Derrière l'esbrouffe officielle sur le COVID se cache une réalité beaucoup plus préoccupante : les finances publiques sont au plus mal. Bruno Le Maire nous avait assuré que nous vivions un extraordinaire retour à la croissance et une remontada de tous les diables. En réalité, le déficit public bat des records tout à fait impressionnants et nul ne sait jusqu'où le gouffre peut s'ouvrir. Nous le redisons : la solution risque d'être très douloureuse en 2022... et au-delà. Les réformes fiscales post-élections seront dramatiques.

Les mois passent et, au fil des déclarations triomphalistes de Bruno Le Maire sur le retour de la France à la “normale” ou à la croissance, la situation de nos comptes publics ne cesse de se détériorer dans des proportions qui deviennent affolantes. Le désastre devrait s’aggraver jusqu’aux élections présidentielles. Et l’inquisition fiscale qui commencera à l’été 2022 sera sans précédent.
Bruno Le Maire continue de nous enfumer sur la croissance
Il fallait écouter l’interview de Bruno Le Maire sur Radio Notre-Dame pour mesurer le poids de la propagande d’État : il faut remonter à il y a longtemps, très longtemps, pour retrouver un tel exemple de déni.
Ainsi, sur cette auguste antenne, le ministre de l’Économie n’a pas hésité à affirmer :
je crois à une croissance très vigoureuse pour 2021 pour la France
Si l’économie est une affaire de croyance, on comprend mieux les problèmes du pays.
Un déficit désormais abyssal
Comme l’indique le tableau ci-dessus extrait de la situation mensuel de l’Etat au 31 octobre, le déficit accumulé pour la seule année 2021 atteint désormais des proportions hallucinantes : 171,6 milliards de déficit en solde général d’exécution. c’est 12 milliards de plus qu’en octobre 2020, époque glorieuse du “quoi qu’il en coûte”.
Bientôt un euro de déficit pour un euro d’impôt
La situation prend une ampleur si catastrophique que le déficit annuel devrait représenter environ 65% des recettes issues de l’impôt. Autrement dit, lorsqu’un Français paie un euro d’impôt, l’Etat emprunte 65 centimes pour boucler le budget…
La situation est évidemment d’autant moins soutenable que les seules dépenses de l’Etat devraient continuer à caracoler autour des 20% du PIB.
Tôt ou tard, il faudra “ajuster” la situation et revenir sur terre.
Coûteuse gestion Macron
Au final, le quinquennat d’Emmanuel Macron se soldera par une très dangereuse dégradation des soldes publics. Jamais la situation de nos comptes n’aura été aussi dramatique, et jamais les dépenses de l’État n’auront semblé à la fois aussi incompressibles et fragiles.
Il devient évident que le quinquennat suivant obligera à des mesures désagréables pour assainir la situation (sans même parler de la “régulariser”).
Vers l’inquisition fiscale
Inévitablement, le prochain quinquennat sera celui de l’inquisition fiscale. Compte tenu de la difficulté politique à diminuer les dépenses, il faudra bien augmenter les recettes. On sait déjà (nous l’avons évoqué plusieurs fois) quelles réformes seront mises en oeuvre. En particulier, les impôts sur l’épargne et les successions, et tout particulièrement sur l’assurance-vie, devraient être très douloureux.
Une stratégie déjà programme jusqu’au Great Reset monétaire
Nous avons aussi évoqué dans quel cadre théorique vicié et vicieux l’Union Européenne travaille désormais, avec la conviction que tous les débordements financiers peuvent être réglés par le recours quasiment sans limites à la planche à billets, et par la pression fiscale.
C’est l’enjeu de la Modern Monetary Theory, qui a infiltré et percolé les rangs de la BCE. Ce plan stratégique est supposé sécurisé les opérations jusqu’en 2025 et la mise en place officielle de l’euro numérique.
Les valeurs refuge vont devenir salutaire
Plus que jamais, il va falloir anticiper le retournement fiscal en réorientant son patrimoine vers l’immobilier d’usage et vers les valeurs-refuge.
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