La caste au pouvoir est empoisonnée par la dette cataclysmique que le pays doit désormais honorer du fait de l'incompétence de ses dirigeants avant et pendant la crise du COVID. Ne pas la rembourser condamnerait la France à subir une hausse des taux d'emprunt qui serait ravageuse pour les dépenses publiques. La rembourser condamnera tôt ou tard à augmenter la pression fiscale, notamment sur les épargnants qui constituent le dernier rempart du régime. Pour éviter d'avoir à se sacrifier pour sauver l'ensemble, les membres de la caste cherchent la bonne parade... et le débat est intense.
La caste se pose cette question, et cette question seule : mais bon sang, comment rembourser cette dette qui s’est envolée sans retour après plusieurs mois passés sans masques, sans tests, sans vaccins, sans traitement, mais avec des fonctionnaires consignés chez eux et payés plein pot, des salariés dont on a partiellement nationalisé le salaire pour éviter qu’ils ne se révoltent, des petits patrons à qui on a interdit de travailler au nom de l’intérêt général et qu’on condamne à la misère ?
On connaît la position de l’aile gauchiste sur cette question : il n’y a qu’à ne pas rembourser et tout est réglé. On s’assied sur les 500 milliards environ empruntés durant 2020 et 2021, et le tour est joué.
La caste veut négocier la durée de remboursement
Pour la caste au pouvoir, cette solution est évidemment impossible à accepter, pour une raison structurelle : depuis des années, le budget de l’Etat qui permet d’engraisser les copains n’est bouclé qu’avec l’argent de la BCE (qui fait baisser les taux) et de divers autres emprunts auprès des marchés. Du jour où la France explique à ladite BCE qu’elle ne rembourse pas ce qu’elle a emprunté (et dépensé allègrement), il est très probable que les nouveaux emprunts seront négociés de façon moins souple, et même de façon beaucoup plus âpre.
La particularité de la BCE est en effet de pouvoir accorder des facilités de trésorerie à l’Europe entière grâce à la signature des épargnants venus d’Allemagne et de quelques autres pays pingres. Ceux-là n’ont pas encore donné tout ce qu’il pouvait. Ce ne serait donc pas de bonne politique que de leur faire un enfant dans le dos aujourd’hui.
Un objectif plus réaliste est d’obtenir un relâchement des règles budgétaires prévues par le traité de Maastricht, que la France a pourtant signé librement et qu’elle adore respecter lorsqu’elle en tire des avantages. Toute la question est de savoir dans quelle proportion il faut renégocier les règles du jeu.
Le Conseil d’Analyse Economique, entité de “sachants” (ce qui est très différent de “savants”, en réalité) s’est lâché sur ce sujet, en déclarant le traité de Maastricht obsolète. Pour faire cette révélation, le Premier Ministre a fait donner un universitaire et un fonctionnaire du CAE lui-même, soit deux auteurs qui vivent du budget de l’Etat, et qui ont donc de bonnes raisons de plaider en faveur d’un relâchement de la discipline budgétaire.
La proposition est assez simple : puisque le respect de la règle des 3% de déficit et de 60% de dette publique va nous demander beaucoup d’efforts, changeons les règles et ne faisons pas d’efforts. C’est-à-dire surtout ne diminuons pas les dépenses publiques, puisqu’elles nous permettent de manger tous les jours.
Ça, c’est du raisonnement scientifique !
La Banque de France propose une solution plus disciplinée
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, lui-même ancien inspecteur général des Finances parti pantoufler à la BNP avant de devenir notre autorité monétaire de référence (et qu’on ne peut donc soupçonner, au vu de son parcours professionnel, d’être un suppôt du capitalisme de connivence qui structure ce pays), a donné pour sa part un autre point de vue sur la question.
Son idée est qu’il faut garder la règle des 3%, mais sans se hâter pour l’appliquer.
Pour le gouverneur de la Banque de France, il faudrait limiter la hausse des dépenses réelles à 0,5% pour réduire le poids de la dette à environ 110% du PIB à l’horizon 2032.
Concrètement, on garde le traité de Maastricht qui plafonne la dette publique à 60% du PIB, en se fixant comme objectif de tomber à 110% du PIB en 2032… Et pour y arriver, on laisse dériver les dépenses publiques “réelle” (c’est-à-dire hors inflation) de 0,5% par an.
Traduction : on ne change pas les règles, mais on ne les respecte pas, et, à la vitesse de l’escargot, on assainit la situation.
Telle est la rigueur budgétaire en France : se donner dix ans pour continuer à violer les règles que nous avons adoptées. Et, rappelons-le, en 2017 encore, Villeroy de Galhau écrivait sur ce sujet tout le bien qu’il pensait de l’euro.
