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Accueil Uncategorized

Attention au carnage économique qui menace dès le printemps

Éric VerhaegheparÉric Verhaeghe
2 avril 2021
dans Uncategorized
Temps de lecture : 5 minutes
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7
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Bruno Le Maire ne s'en vante pas trop, mais un carnage économique se profile dans les prochains mois, et même dans les prochaines semaines en France, qui devrait se traduire par un grand décrochage avec les autres pays industrialisés. Pour les entreprises françaises, la situation va devenir extrêmement complexe, et on voit mal comment elle pourrait s'améliorer sans les réformes structurelles que le gouvernement repousse. Les mois qui viennent devraient être marqués par trois maux majeurs : un creusement abyssal de la dette, une atonie économique et une pression fiscale orientée à la hausse.

Nous reproduisons ici les prévisions de croissance publiées le mois dernier par Rexecode, avant le confinement. Elles font apparaître un trompe-l’oeil qui peut donner le sentiment que tout va bien… quand tout ne vas précisément pas bien du tout. 

Croissance en trompe l’oeil

Dans le reste du monde, le dynamisme de la croissance économique d’après COVID est en effet dans une logique à somme à peu près nulle : les destructions de valeur enregistrées en 2020 (de l’ordre de 4% du PIB mondial) devraient être effacées en 2021. La dynamique de croissance devraient ensuite ralentir pour tourner autour de 3% annuels. 

En France, la situation est beaucoup plus embarrassante. En 2020, le PIB a perdu 8 points (8,3 points, officiellement). Bercy avait anticipé, pour 2021, un regain de 8 points en septembre, qui est tombé à 6 points fin 2020, et que Bruno Le Maire annonçait à 5,8 points environ courant mars, c’est-à-dire avant le nouveau confinement. 

Voilà qui n’était pas très réjouissant, puisque, selon les prévisions officielles, la France ne devrait retrouver son niveau de PIB de 2019… qu’en 2023 au plus tôt, c’est-à-dire une bonne année après tout le monde. 

Mais cela, c’était avant le nouveau confinement. 

Ajoutons que, si l’on regarde les prévisions de Rexecode, on constate que la reprise en France était supposée être aussi vigoureuse que la reprise mondiale, mais avec un passif à effacer beaucoup plus lourd. Ensuite, l’économie française était supposée revenir vers une atonie proche de la stagnation. Bref, dans les prévisions encore optimistes du mois dernier, la France était destinée à plafonner à son PIB de 2019 pendant plusieurs années, pendant que le reste du monde reprenait le processus de création de richesses. 

Bruno Le Maire n’ose pas le dire, mais il craint le pire

Avec le nouveau confinement, la situation devrait se dégrader encore plus et prendre une dimension véritablement préoccupante. Le ministre de l’Economie a commencé à l’annoncer : la prévision pour 2021 à 5,8% de croissance ne pourra être tenue. C’est un contre-temps d’autant plus dommageable que, même sans confinement, la situation se présentait plus mal que prévu. 

On notera par exemple que le déficit budgétaire prend des proportions abyssales, et que les dépenses de l’Etat sont désormais incontrôlables. La situation mensuelle du budget de l’Etat au 28 février le montre clairement :

Comme on le voit, fin février 2020, le déficit de l’Etat était légèrement inférieur à 25 milliards. Un an plus tard, à la même date, il s’élève plus de 35 milliards…. Ce n’est évidemment pas exactement la même chose. 

Les chiffres sont pires quand on intègre les comptes des collectivités. En un an, le déficit est passé de 35 milliards fin février à plus de 47 milliards de date à date. C’est tout simplement cataclysmique. 

La reprise reviendra-t-elle un jour ?

Face à cette implosion des finances publiques alimentée par le « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron, on comprend à quelle fuite en avant l’imminence des élections présidentielles condamne l’exécutif. 

Tout le problème qui préoccupe Macron et Le Maire tient à l’absence de reprise dans un contexte de très fort endettement public. Alors que la croissance mondiale « explose » un peu partout, notamment aux Etats-Unis (temporairement en tout cas) avec l’helicopter money de Biden, l’économie française reste désespérément en panne. 

Bruno Le Maire a commencé, sur ce point, à lancer ses premiers cris d’alarme. 

Il faut que l’UE comprenne que nous ne pouvons plus attendre pour disposer du plan de relance européen. Il faut accélérer les procédures. La croissance, c’est maintenant. La relance, c’est maintenant. En 2022 ou 2023, il sera trop tard. #LaMatinale pic.twitter.com/cP0yoceEOi

— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) April 2, 2021

Parallèlement, Didier Picot évoquait hier le plan de relance qu’Emmanuel Macron concocte pour faciliter sa réélection. Il faut bien comprendre ce que signifie, en creux, tout ce ramdam : les caisses sont vides, des montagnes de dettes s’accumulent, et l’activité ne repart pas. Tout le monde, dans les allées du pouvoir, commence à flipper. 

Les entreprises seront les dindes de la farce

Alors que partout les signaux passent du cramoisi au violet, la tentation maduriste ne cesse de grandir. 

La semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon a prôné l’instauration d’une taxe sur les profiteurs de crise. Elle vise à pénaliser les grandes entreprises qui n’ont pas perdu de chiffre d’affaires en 2020. Le ton est donné ! tous ceux qui auront eu le malheur de ne pas faire faillite seront punis de leur impudence ! 

Rappelons que Bruno Le Maire lui-même a estimé juste, la semaine dernière, de « flécher » l’impôt sur les sociétés vers le remboursement de la dette, compte tenu des aides que les entreprises avaient obtenues de l’Etat. Pendant ce temps, élections obligent, personne n’a le courage d’expliquer aux Français qu’il va falloir se serrer la ceinture, à commencer par les fonctionnaires dont la masse salariale a encore augmenté plus vite que l’inflation en 2020. 

