La France a fait la manche pour 40 milliards €
Pendant 4 jours, donc, Emmanuel Macron a fait le paon à Bruxelles, tantôt cajolant Angela Merkel, tantôt tapant du poing sur la table, donnant des points presse, commentant l’action des uns et des autres, pour faire son chiffre, comme un vulgaire tireur de sonnette. Il manque 40 milliards pour « relancer l’économie » française. Macron les a trouvés sous le sabot d’un cheval batave.
C’est donc un accord historique !
Jamais on avait autant abaissé la fonction présidentielle. Jamais on avait autant réduit l’ambition européenne de la France à de si courtes vues qui déboucheront sur un excès de dettes et dépenses publiques sans autre vision que la réélection du président en 2022. Le pays a désormais atteint son degré zéro de crédibilité internationale, et singulièrement européenne.
L’auteur a raison sur le fond. Cela aurait coûté moins cher d’emprunter directement via france trésor.
Mail il y a un aspect qui était essentiel pour Macron et sur lequel il bute depuis son élection: le fédéralisme européen. La seule chose qui l’interesse est -quel que soit le coût- la mutualisation des dettes. Mettre tout le monde dans le même sac pour enfin aboutir au Graal du fédéralisme supranational. Pour cela, Macron était prêt à tout, sans limite. Il a essayé sans succès les « coronabonds », le MES et aujourd’hui, alors même que la capacité d’emprunt de la Commission Européenne est loin d’être établie, probablement inquiets de la tournure des évènements, les euro-mondialistes précipitent les choses, quitte à tordre quelque peu certains principes de droit.
Et si, pour les enfants machiavéliques que sont Macron et son faisceau de bobos , cette histoire de prêt n’était en fait qu’un faux nez pour masquer leur réelle stratégie de continuer à vider la France (ce pays de « sans dents « , de « gens de rien » de « gilets jaunes » voir de « criminels contre l’humanité… ») de sa substance et d’en faire définitivement un pays de » monades » soumises car de plus en plus assistées ? En effet, le cœur du réacteur ce n’est pas les 40 milliards que la France pouvait effectivement lever toute seule mais le fait, qu’à ce prix( toutes proportions gardées celui d’un plat de lentilles), il donne un droit de contrôle aux fonctionnaires de la commission européennes sur les réformes structurelles que la France sera bien sûr invitée à mettre en place dans un avenir proche. A l’extrême, pour eux comme pour le régime chinois, le corona virus et ses conséquences est presque une bénédiction et s’il n’existait pas il aurait fallut l’inventer… et donc, effectivement aussi, pour en arriver là le mieux était donc de « laisser faire » non pas l’économie mais l’épidémie…
le corona a bon dos , réfléchissez …