• À propos
  • Rester Libre !
  • Abonnements
lundi, juin 5, 2023
  • Connexion
  • S'inscrire
Aucun résultat
Voir tous les résultats
NEWSLETTER
Le Courrier des Stratèges
  • Accueil
  • Dossiers téléchargeables
  • Charte de l’information
  • Charte des commentaires
  • Accueil
  • Dossiers téléchargeables
  • Charte de l’information
  • Charte des commentaires
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Le Courrier des Stratèges
Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil
  • Charte de l’information
  • Charte des commentaires
PUBLICITÉ
Accueil Uncategorized

Comment LREM a mis la loi santé entre de bonnes mains…

Éric VerhaegheparÉric Verhaeghe
9 mars 2019
dans Uncategorized
Temps de lecture : 3 minutes
A A
0
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
PUBLICITÉ

La loi santé, qui est un texte crucial du mandat d’Emmanuel Macron parce qu’il devrait fortement modifier les conditions d’exercice de la médecine de ville, passe largement sous les “radars” de l’opinion publique. C’est une occasion manquée pour la majorité de donner une visibilité à  son action. C’est aussi une façon commode de livre l’intérêt général au lobby médical et à la technostructure.

La loi santé prétend s’attaquer à plusieurs problèmes épineux. L’un d’entre eux, qui n’est pas des moindres, est la désertification médicale. Pour y parvenir, le gouvernement entend supprimer le numerus clausus et graver dans le marbre l’existence de 500 hôpitaux de proximité. L’autre sujet sensible est celui de la tarification à l’activité, qui produit d’importants effets inflationnistes sur la dépense de santé sans améliorer l’état sanitaire de la population. 

La loi peut-elle encore porter l’intérêt général?

Dans ces objectifs d’intérêt général, on aurait pu imaginer que le “nouveau monde” proposé par Emmanuel Macron invente une gouvernance parlementaire en rupture avec les pratiques anciennes. Dans la pratique, la loi santé manifeste l’échec profond de ce renouvellement, et explique largement la déception des Français face à la nouvelle mandature. 

Ainsi, cette loi a-t-elle été essentiellement conçue “en chambre”, par la technostructure du ministère de la santé. Lors de son audition par l’Assemblée Nationale, la ministre a d’ailleurs reconnu ce manque de concertation et annoncé que les discussions allaient commencer instamment. 

Le débat parlementaire verrouillé par le lobby hospitalier

Pour encadrer le débat, LREM a choisi de placer à des fonctions stratégiques des personnalités dont l’objectivité ou l’impartialité peuvent être discutées. C’est le cas de Gaël Le Bohec, désigné rapporteur par la commission des affaires culturelles, mais aussi de Stéphanie Rist (co-rapporteuse désignée par la commission sociale), qui ont tous deux eu ou ont encore des intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques ou les hôpitaux eux-mêmes. Plus globalement, le débat devrait être dominé par le lobbys des médecins et des professionnels de santé très présent à l’Assemblée Nationale, et particulièrement à la commission sociale. 

Comble de “lobbying”: le duo ministériel qui chapeaute cette loi, entre Agnès Buzyn et Frédérique Vidal (qui pilotera la fin du numerus clausus), est lui aussi composé de “gens du système”. Buzyn est praticienne hospitalière et Vidal est une universitaire généticienne. Si l’on ajoute que le rapporteur général de la commission n’est autre qu’Olivier Véran, lui aussi praticien hospitalier (neurologue), alors on comprend que ce texte devrait largement échapper aux profanes, et rester sous le contrôle permanent des “gens du système”. 

Dérive progressive de la technocratie

Certes, il est utile que des professionnels soient associés à la préparation des lois. De ce point de vue, la présence de nombreux médecins ou acteurs de la santé à l’Assemblée Nationale peut être considérée comme une richesse. Toute la difficulté réside dans le dosage de cette présence et dans la maîtrise des conflits d’intérêt sous-jacents au mélange des genres. 

Sur ce point, on peut s’interroger sur les garde-fous existant dans le débat à venir. La maîtrise des amendements échappera complètement au contrôle des profanes, et seuls des acteurs du système (entre les rapporteurs et les cabinets ministériels) pourront les coopter, les adouber ou les écarter. Il s’agit d’une anomalie dans notre processus démocratique.

S’agissant de la santé, on ne s’étonnera pas, au vu de ce mécanisme, la rupture soit consommée entre l’opinion publique qui s’intéresse à cette question avec la foi du charbonnier, et le gouvernement qui pratique une forme de cléricalisme du pouvoir, réservant la décision aux seuls initiés et cooptés.

 

Étiquettes : loi santé
PUBLICITÉ
Article précédent

Loi santé: un projet entre technostructure et lobbies professionnels

Article suivant

Bernard Mourad, soutien d’Emmanuel Macron et conseil dans la vente d’Aéroports de Paris

Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.

Article suivant

Bernard Mourad, soutien d'Emmanuel Macron et conseil dans la vente d'Aéroports de Paris

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

PUBLICITÉ

Articles recommandés

Toujours pas d’explication officielle de l’OMS sur l’origine du Covid

il y a 4 mois
Pourquoi Elon Musk ne deviendra jamais président des Etats-Unis, par Igor Moiseev

Nième bluff de Musk : de quoi l’IA est-elle le nom ? par Modeste Schwartz

il y a 2 mois

Articles populaires

  • ALERTE : on sait enfin d’où vient l’argent de Conspiracy Watch… et tout s’explique !

    ALERTE : on sait enfin d’où vient l’argent de Conspiracy Watch… et tout s’explique !

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
  • Aux abois, l’Ukraine devrait bientôt négocier la paix

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
  • Berlin coule, votre capacité d’emprunt aussi, mais tout va bien pour le dollar, merci…

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
  • Asselineau explique le surlendemain du Frexit

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
  • “Je demande à ce qu’un audit spécifiant les origines de la dette extérieure de la France soit réalisé”, par Tom Benoit

    0 partages
    Partage 0 Tweeter 0
PUBLICITÉ
Facebook Twitter Youtube Telegram RSS

Boutique

  • Abonnements
  • Faire un don

Besoin d’aide ?

  • Foire aux questions
  • Nous contacter

Informations

  • À propos
  • Charte de l’information
  • Charte des commentaires

© 2023 Le Courrier des Stratèges

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • À propos
  • Rester Libre !
  • Abonnements
  • Connexion
  • S'inscrire
  • Panier

© 2023 Le Courrier des Stratèges

Bienvenue !

Accédez à votre compte ci-dessous

Mot de passe oublié ? S'inscrire

Créer un compte

Remplissez le formulaire ci-dessous pour vous inscrire

Tous les champs sont requis. Se connecter

Mot de passe oublié

Veuillez saisir votre nom d'utilisateur ou votre adresse électronique pour réinitialiser votre mot de passe.

Se connecter
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Êtes-vous sûr de vouloir annuler votre abonnement ?