les illustrations données par le quotidien de Bernard Arnault sur l’impact de l’euro numérique, de telle sorte que chacun comprenne de quoi il s’agit.
Ainsi :
En revanche, contrairement aux paiements en liquide, qui ne laissent aucune trace, la transaction électronique devra être enregistrée d’une façon ou d’une autre. Une possibilité de payer « hors ligne » pour des petits montants, inférieurs à 100 euros par exemple, est toutefois envisagée. Il faudra trouver la ligne de crête entre le respect de la vie privée et la lutte légitime contre la fraude fiscale ou les financements illicites.
Autrement dit, tout achat supérieur à 100€ (peut-être moins), toute transaction de ce montant, seront « enregistrés » par l’ordinateur central de la BCE. Avec un sens évident de l’euphémisme, le quotidien parle de « ligne de crête » à trouver entre le respect de la vie privée et la lutte contre la fraude fiscale…
On voit d’emblée la puissance dont la banque centrale disposera pour surveiller la totalité des transactions, et sa capacité à tout surveiller automatiquement.
L’organisation entre les différents acteurs du paiement reste à définir, mais il est déjà certain que le montant total d’euros numériques pouvant être détenu par un particulier sera limité. Au-delà d’un certain plafond – 3.000 euros par exemple – des taux d’intérêt négatifs pourraient s’appliquer.
Autre information, donc : la BCE limitera la détention de liquidités grâce à sa capacité à réguler informatiquement la ventilation de la monnaie. La banque centrale pourra donc décider qu’aucun épargnant ne peut détenir plus de 3.000€ sur son compte, sans être soumis à la taxe.
On mesure ici le poids des intentions : l’euro numérique permettra de contrôler la masse monétaire et de manipuler l’épargne sans que l’épargnant ne puisse piper mot. Selon l’euphémisme de la « vie privée » à respecter selon une ligne de crète encore mal définie, la Banque Centrale pourra sans difficulté contrôler tous les avoirs financiers de chaque individu, et pourra y opérer les changements qui vont bien (pour la banque centrale, bien entendu, l’intérêt des épargnants étant désormais quotité négligeable).
Un calendrier déjà arrêté
Si la BCE a décidé cet été de lancer ses travaux sur l’euro numérique (après une consultation au printemps dont nous nous sommes fait l’écho), le calendrier de mise en place donne un peu de répit. Il est question d’une mise en place à l’horizon 2026.
Mais il faut comprendre que ce projet s’insère dans une vision plus générale du marché de l’identité numérique, soumis à de fortes pressions industrielles. Thalès, en particulier, ne cache pas ses ambitions herculéennes et orwelliennes de créer un outil d’identité numérique qui regrouperait les informations sanitaires et bancaires de la personne. Le passe sanitaire permettrait donc de faire des achats, dans les années à venir, en même temps qu’il donnerait accès à différents services publics.
C’est dans cet ensemble « industriel » de l’identité numérique qu’il faut comprendre l’arrivée de l’euro numérique. On voit ici que les lobbys du Great Reset ont obtenu d’importantes concessions de la machine européenne.
Préparer sa sécession monétaire
Protéger son épargne contre les décisions autoritaires d’une banque centrale investie de la capacité technique de « confisquer » les sommes qui lui conviennent pour « réguler » l’économie suppose de préparer très en amont sa « sécession » monétaire.
Plusieurs axes doivent être privilégiés.
Au premier chef, l’achat de crypto-monnaies constituera, pour tous ceux qui tiennent à disposer d’actifs financiers, une alternative majeure à l’euro numérique. Encore faut-il s’y reconnaître dans le ce marché relativement opaque. Nous tenterons de vous aider progressivement à entrer dans ces sujets complexes.
Au deuxième chef, l’achat d’une valeur refuge comme l’or reste à privilégier. Vous pouvez vous référer à nos tutos sur ce sujet pour vous aider.
Enfin, la démonétisation de l’épargne est un levier majeur à privilégier. On pense particulièrement à l’investissement immobilier, qui permettra de constituer un patrimoine non financier plus facile à protéger contre les immixtions de la banque centrale.
Quant à l’expatriation, il est encore trop tôt pour savoir quel pays permettra réellement d’échapper aux monnaies numériques des banques centrales qui sont en gestation.
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« Quant à l’expatriation, il est encore trop tôt pour savoir quel pays permettra réellement d’échapper aux monnaies numériques des banques centrales qui sont en gestation. »
OU ? OU ? OU?
…si impossible alors il faut vraiment tout faire pour les virer.
Il reste le troc sans numérique…
Les banques centrales n’aiment pas la concurrence. Qu’est-ce qui empêchera le moment venu d’interdire l’échange des cryptomonnaies sur Internet ? Pour l’or, l’achat n’étant pas anonyme, la situation n’est pas beaucoup plus brillante.