La caste ne veut pas faire d’effort
On a bien compris ce qui guide chacune de ces prises de position : éviter à tout prix des coupes sombres dans les dépenses publiques comme il y en eut en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique même, et ailleurs. Il ne faut surtout pas touché au train de vie des fonctionnaires et assimilés. Avant de saigner les Français pour protéger Marie-Antoinette et ses fêtes, on cherche donc à changer les règles du jeu.
On prend le pari sur le succès d’estime que cette stratégie va rencontrer parmi les pays du Nord qui ont fait des efforts et qui voient les Français leur marcher dessus allègrement.
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Les GAEC finissent souvent en eau de boudin.
Une raison de pus de quitter l’UE si l’on prend les précautions nécessaires pour éviter l’inflation après la dégringolade de notre monnaie . Là les mêmes pleureuses qui veulent protéger leurs privilèges auraient des faisons de sortir les kleenex en dentelle . Ce serait assez amusant de les voir comprendre enfin la réalité des problèmes qu’ils ont créés pour les autres pendant 50 ans si une Thatcher (mâle ou femelle)arrivait à se faire élire . On peut encore rêver, pour le moment c’est encore gratuit .
Les « parias » sont devenus la caste dominantes.
Rien d’étonnant dans un monde où toutes les valeurs sont inversées, et dans lequel les premiers sont devenus les derniers, et les derniers les premiers.
Mise en place du système oligarchique financier :
Après 1789, la France est passée d’une monarchie qui avait pour contre-pouvoirs tous les corps intermédiaires, à une oligarchie financière dénuée de tout contre-pouvoirs, le tout sous le vocable trompeur de démocratie. La démocratie est le vêtement dont se pare le pouvoir sous le prétexte qu’existe une représentation populaire (pouvoir législatif). Mais cette représentation est, dans les faits, c’est-à-dire concrètement, catégorielle et non pas populaire parce que contrôlée par des partis politiques sous influence des puissances d’argent.
C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » qui représente l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi. Mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide de suggestions appropriées (sondages, attentats « terroristes », (pseudo) pandémies, etc.), y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé.
« le suffrage universel, considéré à lui tout seul et agissant dans une société fondée sur l’inégalité économique et sociale, ne sera jamais pour le peuple qu’un leurre ; de la part des démocrates bourgeois, il ne sera jamais rien qu’un odieux mensonge, l’instrument le plus sûr pour consolider, avec une apparence de libéralisme et de justice, au détriment des intérêts et de la liberté populaires,… » (Mikhaïl Bakounine)
Le véritable pouvoir aujourd’hui n’est pas à rechercher dans l’apparence des arcanes politiques, il se cache derrière l’anonymat des capitaux et dans les paradis fiscaux. Le véritable pouvoir auxquelles sont soumises les populations, maintenues dans la naïveté et l’inconscience, est économique : il appartient aux principaux détenteurs de capitaux de la planète ; lesquels ont tant et si bien œuvrés depuis des centaines d’années qu’ils sont devenus propriétaires directs et/ou indirects de la majeure partie des actifs tangibles de ce monde.
Depuis le XVIIIème siècle, les principaux banquiers sont étroitement interconnectés entre eux et ont des intérêts communs et liés. Les activités de ces banquiers sont structurellement internationales, leurs intérêts pouvant être qualifiés d’apatrides, ou plus exactement de supranationaux, en ce sens qu’ils n’ont aucun rapport avec un quelconque « intérêt national » au sens culturel et géographique du terme « national ».
Aussi, les USA et ses alliés ne sont plus depuis le début du XXème siècle (au bas mot) gouvernés par ce qu’on appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City de Londres. Précisons à propos des USA que la Réserve fédérale américaine, la « FED », dont l’objectif était de « centraliser et contrôler l’économie mondiale », est née en 1913, des menées des banquiers globalistes, dont le noyau dur se trouvait à Londres ; menées auxquels les intérêts de la Banque Rothschild (via les banquiers Warburg), ceux de l’empire financier des Rockefeller, et ceux de J.P. Morgan, n’étaient pas étrangers. Trois personnalités de premier plan étaient opposées à la création de cette banque centrale américaine : Benjamin Guggenheim, Isidor Strauss et Jacob Astor (ami et mécène de Nicola Tesla). Ils périront dans le naufrage du Titanic… en 1912.
En réalité, les Etats occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique (traités de Maastricht et Lisbonne) de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.
L’une des méthodes employées depuis plus d’un siècle par le système financier oligarchique pour faire de la guerre un « business » est le « casus belli », entre autres : 1898 avec le USS Maine, 1915 avec le RMS Lusitania, 1941 avec Pearl Harbor, 1964 avec les incidents du golfe du Tonkin, 2001 avec le « 9/11 ».
