La Chine a une stratégie face à la Guerre d’Ukraine. Si les dirigeants américains et européens avaient pris au sérieux la déclaration conjointe du 4 février 2022, publiée par Vladimir Poutine et Xi Jinping, elles auraient été en mesure d’anticiper tout ce qui a suivi: le soutien chinois à l’économie russe; la reconnaissance par la Chine d’une équivalence entre le sujet de l’Ukraine et celui de Taïwan; l’engagement de la Chine pour une paix “westphalienne” en Europe orientale; et, surtout, la création d’un pôle militaire sino-russe qui contrebalance la menace américaine d’une extension de l’OTAN en Asie.
On se rappelle comment, au début des années 1970, Richard Nixon décida de suivre les traces du Général de Gaulle et de reconnaître la Chine populaire. Le raisonnement de Henry Kissinger, Conseiller à la Sécurité Nationale du président – et qui serait plus tard son Secrétaire d’Etat – était le suivant: dans le triangle Washington/Moscou Pékin, la première ne devait jamais se retrouver dans une situation ou les deux autres s’allient contre elle.
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Merci pour cette brillante analyse.
C’est un lieu commun chez les gens qui se piquent de stratégie de dire que l’Orient russe est menacé par la Chine. Vous avez raison de rappeler que la Chine est allergique à la guerre !
Il est possible qu’un jour prochain l’excédent de population chinoise participe au développement de cette région, mais cela se fera pacifiquement, dans le cadre d’accords mutuels.
Merci pour cette analyse pertinente qui s’appuie sur le temps long du déroulement des événements.
Merci pour cette analyse. Il y a un sujet connexe que j’aimerai porter à l’attention des lecteurs du Courrier, et en particulier à celle d’Edouard.
Il s’agit de l’articulation entre developpement de l’Intelligence Artificielle (IA) dans tous les domaines de la vie quotidienne, de l’économie, et aussi, de la guerre en Ukraine, peut être à Gaza également.
L’IA dans son developpement technique actuel permet de projeter le futur (dans les termes que l’on veut bien lui specifier, volumes, résultats, population etc…) avec un degré de précision qui dépend essenciellement de deux points: (1) volume et qualité des données disponibles et (2) une plateforme logicielle basée sur des algorithmes qui veulent reproduir le fonctionnement des neuronnes et permettent d’automatiser les taches simples et repetitive efficacement, optimiser en permanence les processus de fabrication (de données, de biens et services plus generalement), et souvent de prévoir le futur immédiat (est capable de finir une phrase dans une syntaxe parfaite, de deviner la fin d’une histoire etc..)
Je m’interroge sur la competition non décrite par les media entre les géant de l’IA dans le monde, qui travaillent sur les algorithmes essenciellement que sont les Chinois (avec des entreprises comme Tencent, ou Wuawei et un ecosysteme d’entreprises associées) et les Americains avec les géants que l’on connait et la silicon valley.
En effet, si les Algorithmes sont le fuits de recherches et d’intelligence de laboratoires, les données sont le nerf de la guerre, au sens propre. Et j’emet l’hypothese que la guerre en Ukraine, menée par les Otano-Keviens ont parmi les objectifs non cités, la récolte de données réelles de situations de guerre de contact afin de rendre une armée de robots en fabrication redoutable d’efficacité (dans les domaines Espace, Air, Mer, Terre). Pour le dire simplement, j’emets l’hypothese que la guerre actuelle, avec une defaite prévisible du camps Otanien, au prix de la population masculine Ukrainienne a parmi ses objectifs celui de la collecte de données réelles permettant aux moteurs d’IA de faire la différence dans le cadre d’une guerre symétrique. Et mon avis est que les Russes et les Chinois coopérent également dans ce domaine, et ce a toute vitesse. Je ne parle pas du retard sidéral de la France t de l’Europe dans ce domaine. (sur les points algorithmique et collecte de donées)
Egalement, j’émets l’hypothese que la guerre à Gaza ait le même objectif dans une guerre asymétrique, et que les Israéliens soit le bras armé des USA pour collecter des données afin de préparer des containers de données de guerre asymétrique, pour alimenter des algorithmes, futurs cerveaux de robots specialisés.
L’hypothese que j’emets sur cette chasse a la donnée dans le domaine militaire se base sur mon observation de ce qui se passe dans le domaine civil, et de ce que je pense qu’il se ^passe aussi, dans le domaine militaire, mais dont je ne trouve aucun analyste qui en parle
Qu’en pensez vous?
Oui, c’est ce que je pense depuis longtemps.
Et peut-être aussi pour comprendre comment fonctionnent les armes hypersoniques russes.