La CIJ, consultée, vient de rappeler le droit international concernant les territoires occupés illégalement par Israël depuis bientôt soixante ans – après la Guerre des Six Jours de juin 1967. Les médias de l’establishment en font un événement sensationnel. Constatons que ce qui est devenu révolutionnaire en Occident, c’est le rappel du droit!
LIRE ICI: le résumé de l’avis consultatif sur les Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est https://t.co/wXTuuIgw68 pic.twitter.com/GESFQS5uqS
— CIJ_ICJ (@CIJ_ICJ) July 19, 2024
Prenez le temps de lire le résumé de l’avis rendu par la Cour Internationale de Justice, suite à la demande de l’Assemblée Générale des Nations Unies concernant le statut des territoires occupés par Israël en juin 1967.
Avant l’avis, on trouve un long rappel de ce qu’il y a dans les résolutions de l’ONU depuis 1947 à propos d’Israël et de la Palestine.
Le rappel au droit est révolutionnaire
Rien de nouveau diront, à juste titre, ceux qui connaissent le droit international. Mais les Etats-Unis, avant et après les accords d’Oslo, ont soutenu l’idée que les résolutions de l’ONU concernant Israël pouvaient être ignorées, voire piétinées.
Voilà pourquoi le rappel au droit de la CIJ est important. Il est visiblement révolutionnaire pour les médias subventionnés, qui avalent goulument depuis octobre les narratifs de l’armée israélienne.
La Cour rappelle par exemple que Gaza est toujours, juridiquement, un territoire illégalement occupé par Israël. Le fait que l’armée israélienne ait retiré ses troupes en 2007 ne change rien. La Cour n’a pas encore répondu à la question du “génocide” des Palestiniens de Gaza. Mais elle rappelle le contexte.
La position des Etats-Unis et d’Israël – de la légitimation du bombardement des civils au refus de faire appliquer le droit pour reconnaître un Etat palestinien – est de moins en moins défendable.
CONSEILS EN PATRIMOINE
« Nous contrôlons les Etats-Unis et les Américains le savent. » (B. Netanyahou)