Tant que le destin des monnaies restera l’apanage des banquiers mondialisés, et continuera en conséquence à échapper aux peuples qu’elles contraignent, nous assisterons à la continuation de la mise sous tutelle financière, économique, juridique et politique de ces derniers.
Pour ceux qui l’auraient oublié, cette vérité a été directement précisée par l’un des fondateurs de l’oligarchie financière : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font les lois » (Mayer Amshel Rothschild).
Si l’on retourne aux fondamentaux, il apparaît en effet que la monnaie, et son pendant qu’est la dette, conjuguée au principe de l’entreprise anonyme qu’elle a juridiquement autorisé à se mettre en place, sont les armes du servage d’aujourd’hui au même titre que l’épée et la lance étaient celles du servage d’hier.
Encore plus aujourd’hui qu’hier, et dans l’objectif de hâter sa prochaine disparition volontaire, les autorités politiques en charge de la France relaient avec zèle, voire même anticipent, l’agenda mondialiste consistant à appauvrir matériellement, physiquement et moralement la plus grande masse des gens peuplant la planète au profit de quelques usurpateurs, véritables escrocs économiques qui ont, aujourd’hui, pris l’ascendant sur les pouvoirs politiques des États. Aussi, la France qui n’a aucune politique, et encore moins de politique socialiste, dans le sens « social » du terme, est en revanche l’un des principaux fers de lance de l’agenda globaliste, lequel prospère sur le développement de la misère humaine.
C’est peut-être en répondant à la question ci-après, que l’humanité arrivera à se réveiller du cauchemar dans lequel une poignée de dégénérés, cupides et/ou violents, tente, par tous moyens, de l’y maintenir :
Pourquoi la nature humaine est organisée de telle sorte qu’en suivant ses impulsions l’homme ne va pas toujours vers le bien ? Quelle signification on doit donner au mot bien et au mot mal, quel est le but que l’homme doit chercher à atteindre, en un mot, qu’est-ce que la perfection morale ?
Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/lebienetlemal.html
Merci pour votre commentaire très pertinent !
Je me permets de compléter :
“Les moyens de propagande de ceux qui aujourd’hui détiennent le pouvoir mondial sont inextinguibles.
Au travers d’une sous-culture historique créée spécialement et divulguée par la télévision et le cinéma, on a manipulé les consciences en travaillant sur les émotions. En particulier les jeunes générations, à commencer par l’école, ont été soumises à un lavage de cerveaux, abreuvées d’histoires macabres pour assujettir leur liberté de jugement.”
Malheureusement, ça risque de marcher, parce que les autres savent bien que si la france claque la porte de l’ue, elle disparaîtra très rapidement – c’est un sacré levier pour faire plier les autres. Nous y sommes donc jusqu’au cou :/
Je vous lis toujours avec plaisir, mais là vous dites tout et n importe quoi : on ne peut pas etre contre tout et son contraire : JPMorgan Rothschild et autres ont commence pauvres et ont grandit par la seule force de leur travail et de leur intelligence
Au contraire du ponctionnaire qui asservit les peuples pour se gaver. A quoi sert le flic sinon a creer chomage et pauvrete en utilisant la Loi comme munition pour faire crever agriculteur , artisan ou industriel.
La disparition de notre industrie a bien comme origine notre ponction publique toujours avide de normes pour nous faire crever et comme normes et Lois c est du pareil au meme, ce sont les agriculteurs et les industriels qui crevent pour permettre aux nullites de la ponction publique de tres bien vivre
Il faut juste comprendre ce qu’est le capitalisme de connivence : un JP Morgan n’existe pas sans la commande ou la protection publique, opérée par les ponctionnaires.
Ainsi que sa réciproque : sans kapitalisss de connivence, le ponktionnaire ne pourrait pas aller pantoufler grassement chez JP Morgan.
Évidemment, selon ce même ponktionnaire, toute disposition avantageant cet acteur privé par le biais d’une loi(s) ou d’un réglement(s) taillé(s) sur mesure ne peut relever que de l’aléa…
Comme l’expose si bien Ch.Gave, un ponktionnaire partant pantoufler ou se présentant à une quelconque élection ne prend strictement aucun risque, puisque s’il se banane, il reviendra sans problème dans son corps d’origine où avancement et traitement auront suivi une courbe ascendante malgré son absence – en cons-équence, il est logique et naturel que dans de tels cas, ledit ponktionnaire remette sa démission définitive de l’administration au moment de la quitter.
Il pourra toujours revenir dans l’administration, mais dans ce cas, il devra emprunter la même voie que tous les autres, le concours d’entrée.