A Genève, la semaine dernière, les autorités russes déclaraient leur amour à l’OMS, en dépit de ses rebuffades, et chantaient les louanges de la Chine. Cette même OMS, en revanche, dans les publications qu’elle consacre à son splendide traité pandémique en préparation, se rapproche dangereusement des thèses alter-covidistes de « l’origine artificielle ». Décryptage.
Financée par la Chine, l’OMS, bien ingrate, reproche en effet à cette dernière « de ne pas divulguer des données cliniques (…) qui pourraient contenir des indices concernant l’origine du virus ». Mais d’où vient la soudaine passion de l’OMS pour « l’origine » (sous-entendu : artificielle) du virus qui n’a provoqué aucune pandémie en 2020 ?
De toute évidence, l’intensification, dans la plupart des pays occidentaux (hors la pseudo-monarchie française) du mécontentement lié aux effets dits secondaires des injections amène le petit personnel de Bill Gates à reconsidérer les vertus longtemps méconnues de la « solution » dont Trump a été le pionnier : l’alter-covidisme, qui donne aux occidentaux l’opportunité d’une fausse sortie du covidisme – sans reconnaître leur crédulité face au mirage d’une pandémie imaginaire, et en remplaçant la nécessaire autocritique par 5 minutes quotidiennes de haine de la Chine.
Finalement, il est tout de même plus indolore de s’exciter sur ce qui a pu ou n’a pas pu sortir de tel ou tel labo de Wuhan que d’admettre qu’on est depuis longtemps l’esclave du dispositif de manipulation cathodique installé sur le buffet du salon, en face du canapé.
Daron chinois, rival occidental, suiveurs moscovites
Voilà néanmoins un luxe que la Russie – largement vassalisée par Pékin grâce à sa géniale idée de février 2022 – ne peut plus se permettre. A la 76e Assemblée mondiale de la Santé (qui s’est tenue la semaine dernière à Genève), l’adjoint du covidiste en chef Mikhaïl Murachko, tout en se plaignant de la fermeture de certains se(r)vices moscovites de l’OMS, a déclaré :
« Nous saluons tout particulièrement le travail de la République Populaire de Chine en vue d’une réponse rapide et efficace à la pandémie et d’une assistance à grande échelle aux États qui en ont besoin. »
Il est vrai que ce « travail » – aussi bien dans mon interprétation des faits (et celle de Pierre Chaillot) que dans celle des alter-covidistes – a, en 2021, permis en Russie une réduction de population dépassant le million – exploit sans précédent depuis 1945.
L’analyse de P. Chaillot est qu’il n’y a pas eu de pandémie parce qu’on n’observe pas de décrochage démographique. S’il y a eu réduction de 1 million de la population russe, il me semble que cela infirme cette analyse plutôt que cela ne la confirme. Et si vous estimez que cette catastrophe démographique est due non au COVID mais à son traitement par les autorités russes, il faudrait dire pourquoi.
https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/04/24/covidisme-russe-sortie-dorbite-pour-spoutnik-v-par-modeste-schwartz/
Une arme biologique peu efficace mais détournée frauduleusement par Bancel&KillBill, son antidote improbable inutile-dangereux-létal et la peur panique mondiale : dans l’Empire US étendu à ses colonies (1,8 milliards de corps-et-âmes) et dans l’Empire chinois (qui redoutait une attaque bio critique menée par les USA.
Tout ce petit monde se retrouve effectivement à Genève pour jouer à Casino Royale ! pour un poker menteur inédit dont l’enjeu n’est pas sanitaire, alimentaire ou climatique : il s’agit de consacrer le passage des Cartes géographiques aux vrais Territoires (style : ambiance houellebecquienne dépressionnique) pour une cyber-gouvernance bicéphale (KillBill&Bancel transhumanistes versus Chine xijinpingouine crédito-socio-industrielle) …
Or, de ces 2 têtes ne peut en subsister qu’une ! Bonjour la déchirure qui viendra tôt et sera dantesque : souvenons-nous de ce qu’il advint vite du pacte germano-soviétique …