A la veille de l’effondrement militaire de l’Ukraine, nous pouvons tenter de résumer quelques leçons de cette guerre, à la fois de haute intensité et de haute retenue – les Russes en effet ont retenu leurs coups pour ne pas détruire un pays dont ils revendiquent la possession de sa partie orientale, pour des raisons historiques que nous avons déjà développées.
Dans l’histoire moderne, soit depuis le XVe siècle, trois armes se sont disputé successivement la prépondérance sur le champ de bataille : l’artillerie, la cavalerie et l’infanterie. La maitrise du ciel a pu jouer un rôle essentiel sous la Deuxième guerre mondiale, mais elle n’a servi à rien ailleurs, comme au Vietnam. L’infanterie a longtemps été la reine, mais actuellement, il semble que l’artillerie soit de nature à clouer au sol les fantassins. Par artillerie, j’entends aussi bien les bouches à feu et les missiles que les drones : l’ensemble est responsable de 80% des pertes.
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