Casserolades : « que l’Élysée nous fournisse des boules Quies ! » par Modeste Schwartz

La grogne sociale ? Une jacquerie, une passade, ça leur passera ! Dans Gala, découvrez comment vos saigneurs et maîtres comptent s’arranger pour ne pas trop se laisser emmerder par votre crise adolescente de gens qui ne sont rien et frappent sur des casseroles.

Casseroles à la main, les manifestants attendent Emmanuel Macron à proximité de Vendôme dans le Loir-et-Cher pic.twitter.com/qeE0GPATh9

— BFMTV (@BFMTV) April 25, 2023

Perçue par certains comme un crépuscule des dieux macroniens, par d’autres comme un non-événement (et le RN avait piscine), la « crise des retraites » aura au moins permis de vérifier la réussite du projet « européen » (comprendre : mondialiste) de suppression de la conscience politique du peuple français.

En quelques décennies de féminisation du politique et d’injections massives de moraline, le dialogue d’un peuple et d’une élite de gouvernement a été avantageusement (pour Davos) remplacé par la coexistence – parfois problématique – d’une population et d’une gouvernance : un face-à-face qui, somme toute, relève plutôt de la zoologie que de l’Histoire.

Deux sous-espèces de mammifères plus ou moins injectés se font face. La sous espèce dominée, de temps en temps, devient agressive et bruyante, troublant par des casserolades les parades nuptiales (aussi connues sous le nom de « déplacements sur le territoire ») de la sous-espèce dominante (« Macronie »).

La démocratie, simple friture sur la ligne de Davos

Cette dernière dispose d’ailleurs même de son bulletin paroissial/spéciste, Gala, dans lequel les collaborateurs du cabinet Borne exposent leur « astuces » (sic) anti-casserolade sur le ton, à la fois complice et malin, qu’adopterait probablement Brigitte pour nous y confier ses recettes de beauté, ou Stéphane Bern pour nous faire profiter de ses trucs virilité : portes dérobées, changements de dernière minute, boules Quies.

Avant la féminisation, nous étions une nation constituée de citoyens : nous sommes désormais un essaim d’insectes bourdonnant, une simple nuisance sonore aux oreilles de la Caste.

La phrase « que l’Élysée nous fournisse des boules Quies ! » mérite d’ailleurs de passer à la postérité pour d’autres raisons aussi : s’adressant directement à Jupiter sans perdre de temps avec son ange Borné, les « débiles » avouent l’essence de l’hyperprésidence (créée par Sarko, puis perfectionnée par le mari de Brigitte), avec cette spontanéité des enfants, de la bouche desquels, même en Macronie, sort toujours – entre autres – la vérité. C’est dire l’impact qu’on peut attendre du remplacement de l’avatar Borne par n’importe quel autre hologramme macronien (Philippe, Véran ou Denormandie)…