En pleine négociation de son virage néo-conservateur dans l’hexagone, Macron peut bien se payer une virée chez une cheffe de gouvernement « d’extrême-droite ».
Les coryphées français du mondialisme de droite ont eu la dent dure avec la Meloni, quand il s’est avéré qu’elle n’avait (ô surprise !) aucune intention de tenir un iota des promesses de sa campagne anti-immigration.
Pourtant, les Italiens qu’elle a de la sorte cocufiés ne grimpent pas aux murs et n’envahissent pas le Parlement. Ce qui était tout aussi prévisible, étant donné que leur réponse spécifique aux progrès de la mise en servage oligarchique n’est pas d’ordre politico-idéologique, mais pragmatique : ce n’est pas le souverainisme, mais la fraude.
En ce sens, c’est justement parce qu’elle est issue d’un parti « postfasciste » (Fratelli d’Italia) qui assume l’héritage mussolinien que Giorgia Meloni a un coup d’avance sur la Macronie, laquelle en est encore à négocier son virage pseudo-frontiste : Mussolini, après tout, était un espion britannique – un leader révolutionnaire à la mesure des ambitions réelles d’un peuple italien devenu post-historique bien avant la masse de grognards/poilus cocus connue sous le nom de nation française.
Une Giorgia peut cacher un autre Giorgio
Probablement conscient de ce léger retard, le mari de Brigitte s’emploie à rattraper le temps perdu en matière de fondu au brun de son fascisme (davosien) gris : non seulement il se paie des tête-à-tête à l’impromptu avec cette milth que sa propre presse aux ordres, il y a encore deux ans, trempait à l’envi dans les heures les plus sombres – mais le prétexte officiel du déplacement en marge duquel cette rencontre a eu lieu n’est autre que l’enterrement de l’ancien président Giorgio Napolitano… qui avait commencé sa carrière chez les fascistes, avant de passer à l’antithèse communiste, pour enfin se rallier à la synthèse bruxelloise de l’étatisme autoritaire (mais antiraciste !).
Et Dieu Kissinger sait s’il va en falloir, de la vaseline rhétorique brunâtre comme la laïcité d’Attaltürk, pour faire passer la pilule qu’on nous enveloppe à Lampedusa. Car l’Italie, n’a, dans ce plan magistral, qu’un rôle de sas : une fois que les « exilés » (dixit le JDD !) ont pris pied sur le sol italien, on ne dit plus « africanisation de l’Europe », mais « solidarité avec nos frères italiens ». Frères en Europe ! Frères en Davos !
Financée par l’Aspen Institute de Rockfeller, la candidate Meloni aurait dû mettre la puce à l’oreille des futurs cocus fiers de l’être. Les explications d’Éric sur le pragmatisme économique barbie Italia ne changeront rien à l’affaire.
Vous avez parfaitement raison. Meloni fut une admiratrice de Mussolini quand elle était très jeune et elle ne l’est plus depuis longtemps. Mussolini était socialiste en 1914 mais il ne l’était plus en 1922….Les gens sont souvent amenés à réviser leurs opinions. Elle n’est donc plus fasciste mais néo-conservatrice à la mode Aspen et ce néo-conservatisme tyrannique n’a rien à voir avec le fascisme. Le fascisme était tyrannique mais toutes les tyrannies ne sont pas fascistes. La tyrannie qui s’installe en Occident est libérale. L’oligarchie libérale est tellement certaine de détenir la seule et unique Vérité (individualisme, mondialisme, « sans-frontiérisme »……..) qu’elle en est venue à imposer ses lumières par la contrainte, pour le bien des gens concernés bien sûr; comme en Union soviétique. Désigner comme fasciste une famille politique totalement étrangère à l’idéologie fasciste (mussolinienne) empêche de comprendre de quoi il retourne. Certains ont parlé de fascisme vert (islamiste en fait), de fascisme vert-rouge (écologiste) et même d’un fascisme rouge pour désigner le communisme ! Ces appellations ne font pas avancer d’un iota la compréhension des choses, bien au contraire.
L’observation de MS est exacte , la réponse du peuple italien à leur mise en servage oligarchique n’est pas comme les français de grimper au mur mais c’est la fraude. J’ai observé la même réponse d’une certaine catégorie de français face à la vaccination obligatoire, les fausses vaccinations ( payantes ou bénévoles) qui permettaient d’obtenir le passe sanitaire pour se déplacer ou/et travailler, dans le cadre de ma profession quand une personne me faisait cette confidence, je lui disais qu’elle avait bien fait , que les persécutés lors de la seconde guerre mondiale avaient raison de « frauder » en se procurant de faux papiers.