La Danoise Nanna Skov Høpfner, connue aussi sous le nom de Nanna Fri (pour « Freedom »), a été condamnée en mars 2021 à deux ans de prison ferme pour des déclarations "incitant à la violence" lors d'une manifestation contre les mesures sanitaires jugées liberticides du gouvernement danois. Le procès en appel se tiendra le 7 juin prochain. L'opinion danoise est divisée mais la jeune mère de deux enfants apparaît de plus en plus comme une victime de l'arbitraire (Par Blanche Chevalier
Un premier procès indiquant le parti pris de la justice
Danoise, âgée de trente ans, et mère de deux enfants en bas-âge, Nanna Fri a été condamnée le 12 mars dernier par le Tribunal municipal de Copenhague, avec une peine lourde, à savoir deux ans de prison ferme. L’accusation portait sur l’incitation à la violence et les termes employés par la jeune femme, lors de la manifestation « Men in Black » contre les mesures anti-Covid jugées comme liberticides : « smadre byen på en ikkevoldelig måde », il fallait « écraser la ville de manière non-violente » avait-elle déclaré lors de son discours.
Un deuxième round prévu pour le 7 juin
La jeune femme a fait appel. Pour ce recours, un nouvel avocat, Mette Grith Stage, a été engagé par Nanna Fri.
« Je pense qu’il s’agit d’un cas très, très passionnant, où je me demande, comme beaucoup d’autres Danois, pourquoi ce devrait être une double peine de participer à une manifestation de cette nature », a déclaré Mette Grith Stage.
La manifestation ayant été suivie de casse, l’opinion danoise était au départ divisée quant au sort de la mère de famille. Mais progressivement, l’idée qu’elle soit une victime d’un abus de droit semble s’imposer. La peine aurait-elle été alourdie par la justice à cause de la nature de la manifestation à laquelle participait la jeune femme allant à l’encontre des mesures restrictives imposées par le gouvernement danois ? C’est le débat politique qu’a engendré cette arrestation et cette condamnation qui, vue de France, témoigne du danger qui pèse, au sein de l’Union Européenne, sur les libertés fondamentales.
Ecraser pacifiquement … c’est une incitation à la violence? La justice danoise part en brioche aussi vite que la notre . Tous ça pue de plus en plus .
Ici il n y a aucune incitation à la violence, car cette dame précise bien – sans violence !!! Donc c est très clair. Maintenant prendre 2 ans ferme pour cela est scandaleux !!!
Ils lui font le même coup que pour TRUMP avec le Capitole !
La canaille règne en maître dans cette UERSS !!!
En tous cas bravo ! Encore une nana qui montre qu’elle en a !
Et de plus pour ne rien gâcher (si c’est elle sur la photo) elle est belle !
Il est temps de faire la distinction entre les manifestants sincères, non violents et dans la désobéissance civile face aux injonctions liberticides de l’Etat, et les black blocks prédateurs dont la logique est de profiter de la situation. Gandhi a déjà posé le problème dès 1915, son activiste non violent pendant 30 ans jusqu’à l’avènement de l’indépendance, n’a pas empêché qu’il soit assassiné. Saluons ceux qui reprennent le flambeau.
De la prison pour contestation de la pensée unique… Tout un programme digne d’une dictature.
L’UERSS en marche, youpi, vive l’Europe politique!!!
Correction: Mette Grtth Stage est une femme (avocate). Mette est un prénom féminin.
En tant qu´universitaire francais établi au Danemark depuis des décennies (Voir Gérard Lehmann Eurolibertés), je propose à votre excellent site une une investigation poussée ( grâcieuse bien sûr)sur le sujet, dont je sais fort peu à l´heure actuelle.
As. Prof. em. dr. Gérard Lehmann Syddansk Universitet
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