Actuellement, Omicron serait le variant Covid dominant aux Etats-Unis. Selon les experts, le pic de la vague Omicron sera bientôt atteint. Ils espèrent un retour à la normale d’ici un ou deux mois. Ils estiment également que la pandémie pourrait passer au stade d’endémie à la mi-mars, soit au retour du printemps. Traduisons: même les plus prudents observateurs, aux Etats-Unis, parlent d'un retour à la normale pour très bientôt.
Un printemps porteur d’espoir
Les Américains devraient pouvoir associer le début du printemps 2022 et la fin de la “pandémie” de COVID 19.
En effet, les experts médicaux américains estiment que le Covid-19 ne sera plus une pandémie vers la mi-mars. Il sera désormais un virus simplement “endémique”, un grand changement qui permettra un retour à la « vie normale ».
Selon le président du département de médecine de l’université de Californie, Bob Watcher, « les éléments constitutifs d’une conversion de pandémie en endémie sont tous là ».
L’épidémiologiste à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, Chris Beyer, a indiqué qu’ Omicron est un variant certes contagieux et le nombre de cas d’infections est particulièrement élevé. Mais il semble que le pic soit atteint et que la trajectoire du virus aille bientôt décliner.
Toutefois, on ne sort pas immédiatement de la culture de la peur. Les experts médicaux que nous citons, qu’ils y croient ou qu’ils se comportent comme autrefois les médecins en Union Soviétique appellent à la vigilance et à la prudence. M. Wachter a indiqué que depuis son apparition, ce virus n’a pas cessé de surprendre le monde. « La possibilité de nouveaux facteurs et l’apparition de nouveaux variants » existent.
La surveillance de la maladie continue
Même si dans le monde entier il fait peu de victimes, la lutte contre le variant Omicron continue. La semaine dernière, la Cour suprême a rendu un arrêt obligeant les travailleurs du secteur de la santé à compléter leur parcours vaccinal avant le 15 mars afin de pouvoir conserver leur emploi.
Selon les experts médicaux, le pays doit encore traverser un ou deux mois difficiles. Il faut dire que le nombre de patients du Covid hospitalisé est encore élevé et les soignants, notamment les infirmiers, sont épuisés. Mais faut-il pour autant entretenir la culture de la peur? Le site Web Covid-19 Scenario Modeling Hub estime qu’entre 50.000 et 300.000 Américains pourraient mourir du Covid d’ici le début du printemps. Et combien de la grippe ou de maladies cardio-vascuclaires?
Katriona Shea, de l’université d’État de Pennsylvanie, qui codirige une équipe chargée de rassembler plusieurs modèles de pandémie et de communiquer les projections combinées à la Maison-Blanche, a déclaré que “dans l’ensemble, vous verrez davantage de personnes malades, même si, à titre individuel, vous avez moins de chances de l’être”.
En Europe, on commence également à lever peu à peu les restrictions anti-covid comme au Royaume-Uni et en Espagne. L’Espagne ou le gouvernement Sanchez a proposé un changement de stratégie en surveillant le virus comme s’il s’agissait d’une grippe banale.
Mais comme toujours, l’Organisation mondiale de la Santé veille à ce qu’on n’abandonne pas trop vite la culture, de la peur « pour traiter le covid comme endémique, les cas devraient se stabiliser et montrer des schémas plus prévisibles, ce qui ne s’est pas produit pour le moment. »
Bonjour ,
svp utilisez terme de syndemie , qui correspond a la crise depuis deux ans .
Dr Barthet