Pour éviter un effondrement de l’hôpital durant la semaine des vacances, Martin Hirsch, directeur général de l’APHP, propose de racheter les vacances des soignants pour un montant de 2 000 euros. Le gouvernement propose donc des indemnités pour dissimuler la désorganisation structurelle des soins qu'il a lui-même créé.
« 10 jours de vacances = 2 000 euros »
Face à l’afflux de malades du Covid-19 à l’hôpital, l’objectif de Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), est d’inciter les soignants à décaler leur semaine de vacances contre rémunération, tel qu’il l’a détaillé sur RTL, ce lundi matin.
Pour éviter un effondrement de l’hôpital durant la semaine des vacances, l’Etat propose donc de racheter les vacances des soignants pour un montant de 2 000 euros.
Le gouvernement ne lésine plus sur les moyens pour éviter, à tout prix, un effondrement de l’hôpital public
« On propose à une infirmière : on ne va pas vous forcer. Si vous pensez qu’il faut que vous preniez la semaine de vacances, vous allez prendre la semaine de vacances. En revanche, on peut vous proposer si vous êtes d’accord pour la décaler de vous la racheter : 10 jours 2 000 euros » a indiqué M.Hirsch
Ainsi, l’AP-HP propose de racheter directement les congés de ses employés « au lieu de les mettre sur le compte épargne-temps », continue Martin Hirsch, pour pallier le manque de bras à l’hôpital.
“Ce n’est pas la première fois. Cela fait deux ans qu’on fait cela, on réactive ce genre de choses”, se justifie-t-il.
Fin 2020, le gouvernement avait déjà autorisé, via un décret, les professionnels de santé à recevoir une « indemnité compensatrice » calculée selon le nombre de congés refusés entre le 1er octobre et le 31 décembre 2020 « pour des raisons de service et dans le contexte de la lutte contre l’épidémie de covid-19 ».
Une indemnité pour dissimuler les lacunes structurelles
Proposer de l’argent à des soignants épuisés (et mal payés) pour tenter de dissimuler la désorganisation des soins qu’il a lui-même créé, voici donc la dernière trouvaille sortie du chapeau du gouvernement.
Début octobre, une enquête menée par le « prophète » Jean-François Delfraissy, consistait à faire un “point instantané” sur le nombre de lits indisponibles. Constat: au moins 20% des lits disponibles sur le papier ne le sont actuellement pas, faute de soignants.
Plus récemment, le mercredi 20 octobre dernier, la FHF a indiqué que le taux d’absentéisme dans les hôpitaux et établissements médico-sociaux publics atteint les 10% et celui de postes vacants se situe entre 2 et 5 %. C’est une enquête réalisée auprès de nombreux établissements et de 180.000 agents de la fonction publique hospitalière qui a permis d’établir ce bilan.
La situation était déjà particulièrement tendue, et toutes les personnes interrogées dans le cadre de l’étude de la FHF déclaraient que les établissements ne pourraient surement pas répondre aux besoins en cas de cinquième vague.
Pourtant le ministère de la Santé continue à affirmer que les suspensions prononcées n’ont eu aucune répercussion majeure, sur le fonctionnement des services. Nous avons déjà évoqué dans nos colonnes, à quel point la suspension des soignants pourrait constituer un risque réel sur l’offre de santé.
L’obligation vaccinale des soignants constitue bien une source de saturation supplémentaire dans un environnement déjà profondément désorganisé par le manque de personnels soignants mais aussi par la surreprésentation des emplois administratifs.
Car plus qu’une affaire de malades, la pandémie aura montré les graves défaillances d’une organisation sanitaire malade d’une bureaucratie qui a fait des hôpitaux l’alpha et l’oméga de sa politique de santé.
Plus qu’une question d’allocation de personnel et de ressources, c’est aussi l’organisation de la santé en France qui empêche toute adaptation à des situations de crise. En avril 2020, l’Iref notait ainsi la carence de coopération entre l’ARS et les cliniques privées avec pour conséquence de réduire considérablement la qualité du chemin de soins.
