Les résultats des élections régionales en Italie, la dissolution du parlement et le vote anticipé en Espagne ont une fois de plus confirmé que l’Europe continue de basculer dans le courant conservateur et de droite. La pandémie de coronavirus, le ralentissement industriel et économique, la crise de l’immigration, les catastrophes naturelles et l’implication dans le conflit russo-ukrainien sont tous devenus un terrain fertile pour l’augmentation des sentiments nationalistes et anti-guerre.
Cet article publié par le site octagon.media n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Tous les nationalistes, les conservateurs de droite et libéraux, les démocrates-chrétiens, les radicaux de droite, les néofascistes, et bien d’autres encore, sont considérés en Europe comme étant de droite. En bref, tous ceux qui ne sont pas des partisans de l’idéologie de gauche ou communiste.
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A voir… parce que des nationalistes comme Meloni en Italie…
Vous avez raison ! Une nationaliste pro-UE et pro-OTAN, ce n’est tout simplement pas une nationaliste.
La notion de “droite” est parfaitement creuse. Il n’y a pas d’essence de la droite. Comme l’a écrit Jacques Julliard, c’est la gauche qui décide qui est de gauche et qui est de droite. La gauche accuse d’être de droites tous ceux qu’elle n’aime pas. La droite est donc un bric à brac constitué de courants politiques très divers qui peuvent même être opposés sur des sujets essentiels. La gauche est elle aussi assez diverse mais tous ses courants partagent certaines idées comme la pseudo anthropologie individualiste qui ne repose sur rien, l’universalisme, le mondialisme, la croyance dans le progrès moral lié à l’éducation et aux conditions de vie. Rien de tel à droite où un néo-nazi ou un monarchiste ne partagent strictement rien avec un libéral de droite. La survie de la nation est un thème qu’on ne trouve presque qu’à droite mais les libéraux de droite (PPE) sont européistes et, de fait, ils approuvent une politique qui affaiblit les nations au profit d’un empire européen en construction qui sera post-national. Meloni est de droite mais elle est pro-UE et pro-OTAN tandis que les gaullistes sont contre. Le positionnement par rapport à l’UE et par rapport à l’OTAN n’est pas anecdotique, il est même essentiel. La notion de droite est totalement indigente.