Durant la crise COVID, selon certaines études, les populations atteintes de diabète, d’hypertension, de maladies cardiovasculaires, de cancer… étaient particulièrement vulnérables aux complications graves de la maladie. Pour accélérer la vaccination, selon la bureaucratie sanitaire mondiale, les patients présentant ces pathologies sont reconnus comme vulnérables au Covid-19. Pourtant une nouvelle étude révèle que le virus SARS-CoV-2 pourrait déclencher des réponses immunitaires favorisant la lutte contre le cancer. L’étude a révélé que certains patients atteints de cancer ont constaté un ralentissement de la progression de leur maladie après avoir été infectés par le virus.
Durant la crise du COVID, pour favoriser le vaccin, le narratif était que les patients atteints de cancer font partie des personnes vulnérables qui présenteraient un risque élevé de développer la forme grave du Covid-19. Souffrir d’une comorbidité pouvait accroître fortement le risque de complications graves, d’hospitalisation ou de décès. A travers des observations cliniques étonnantes, des médecins ont constaté que le COVID pourrait avoir des bienfaits pour les personnes atteintes du cancer. En effet, le Covid-19 a généré un rétrécissement de la tumeur maligne ou un ralentissement de son développement. Davantage , on voit bien: ce qui se présentait comme “scientifique” n’est en fait qu’une politisation des politiques sanitaires!
Un effet du Covid-19 sur le cancer
En règle générale, elles sont censées parcourir la circulation sanguine et alerter les autres cellules immunitaires de la présence de corps étrangers ou d’agents pathogènes au sein de l’organisme.
Pendant la pandémie, des médecins ont en effet constaté que chez les personnes souffrant de cancer, qui tombent gravement malades à cause du Covid-19, la tumeur s’est rétrécie ou s’est développée plus lentement.
Cette curiosité médicale a poussé le Dr. Ankit Bharat et son équipe de l’Université Northwestern à mener une étude approfondie sur l’effet du SARS-CoV-2 sur les cellules immunitaires et leur potentiel à combattre le cancer.
Le chef du service de chirurgie thoracique de l’université Northwestern, le Dr Ankit Bharat, et son équipe ont été surpris par ce résultat. « Qu’est-ce qui s’est passé ? », se sont-ils demandés.
Bharat et son équipe ont combiné des cellules humaines et des modèles animaux pour réaliser les travaux. Ils ont remarqué que la présence du virus du Covid-19 a modifié l’action des cellules immunitaires nommées monocytes chez les personnes atteintes du cancer. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans le Journal of Clinical Investigation le 15 novembre 2024.
Les monocytes, des cellules du système immunitaire, jouent un rôle essentiel dans la détection et la lutte contre les pathogènes et les cellules anormales. En situation normale, certains monocytes aident à attirer des cellules tueuses vers les tumeurs pour les détruire, tandis que d’autres peuvent être détournés par les cellules cancéreuses, créant une « forteresse immunitaire » qui protège la tumeur des attaques.
Selon Bharat, « ils se ressemblent et sont toujours recrutés sur les sites tumoraux, mais au lieu de protéger les cellules cancéreuses, ils commencent à amener des cellules tueuses naturelles spécifiques, qui sont les principales cellules de l’organisme qui tuent le cancer, sur ces sites tumoraux ». Toutefois, l’étude de Bharat a révélé qu’une infection par le COVID-19 modifie l’action de ces monocytes. Lorsqu’ils sont exposés au virus, les monocytes semblent retourner à leur mission originelle de défense et deviennent capables d’attirer les cellules tueuses naturelles, qui sont responsables de l’élimination des cellules cancéreuses.
Rôle crucial des monocytes et réponse modifiée par le virus
Selon le Dr Bharat, cette découverte est très intéressante, car on peut la confirmer par des études humaines, on détient une chance de contrôler le cancer ou d’éviter son développement. Notons que le professeur l’université Northwestern a analysé le récepteur des monocytes auxquels le SARS-CoV-2 s’est fixé. En approfondissant les mécanismes d’action, l’équipe a identifié un composé appelé muramyl dipeptide (MDP) qui mime l’effet du SARS-CoV-2 sur les monocytes.
Chez des souris porteuses de cancers humains (sein, colon, poumon et mélanome), l’administration de MDP a permis de réduire les tumeurs de 60 à 70 %. Bharat a déclaré que ces résultats ouvrent la voie à des recherches sur l’utilisation potentielle du MDP comme traitement anticancéreux, notamment pour les cancers avancés (stade 4). Le mécanisme d’action indépendant des cellules T, souvent ciblées par les immunothérapies traditionnelles, pourrait compléter et renforcer les traitements existants, d’autant plus que les cancers développent fréquemment une résistance à ces thérapies.
Bien entendu, on doit encore mener des études rigoureuses pour vérifier si cela pourrait marcher chez les humains. Le Dr Bharat a également indiqué que les monocytes pourraient renforcer la réponse de l’organisme aux autres traitements du cancer, notamment l’immunothérapie. L’étude a également montré que les essais effectués avec d’autres virus à ARN, tels que la grippe et la parainfluenza, n’ont pas déclenché la même réponse des monocytes.
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