Pour faire face à la crise de l’hôpital induite par les suppressions de lits qui n’ont pas cessé malgré la crise du COVID, l’exécutif espère que quelques milliers d’euros feront l’affaire.
C’est affligeant ! Et pour celles qui n’ont jamais de vacances et qui travaillent pour les fêtes on fait quoi ? Est-ce rétroactif depuis le temps où elles sont sous-payées et sous considérées ?
Affligeant? Non, scandaleux . Cette sous-merde de Hirsch, toujours égal à lui-même, entre zéro et moins l’infini, ne vaut pas mieux que Vérangélé et toute la clique macronienne . Les uns comme les autres sont mauvais à tout et ne savent que cramer le pognon du contribuable, si encore les résultats étaient au rendez-vous, mais, à part faire n’importe quoi et mentir chaque fois qu’ils ouvrent la bouche pour cacher leurs incompétence … Beurkkk…
Renoncez à 10 jours de vacances à Noel, vous aurez droit à une prime de 2000 euros supplémentaires. Tant pis pour ceux qui n’ont pas posé de congé par solidarité ou astreinte. C’est une fois de plus la république du marchandage inégalitaire de Macron au frais des contribuables!
On continue dans le quoiqu’il en coûte !
Et qu’en coûtera-t-il aux soignants lorsqu’ils seront en burn out ???
Des pyromanes…..et des incompétents
Dans n’importe quelle usine du monde, la première chose à définir est la capacité à installer en prenant en compte la saisonalité (dépend du business) et un coefficent de réserve (usuellement 20%) afin de pouvoir délivrer. C’est quand même pas compliqué….
Les mecs raisonnent à réserve nulle et sans saisonalité… et après, ils s’étonnent devant les journaleux que cela ne fonctionne pas.
Dans n’importe quelle usine du monde, si tu agis comme ce Martin Hirsch, tu prends la porte !
J’imagine que les administratifs partiront coe prévu en congés.
Faudrait que les soignants arrêtent d’être pris pour des larbins.
Obligation vaccinale oblige! Remplacer les soignants recalcitrants pour 2000€ pendant les fetes de Noël (, dans le temps, on appelait ça faire appel à des jaunes) pour ne pas à avoir à se dédire. Nos jeunes seront non seulement vaccinés sans utilité mais heritiers de la dette colossale macroncovidienne, dans le plus grand silence des boomers, pretexte de cette comédie sanitaire.
Ben c’est ça, comme cela ils changeront de tranche d’impôts et l’état récupèrera une partie. En plus des cotisations qui seront bien entendu augmentées d’autant. Et ils pourraient aussi envisager de leur payer les tombereaux de RTT non payés qui sont empilés depuis plein d’années. Quel foutage de g…
Pompiers pyromanes.
Ça va faire cher l’incendie.
Tout ça montre bien une absence totale de souci de la santé publique. Il y a une solution simple: rappeler les soignants réfractaires. Mais non, on en cherche une autre, aléatoire, juste pour faire semblant de traiter le problème.
L’opinion publique majoritaire est-elle à ce point intoxiquée pour ne pas savoir que les injections sont inefficaces et que donc, le passe comme la « vaccination » obligatoire des soignants ne servent à rien?
Sans compter le réel: de nombreuses personnes doublement injectées ont le Covid… Les médecins dans les hôpitaux doivent bien constater que des « vaccinés » sont malades.
Jusqu’où va aller le déni de réalité’?
Eh oui, là où les glandus gouverne-mentaux pensent qu’ils sont le nexus de la pensée (unique, œuf Corse), ils sont en fait égaux à eux-mêmes, c’est à dire que si nous les payions au prix qu’ils valent au lieu du prix qu’ils pensent valoir, ils nous devraient du pognon, beaucoup de pognon, des tonnes de pognon… Pognon que d’ailleurs ils nous doivent, puisqu’ils passent leur temps à nous voler le nôtre.
Il est plus que temps que tout ça s’arrête définitivement.
Le vent souffle trop fort entre les deux oreilles de tous ces abrutis.
Cessons de tricher sur les votes et d’utiliser la cooptation des supposées élites de tarés.
Les français ne méritent pas d’avoir de tels hurluberlus qui se croient des chefs !