Pierre Moscovici était reçu sur Radio J, la radio de la communauté juive, ce dimanche. Il s'y est littéralement déchaîné, en expliquant que le rôle à venir de la Cour de Comptes (qu'il préside depuis plusieurs mois) serait de mieux orienter les dépenses publiques. Sans complexe, il a validé le maintien d'une dette supérieure à 100% du PIB pour au moins dix ans, et a dressé un éloge de la dépense publique. Bref, tout ceci annonce clairement une ruine de l'épargnant, au nom d'un laxisme budgétaire qui se terminera par une spoliation fiscale pour parer au plus pressé.
Il n’est pas commun que le premier Président de la Cour des Comptes se fasse publiquement l’apôtre du laxisme budgétaire. C’est à cet exercice que Pierre Moscovici s’est pourtant adonné ce week-end au micro de Radio J, la radio de la communauté juive. Et l’on n’est pas déçu du voyage.
Les terribles prédictions de Pierre Moscovici
Visiblement à l’aise de ces micros, Moscovici n’a pas hésité à annoncer quelques vérités qu’on pressentait, mais qui deviennent inéluctables dès lors que c’est le Premier Président de la Cour des Comptes qui les prononcent en public :
Prononcée par le juge des comptes, cette phrase annonce par avance qu’aucun contre-pouvoir en France n’envisage aujourd’hui de diminuer la dette. Autrement dit, la Cour des Comptes ne projette aucune action pour diminuer les dépenses publiques dans les dix ans à venir. Et, s’agissant, du déficit de l’Etat, la Cour n’envisage pas de lutter pour qu’il redescende rapidement sous les 3% de PIB.
Si même la Cour des Comptes le dit, on voit mal pourquoi le gouvernement ferait un effort particulier pour rétablir les grands équilibres. Concrètement, nous devons nous habituer à vivre, pendant plusieurs années, avec des dépenses publiques galopantes qui vont exploser tous les plafonds d’endettement que nous avions pu imaginer jusqu’ici.
L’éloge de la dépense publique par Moscovici
Le Premier Président de la Cour ne s’est pas contenté de présenter l’explosion de la dette comme inéluctable, il s’est aussi livré à une profession de foi keynésienne qui surprend un peu lorsqu’elle est prononcée au pays de la dépense publique. On peut en effet penser que, compte tenu de l’inclination générale en faveur de l’Etat qui règne en France, la Cour des Comptes sort de ce rôle lorsqu’elle se met elle-même à plaider en faveur de la dépense publique.
Après une phrase de ce genre, il va devenir décidément très compliqué de plaider pour un retour à l’équilibre budgétaire, et encore plus de combattre le désordre des dépenses publiques, qui est pourtant majeur. Alors même que la déroute d’une bureaucratie hypertrophiée s’étale chaque jour sous nos yeux dans le gestion de la crise du coronavirus, on trouve donc un responsable d’un corps constitué pour plaider en faveur de la persévérance dans l’erreur.
La ruine annoncée de l’épargnant
Tout ceci n’annonce évidemment rien de bon pour tous ceux qui disposent de quelques actifs en France. Les trois solutions bien connues pour sortir d’une aussi longue crise de la dette sont en effet très bien connues.
La première consiste à lever des impôts pour rembourser la dette qui explose. Et l’on sait par avance où ces impôts seront levés : là où l’argent qui n’a pas pu fuir se trouve. La deuxième consiste à ne pas rembourser la dette, ce qui revient à déprécier les actifs placés en dette publique. Là encore, ceux qui disposent d’un peu d’assurance-vie en seront pour leur grade. Enfin, le grand fantasme de l’énarchie est de relancer l’inflation pour diminuer le coût de la dette. On sait quel impact l’inflation peut avoir sur le patrimoine.
Bref, l’appauvrissement des patrimoines est programmé en France, et il devrait commencer dès le lendemain de la prochaine élection présidentielle, en principe en 2022, mais sait-on jamais…
Dix-huit mois au plus pour agir
Pour éviter ce désastre, les épargnants disposent donc de douze mois utiles, dix-huit mois au plus, avant de ne plus pouvoir mettre le fruit de leurs efforts à l’abri. Il faut dès maintenant envisager des solutions de repli. Ne manquez pas de suivre notre série consacrée à l’expatriation. Il n’est pas trop tard pour sauver quelques meubles.
Il faudrait aussi penser aux petits et keur dire clairement comment ils peuvent protéger leur patrimoine tant au niveau bancaire qu’au niveau assurance vie.
Il faudrait aussi penser aux petits et dire clairement comment ils peuvent protéger leur patrimoine tant au niveau bancaire qu’au niveau assurance vie.
Peut etre que ce n’est pas Moscovici Pierre qui décidera de la politique de la France mais le nouveau dirigeant Allemand.Quelle présomption de Moscovici de prédire l’avenir avec un tel ton doctoral.On ne se refait pas….
pour ma part, une seule solution : avoir une entreprise pour investir.
Bien sûr on craint le ponctionnaire inutile et incapable mais de toutes les façons on le craint !!!