Le ministre Denormandie (Ville et Logement) a confirmé ce week-end qu’une campagne de testing sur la discrimination à l’embauche avait lieu. Les résultats seront publiés fin mars.
Le ministre Denormandie a confirmé que 10.000 tests de discrimination à l’embauche avaient actuellement lieu. Cette campagne pourrait déboucher sur des décisions politiques.
Testing et bientôt shaming?
On notera que le gouvernement, selon l’AFP, n’exclut pas une campagne de shaming:
« On prendra des décisions au regard des comportements », a encore souligné M. Denormandie, précisant que son « objectif » était de pointer du doigt publiquement les entreprises qui pratiqueront ces discriminations.
« Imaginez que vous êtes un jeune des quartiers qui a fait des études, dont la famille a fait des efforts, à qui la République vous a donné l’accès à l’école, et qu’à la fin vous avez une barrière devant vous », a affirmé le ministre.
Or, « cette discrimination, plus vous avez fait des études, plus elle est forte », a-t-il souligné, évoquant « une sorte de promesse républicaine non-tenue ».
En mai 2018, Emmanuel Macron avait annoncé que les entreprises du SBF120, qui composent l’indice boursier regroupant les 120 principales valeurs françaises, seraient en trois ans soumises à des « testing » (tests anonymes) pour détecter les cas de discrimination à l’embauche, au rythme de 40 par an. »
Rendez-vous fin mars.