Rappelant furieusement la solution apportée par la Hongrie illibérale au problème tsigane, la réforme du RSA dans le cadre de France Travail pointe vers un mode de gestion du sous-homme qui ne s’embarrassera plus de détails ethniques.
Mis en œuvre au cours de la dernière décennie, le programme des « Travaux d’intérêt commun » (Közmunkák) du régime de Viktor Orbán est généralement considéré comme un succès par les partisans de sa majorité illibérale, et même l’opposition de gauche le critique plus rarement que d’autres aspects de sa gouvernance.
Pour une raison aussi simple qu’inavouable : il tendait moins à résorber le véritable chômage (depuis longtemps tombé à zéro chez les citoyens d’ethnie hongroise) qu’à régler le « problème tsigane » – c’est-à-dire la situation désastreuse des roms du monde rural, chez lesquels les maigres subsides de l’Etat hongrois s’étaient transformés en carburant d’un mode vie fondé sur l’alcoolisme et la délinquance.
Comparaison n’est pas raison, mais le fait est que le regard que la Macronie porte sur les gens qui ne sont rien – en général blancs dans la France périphérique actuelle – est assez proche de celui que la Hongrie urbaine porte sur ces tsiganes des villages.
Arbeit macht frei !
Car ce qu’on peut lire en creux dans les odes entonnées à la gloire de leur idole par les chantres médiatiques du mari de Brigitte – plus jeune, plus beau, plus diplômé que vous, et c’est ce qui explique que vous le jalousiez –, c’est un racisme de classe bien souvent plus brutal que la perception parfois assez empathique des communautés rom dans le monde hongrois. Un peu arriérés, les tsiganes y sont néanmoins célébrés comme conservateurs de traditions hongroises, à travers, notamment, l’art du violon ou de la vannerie.
Cette empathie fait défaut au discours macroniste, qui rappelle davantage la perception nazie du sous-homme : de cet antivax qu’il est légitime d’emmerder, tant il entrave le progrès historique d’une communauté qui, comme elle refuse désormais toute identité nationale, n’est plus soumise à aucun frein dans l’expression d’un eugénisme postmoderne dont la mise au pilori des non-injectés a montré toute la glaçante inhumanité.
Il était donc inévitable que cette philanthropie progressiste se mette, tôt ou tard, à rêver de mettre ces sans-dents – qui ne méritent pas mieux que l’assistanat à perpétuité – au travail. Car on le sait bien : le travail libère.
Comparaison n’est pas raison, en effet.
Ce “débat” de faire travailler les rmistes pose plusieurs problèmes :
1- à quel taux horaire ???
le méchant patron doit payer le smic + les cp + les outils + divers
2- quel travail ??
le travail se décrète ???
les fonctionnaires vont être propulsés “employeur cadre” du jour au lendemain ?
Eux qui sont extraits du travail concurrentiel productif vont donc “créer” des postes ???
Les bénéficiaires du RSA n’ont absolument aucun rapport avec une quelconque minorité ethnique. Ils constituent un marais informe où l’on trouve des situations individuelles tellement différentes que ça n’a absolument aucun sens de prétendre régler le problème globalement.
La seule politique positive possible consiste à décharger intégralement le travail humain du fardeau du financement de la protection sociale. Aujourd’hui les cotisants sont une minorité des bénéficiaires de cette protection; il n’y a qu’une méthode pour garantir que tout le monde participe à ce financement, c’est de l’asseoir sur la consommation.
Problème: la gôôôche a décrété que c’est socialement injuste.
Mais que les salariés financent la protection sociale de toute la population, y compris ceux qui vivent (parfois très bien) des aides, ça c’est juste pour la gôôôche.
Il faut bien admettre que c’est le gros de sa clientèle électorale.
On détruit l’économie du pays tout en prétendant le réindustrialiser, on massacre l’entrepreneur de fiscalité, de législations ubuesques, de charges douteuses et de concurrences déloyales et on prétend créer de l’emploi. Mais si les français ne travaillent pas, c’est que ce sont des fainéants, effectivement ça sent le camp de travail avec barbelés et miradors.
Pas seulement les gitans hongrois, parlez plutôt de toutes l’Europe. Dans les pays de l’est, il vont balayer les trottoirs pour amélioré les fin du mois et ce ne pas obligatoire. Par contre les gitans français ont reçu des des caravanes derniers cri, tiré par des Mercedes, sûrement financé par l’état. En Suisse ils vont être expulsé des terrains des agriculteurs lassant des dégâts dizaines de milliers Sfr et les excréments autour. Et la meilleure a la fin, Espagne ou ils reçoivent des baraquements bas que après quelques années le bulldozers chargent tous pour être détruit. Les quartiers en constructions avant d’être rendu aux propriétaires ses font dévalisé et ils revendent les frigos, lavabos cuisiniers à l’entrée de leurs campements ou devant certains bistrots…