Si la campagne présidentielle aux USA supplante tous les autres événements qui se passent sur la planète en ce moment. En parallèle, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) continue d’affoler l’opinion publique avec la variole du singe. Son objectif : faire peur aux citoyens et les amener à la vaccination . Le 24 octobre 2024, elle a annoncé une nouvelle mesure de lutte contre la propagation du mpox. Face à la propagation de cette maladie simienne, habillé d’un discours bienveillant, l’OMS a activé pour la première fois le Corps mondial d’urgence sanitaire (GHEC) afin d’apporter une réponse rapide à l’épidémie.
L’épidémie de Mpox en Afrique a débuté en République démocratique du Congo. Puis, elle s’est propagée aux pays voisins. Plus de 15.600 cas ont été signalés cette année et 537 décès enregistrés. Face à cette recrudescence des cas de mpox en Afrique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché pour la première fois le Global Health Emergency Corps (GHEC), son dispositif mondial d’urgence sanitaire.
Le GHEC activé
L’agence de la santé des Nations Unies a créé cette entité en 2023 afin de remédier aux problèmes soulevés pendant la lutte contre le Covid-19. Le GHEC est une initiative mondiale unifiée, dont le rôle consiste à « garantir des actions rapides en cas d’urgence sanitaire ».
Le GHEC fournit aux pays touchés une expertise essentielle dans plusieurs domaines :
- Détection des cas et recherche des contacts pour contenir l’épidémie,
- Vaccination ciblée des populations les plus à risque,
- Soins cliniques adaptés et suivi des patients en quarantaine,
- Prévention des infections à travers des mesures d’hygiène renforcées,
- Engagement communautaire pour sensibiliser et informer sur les gestes barrières,
- Logistique pour acheminer les ressources et équipements nécessaires.
La première mission du GHEC
Le Dr Mike Ryan, directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’OMS, a souligné l’importance de cette activation du GHEC :« Le GHEC renforce la capacité des nombreux intervenants efficaces aux niveaux national et régional »
Notons que le virus responsable du Mpox, le MPXV, se transmet par contact étroit. Les premiers symptômes vont apparaître au cours des 21 jours qui ont suivi l’infection. Ils incluent la fièvre, les maux de tête, la fatigue, les maux de dos, les ganglions lymphatiques enflés et l’éruption cutanée.
Selon l’OMS, les pays africains, fortement touchés par le mpox, peinent à obtenir les vaccins nécessaires en raison de leur coût élevé. En réponse à cette crise, le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a accéléré la mise en place d’une « liste des utilisations d’urgence » pour les vaccins contre le mpox. Pour mettre fin à l’épidémie, comme avec le COVID, les autorités sanitaires se préparent déjà à vacciner l’ensemble de la population.
La population africaine est visée: elle a largement échappé aux injections Covid…