L’imposture des politiques sanitaires menées durant la crise COVID est révélée peu à peuau grand jour. En Australie, un panel d’experts, dirigé par l’ancienne haute fonctionnaire Robyn Kruk, a révélé que la gestion de la pandémie de COVID-19 a laissé des traces profondes sur la confiance des citoyens envers la science et les institutions politiques. Ce rapport, publié le 29 octobre et détaillé sur près de 900 pages, souligne la nécessité de renforcer cette confiance pour une meilleure préparation aux crises futures.
Un groupe d’experts australiens a publié un rapport sur la réponse nationale à la pandémie le 29 octobre. Ils ont indiqué dans le document que la confiance du public est essentielle au succès de la lutte contre une éventuelle prochaine pandémie.
Un rapport affirmant l’importance de la confiance du public dans la science et la politique
Un panel dirigé par le haut fonctionnaire à la retraite Robyn Kruk a mené une étude approfondie sur la réponse nationale à la pandémie. Le groupe d’experts a rédigé un rapport d’environ 900 pages sous la demande du gouvernement fédéral. Le document a été publié le 29 octobre dernier.
L’analyse du panel montre que la réponse initiale à la COVID-19 a fragilisé la confiance publique. Plusieurs facteurs ont contribué à cette érosion : manque de coordination entre les États, déficits en équipements médicaux, gestion des quarantaines, et difficulté à intégrer rapidement les données nécessaires à une prise de décision éclairée. « Les stocks d’équipements médicaux et de protection, les systèmes de surveillance, les tests et le traçage… tout devait être amélioré ou étendu en pleine crise », indique le rapport, soulignant des failles structurelles dans la capacité de réponse.
La pandémie a mis à mal la population, les systèmes de santé, l’économie du pays et les diverses institutions selon les experts. La confiance du public dans la science et la politique a été érodée. Sa restauration est la clé pour améliorer et faire réussir la réponse à la lutte contre les prochaines pandémies.
De nouvelles recommandations
Pour remédier à ces faiblesses, le rapport recommande de nouvelles approches de gestion, telles que l’établissement d’un nouveau Centre australien de lutte contre les maladies. Ce centre jouerait un rôle central dans l’utilisation des données de santé pour soutenir les décisions politiques. Afin de mieux anticiper les crises sanitaires, le rapport préconise aussi des examens biennaux de la préparation pandémique. Ces revues permettraient de cartographier les capacités de réponse, et de maintenir les infrastructures nécessaires pour le partage de données, les essais, et l’évaluation rapide des interventions en temps réel.
Dans le document de 900 pages, il a été indiqué que l’Australie devrait effectuer des évaluations biennales de sa « préparation globale à une pandémie ».
Les experts proposent aussi l’amélioration du plan de gestion des futures pandémies. Ils soutiennent les initiatives du Commonwealth en matière de recherche et de technologie, comme l’investissement dans la fabrication de vaccins, le développement de nouveaux traitements et le partage de données. Bien que les effets secondaires de la vaccination Covid soient particulièrement à risque, les autorités sanitaires continuent leur politique sanitaire qui repose sur le déni de réalité.
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
Un citoyen devrait être naturellement méfiant vis-à-vis du pouvoir.
C’est la confiance aveugle, résultat du machiavélisme dans les démocraties, qui n’est pas normale.