Les chiffres de l'épidémie sont-ils justes ? La question se pose sérieusement après une enquête de Nice-Matin qui montre que Santé Publique France attribue à Nice parfois 2,5 fois de personnes hospitalisées que dans la réalité. Manifestement, la direction générale de la Santé découvre ces étranges discordances dans des indices officiels qui déterminent des décisions essentielles pour nos libertés. Manipulation ? nouveau raté de notre bureaucratie ? La France pourrait être moins malade qu'elle ne le pense.
On doit à Nice-Matin d’avoir comparé, ce week-end, les chiffres fournis à Santé Publique France sur les malades hospitalisés du COVID par les hôpitaux des Alpes Maritimes, et la publication que Santé Publique en retire. Et la comparaison n’est pas piquée des vers.
Au 11 janvier, 2021, 2 fois plus de malades dans les chiffres officiels que dans la réalité
Comme on le voit, selon les Alpes Maritimes comptaient, le 11 janvier, 273 personnes hospitalisées. Mais Santé Publique France en recensait 587… soit 2,5 fois plus environ.
Pire : alors que le nombre d’hospitalisés du fait du COVID a décru de façon constante entre la fin novembre et la fin décembre, les chiffres officiels rapportaient un phénomène inverse. Pour quelle raison ? Tout cela n’est pas clair.
Des biais statistiques qui n’expliquent pas tout
Le quotidien niçois avancent plusieurs explications partielles de cette distorsion entre chiffres officiels et chiffres réels. En particulier, Santé Publique France continuerait à compter dans ses statistiques des malades qui ont quitté l’hôpital ou des patients positifs au coronavirus mais hospitalisés pour une autre raison que le COVID.
Mais ces biais ne suffisent pas à expliquer des inversions de tendance qui semblent n’exister que dans l’esprit de Santé Publique France.
Les statistiques sanitaires, un enjeu politique
Au détour de cette enquête très révélatrice, on mesure l’enjeu politique qui entoure les statistiques sanitaires. Des statistiques anxiogènes permettent de justifier des restrictions grandissantes aux libertés. Des statistiques optimistes permettraient un retour rapide à la normale qui ne semble pas faire l’unanimité dans les allées du pouvoir.
Pendant que le couvre-feu est imposé (qui ressemble furieusement à un confinement partiel), les habitudes changent et notre modèle de société se trouve altéré.
en réalité ce n’est pas le gouvernement qui est responsable mais les ponctionnaires de l’hopital qui doivent mettre la pression pour maintenir les milliards sur le incompétents de l’hopital.
On rentre à l’hopital et on nous dit automatiquement que l’on est positif au coronavirus : parce qu’il faut mourir du coronavirus !!! l’exemple a eu lieu avec Giscard : entré à Tours pour une problème cardiaque et sortit mort du coronavirus : le seul fait de rentrer à l’hopital vous garantit de mourir du coronavirus !!!
100%daccord
Ca sent le conspirationnisme. Je suis d’accord pour les chiffres un peu pourri mais de là à dire que le gouvernement bla bla bla…
Si tous les dirigeants dominants étaient vertueux shakespeare, Balzac, maupassant auraient-ils existé ? Certainement de dangereux complotistes !
A t-on souvenir d’un peuple conspirant contre ses dirigeants? Le contraire est une permanence des gouvernements.
La fin justifie les moyens !
La question du comptage des entrées à l’hôpital a toujours été problématique : en psychiatrie les personnes qui sortent dans leur famille le Week end sont souvent comptées comme nouvellement entrées, la durée moyenne de séjour est calculée en recommençant au premier janvier, alors que pour part ce sont les mêmes malades etc. Donc ne nous fions pas à ces chiffres plus comptables qu’épidémiologique. L’idée de coupler système comptable et système épidémiologique qui préside la « maîtrise médicalisée des dépenses » (je pense que ça commence avec Bianco et ça part d’une idée intelligente, ne pas faire une gestion purement budgétaire), mais ça aboutit aux catastrophes que l’on sait : la T2A en est issue. L’idée qu’on tarifie les pathologies selon un coût moyen quel que soit finalement le décours de la maladie. On peut y rajouter un plus « social » et j’imagine maintenant « covid » (ce qui explique l’explosion de décès dits Covid) mais cela n’a pas arrangé la gestion hospitalière. Notamment parce que les directeurs ont tenté d’orienter l’activité vers ce qui « rapportait le plus ». Bref, je ne comprends pas pourquoi Santé publique France ne fait pas, semaine par semaine (cela suffirait) un suivi des présents à l’hôpital.
En fait dans l’administration de la santé et dans l’administration en général, on veut toujours tirer des statistiques des systèmes comptables et gestionnaires. Ceci alourdit ceux-ci et d’autre part fausse souvent les résultats d’enquête. De même pour les tests, il faudrait d’une part tester les personnes symptomatiques ou contacts avec une personne positive et d’autre part faire un suivi d’une cohorte en population générale pour connaître le taux d’incidence et de prévalence, mais sur un échantillon significatif qui ne nous fournirait pas ces millions de tests coûteux, souvent faux et donc inutiles.
Les hauts fonctionnaires aiment beaucoup les statistiques, mais sont rarement statisticiens et donc ils ne savent ni les utiliser ni encore moins les produire.
Un mois après les chiffres qui sont souvent en fait LE chiffre sont-ils plus fiable ?