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Le fonds de l’étude (accessible ici) n’est pas problématique en soi. En effet, le courtier met en lumière les disparités tarifaires qui existent selon l’âge des assurés et selon les zones géographiques où ils résident. Ce qui est plus gênant, c’est l’écho qui en est fait dans la presse généraliste nationale (notamment ici) et locale (à voir par exemple ce papier, celui-ci ou celui-là). Les messages principalement véhiculés sont plutôt défavorables aux Ocam : d’abord, les tarifs des complémentaires santé augmentent, ensuite les inégalités tarifaires selon l’âge ou le lieu de résidence créent un accès aux soins à deux vitesses.
Bien que le courtier explique que ces disparités tarifaires sont liées à la présence de professionnels pratiquant des dépassements d’honoraires, ou bien au profil des assurés, l’expert en assurance qui est cité par l’étude donne au gouvernement une panoplie supplémentaire d’arguments. Effectivement, l’expert de Meilleurtaux.com affirme “la hausse [de cotisations, ndr] […] est désormais continue depuis des années et devrait se poursuivre l’an prochain“. Et l’expert de poursuivre, en parlant des personnes âgées retraitées “le risque de moins bien se soigner, voire de ne plus avoir recours à certains soins est plus que jamais latent pour une population qui a, pourtant, plus que jamais besoin de soins de qualité“. Autrement dit : si les personnes âgées n’ont plus les moyens de bien se soigner, la faute est imputable aux Ocam. Un sens de lecture que ne se privera pas d’adopter le gouvernement.
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