Le problème qui se pose est bien connu : les entreprises ne votent pas, alors que les bénéficiaires des aides sociales et les fonctionnaires disposent chacun d’une voix. Le calcul est donc vite fait. Les entreprises devraient prendre un méchant coup de bambou fiscal dès 2022, notamment à travers un prélèvement confiscatoire sur les dividendes des SAS. 

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Macron veut plus de « budget européen » : mais pour quoi faire ?

Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.

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Macron veut plus de « budget européen » : mais pour quoi faire ?

Commentaires 7

  1. Jiff says:
    il y a 2 ans

    Que Simplet, que nous savions déjà incapable de faire une règle de trois de tête, commence seulement à comprendre n’est pas vraiment une surprise, puisqu’il n’a jamais bossé de sa vie et qu’il est hors-sol depuis des temps immémoriaux – ce qui change, c’est que la france qui, d’habitude, encaissait un moindre coup (et coût) et mettait plus de temps à s’en remettre vient, grâce à l’incompétence crasse du haut de sa pyramide, de prendre un sale coup (et un énorme coût) ne s’en remettra pas, parce que les chances que le cour de Karlsruhe bloque tout le processus « d’aide » sont énormes, la question finale étant : est-ce que les Allemands vont mettre tout leur poids dans la balance en menaçant de quitter l’ue si ça devait se faire malgré tout ? Ce qui est fort possible.
     
    Une fois de plus, les incompétents gouverne-mentaux auront tiré des plans sur la comète, mais c’est la fois de trop – en con-séquence, ce pays va entamer la phase deux de sa longue agonie de la même façon que la Grèce l’a subit, sans qu’un seul des autres pays de l’ue ne bouge le petit doigt… Force est de cons-tater que ça ne sera qu’un juste retour des choses et que ce pays n’a que ce qu’il mérite pour avoir abandonné les rênes à la lie de la société, un peu comme un drogué qui se soignerait avec un médecin-dealer…

    Répondre
    • Antoine says:
      il y a 2 ans

      J’espère bien que la Cour Constitutionnelle de Karslruhe bloquera le plan de relance européen. Ces si ce plan devait voir le jour, le France devrait rembourser le double de ce qu’elle aura emprunté! Évidemmment, le remboursement se ferait bien après 2022 et une certaine élection…

      Répondre
      • Jiff says:
        il y a 2 ans

        À la seule condition que ça les oblige à réformer en profondeur et comme il le faudrait, c’est à dire en faisant ce qu’il faut pour éliminer très très rapidement les €200 Mds (minimum !) de gabegie que le taulier a récemment souligné, ce qui est mal barré, puisque l’article annonce qu’ils ont déjà pris le parti de refiler la patate chaude – quand à le faire comme il le faut, il vaut mieux ne pas rêver – de toutes façons, avec des incapables corrompus jusqu’à la moëlle, il est toujours préférable d’envisager le pire, au moins on n’est jamais déçu 🙁
         
        Tout ça va commencer par foirer beaucoup plus méchamment qu’aujourd’hui pour très mal se terminer et le souci, c’est que ce sont toujours les mêmes qui vont trinquer (même si nous nous débarrassons d’eux dans l’intervalle.)
         
        Ces génies vont flinguer les seules entités capables de créer de la croissance et des emplois, ils deviennent donc davantage néfastes en plus d’être toxiques, à vous d’en tirer la seule conclusion qui s’impose…

        Répondre
  2. JAV31 says:
    il y a 2 ans

    Point besoin d’être économiste pour comprendre que la France sera fort dépourvue quand la bise sera venue.

    Si l’on tape sur les entreprises – pour peu qu’elles aient survécu – celles-ci délocaliseront un peu plus quand elles ne s’expatrieront pas, laissant un parterre de chômeurs que la S.S., elle-même en souffrance, ne pourra plus subventionner.

    La France est exsangue et l’Europe ne vaut guère mieux si l’on excepte l’Allemagne.

    Répondre
  3. Franck Boizard says:
    il y a 2 ans

    Dans le milieu où je suis, la petit bourgeoisie parisienne dégueulasse (pendant la crise des Gilets Jaunes première manière comme pendant la crise du COVID, j’ai entendu des réflexions d’un mépris de classes et d’un égoïsme à faire vomir), toutes les conséquences des délires actuels sont très ouatées.

    Après nous, le déluge (1).

    **************
    (1) : le pire, c’est quand même (d’une catholique versaillaise qui va à la messe tous les dimanches, terrifiée par le COVID) : « Ma fille, étudiante isolée, souffre beaucoup du confinement, comme tous les jeunes. Mais bon, il faut ce qu’il faut ». Et elle ajuste son masque.

    Répondre
    • Jiff says:
      il y a 2 ans

      Dans ce pays comme dans beaucoup d’autres, la bourgeoisie catho est partie intégrante de la lie de l’humanité, il n’y a qu’à regarder ce qui s’est passé 80 ans en arrière pour s’en convaincre.

      Répondre
      • Franck Boizard says:
        il y a 2 ans

        Oui et non.

        Catho ou pas catho, ça compte finalement peu (c’est dommage). Etre catho est injuste un facteur aggravant de ma condamnation (c’est le sens de mon touit).

        Il y a 80 ans, que s’est-il passé ?

        Rien de particulier du point de vue catho/pas catho. Il ya eu des Résistant et des Collabos dans chaque camp. La division était plutôt haut/bas.

        Vous donnez dans la propagande anti-catho des salauds qui sont au pouvoir (moi, je ne suis pas anti-catho, je suis anti-bourgeois).

        Répondre

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