En lisant le rapport de la Cour des Comptes sur le Fonds Marianne, plusieurs questions explosives viennent à l’esprit. Fin 2020, le CIPDR dont elle a la charge décide en effet de créer une nouvelle entité : l’Unité de Contre-Discours Républicain, l’UCDR, dont on commence à comprendre le vrai rôle durant la crise du COVID… Loin de la lutte contre l’islamisme, qui apparait comme le parent pauvre de ce ministère, l’UCDR, fortement dotée en effectifs, semble surtout s’être occupée de « contrer » les complotistes notamment par les techniques d’infiltration cognitive que nous évoquons souvent dans nos colonnes. Mais l’opacité règne encore sur les détails.
Il faut absolument lire le rapport de la cour des comptes sur le Fonds Marianne, et plus largement sur le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, pour comprendre quelle dérive s’est emparée de l’Etat au moment du COVID… et probablement sans retour possible. Officiellement en charge de la lutte contre l’islamisme, tout particulièrement après l’assassinat de Samuel Paty, on découvre progressivement que l’essentiel des fonds confiés à cette administration a servi à lutter contre le prétendu complotisme au moment du COVID.
On reprendra ici quelques éléments du rapport :
Autrement dit, fin 2020, au moment où le vaccin débarque dans le paysage médiatique, Marlène Schiappa crée l’unité de contre-discours républicain. Initialement on y trouve six agents, dont trois gendarmes… directement placés sous le contrôle des plus hautes instances de cette administration. Deux ans plus tard, les effectifs sont montés à 17 agents.
Si l’on comprend bien le propos de la Cour des Comptes, une unité de trois agents est chargée de repérer les contenus mensongers. Ce pôle « est en train d’étendre son action au complotisme ». quand cette extension a-t-elle commencé ? L’histoire le dira un jour, mais nous répétons notre conviction que, lorsque le fonds Marianne a financé Conspiracy Watch, c’est-à-dire en 2021, l’objet était bien de lutter contre le complotisme et non contre l’islamisme.
Trois autres pôles sont chargés de pratiquer l’infiltration cognitive que nos lecteurs connaissent bien. Un pôle est chargé de forger des éléments de langage. Un autre pôle est chargé de les mettre en forme. Un dernier pôle les diffuse sur les réseaux sociaux. On retrouve ici les étapes de l’infiltration cognitive qui découle des théories de Cass Sunstein et de quelques autres.
Comme le montrent es chiffres diffusés par la Cour des Comptes, cette opération est grande consommatrice de main-d’oeuvre :
On notera, pour illustrer la militarisation de l’information dont le CIDR est un acteur éminent en France, la présence forte d’officiers dans les bureaux.
Nous ne sommes pas encore au bout des révélations sur le rôle de cette structure, ni sur les différents pans de la stratégie d’infiltration cognitive déployée par le gouvernement depuis l’arrivée du COVID. Nous restons notamment persuadés qu’une partie des marchés publics accordés à Mc Kinsey et à Accenture pour déployer le vaccin en France a servi à financer une opposition contrôlée, voire suscitée… Mais ces révélations-là sont encore à venir.
Dans la nouvelle guerre de la caste contre les peuples, le principal champ de bataille, ce sont les cerveaux. Ça a d’ailleurs été théorisé par l’armée américaine.
Guerre de cinquième génération.
Il est intéressant de voir comment Internet qui a été un formidable courant de liberté de l’information est progressivement mis sous le contrôle de l’Etat. ARISTOTE nous a toujours dit que contrôler le Logos c’est contrôler le Cratos.