Selon la DGS, il n’est désormais plus nécessaire de faire confirmer votre test antigénique, dont le résultat est positif, par un test PCR. En assurant plusieurs dizaines de millions de tests antigéniques, les 17 000 officines ont largement amélioré leurs marges depuis le début de la pandémie. Tout comme la grande distribution.
Plus besoin de confirmer un test antigénique par un PCR
Premiers disponibles en France, les tests PCR sont devenus familiers. Le terme PCR désigne la façon dont le prélèvement est analysé, avec pour principe d’y rechercher des traces de l’ARN du virus. Cette analyse ne peut être effectuée qu’en laboratoire et obtenir un résultat prend plusieurs heures.
En février 2021, dans une synthèse des résultats de plusieurs études, la Haute Autorité de santé estimait à 92% la sensibilité moyenne des tests PCR nasopharyngés.
La commercialisation des tests antigéniques en France est soumise à une règle, découlant d’un avis de la HAS en septembre 2020 : “Les tests antigéniques doivent présenter une sensibilité et une spécificité minimales de 80% et 99% respectivement.”
Prudence toutefois, car l’Agence américaine des médicaments (FDA) a prévenu dans un communiqué (en anglais) datant du 28 décembre 2021 que les tests antigéniques souffrent d’une “sensibilité réduite” au variant Omicron, d’après de nouvelles données.
Or aujourd’hui, il n’est désormais plus nécessaire de faire confirmer votre test antigénique, dont le résultat est positif, par un test PCR. Face à la circulation intense du virus et la forte mise en tension du système de dépistage, le nombre de tests effectués atteignant des records, il convient « de mettre fin à la confirmation PCR des tests antigéniques positifs », a déclaré la Direction générale de la santé (DGS). Décision confirmée par la note DGS-URGENT N°2022_01.
François Blanchecotte, président du Syndicat national des biologistes (SNB) a précisé à France info que le but de cette non-confirmation est de désengorger les pharmacies et de réduire les files d’attente devant les laboratoires.
Le test antigénique en laboratoire ou en pharmacie est déclaré sur SI-DEP et officiellement validé par un professionnel de santé et d’obtenir notamment un certificat de rétablissement. Par contre, il ne permet pas de différencier les variants.
Attention toutefois, si vous réalisez un autotest et que celui-ci s’avère positif, il vous faudra réaliser un test PCR pour valider ou non le résultat, a expliqué Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SNJBM), à Franceinfo.
Le business très lucratif des tests
D’après la Drees, entre le 27 décembre 2021 et le 2 janvier 2022, près de 8,3 millions de prélèvements ont été validés par un professionnel de santé. Entre le 3 et le 9 janvier, près de 12 millions de dépistages du Covid-19, dont environ 8 millions de tests antigéniques, ont été réalisés en France. Deux fois plus que lors du pic de la précédente vague, en août 2021.
Et avec plus de 90 % des tests antigéniques à leur actif, les officines de l’Hexagone sont devenues de véritables machines à dépister…et à « cash ».
«Le test antigénique est environ facturé 25 euros à la Sécu [en semaine 25,01 euros précisément et 30,01 euros le dimanche selon Ameli.fr]. Pour savoir combien on gagne, il faut déduire 6 euros pour l’achat du test et 1 euro pour les consommables (blouses, gants, masques). Bien sûr, il faut soustraire la main-d’œuvre : compter 15 euros pour trois tests en un quart d’heure plus les charges», estime Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine.
Depuis qu’elles ont été autorisées à « prélever », en octobre 2020, l’affluence dans les pharmacies a grimpé en flèche. « En ce moment, les officines commandent des tests antigéniques tous les deux jours »
Néanmoins, les pharmacies ont trouvé des concurrents sur le filon juteux des autotests antigéniques, les grandes surfaces.
Olivier Véran, par un arrêté du 28 décembre 2021, avait autorisé la grande distribution à vendre des autotests de premier dépistage du Covid en grandes surfaces “jusqu’au 31 janvier, à titre exceptionnel”.
Mais face à la forte demande, le gouvernement a prolongé de deux semaines la vente hors pharmacies de ces tests antigéniques à réaliser soi-même, selon un arrêté publié le samedi 22 janvier 2022.
Ceci n’a pas manqué de faire réagir les pharmaciens, Philippe Denry, vice-président de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF) déclarant que distribution en grande surface serait “une fausse bonne idée”, “favorisant les faux négatifs” et accusant la grande distribution de faire des autotests “un produit d’appel”. Dans certaines enseignes, ils sont vendus 2 euros l’unité, soit deux à trois fois moins cher qu’en pharmacie.
Les enseignes de la grande distribution ont vendu quelque 16,9 millions d’autotests de dépistage du Covid-19 pour 25 millions d’euros de chiffre d’affaires, entre le 28 décembre et le 16 janvier, selon le panéliste NielsenIQ.
Enfin pour profiter de la manne, certaines sociétés multiplient l’implantation de barnums, parfois à la limite de la légalité. «Des sociétés sauvages s’emparent de ce marché lucratif. Elles viennent le polluer en s’installant près des cabinets infirmiers, des pharmacies… Derrière, il y a sans doute des labos mais il est difficile de remonter les filières», regrette Sébastien Guérard, président du syndicat national des masseurs-kinésithérapeutes.
Sous couvert de la dite crise sanitaire, ces entreprises … ne connaissent pas la crise ! La concurrence fait rage et chacune redouble d’idées pour faire des tests un nouvel objet de consommation, avec la bénédiction du gouvernement.
La prise en charge de ces tests, à 100 % et sans avance de frais, devrait coûter à la Sécurité sociale la bagatelle de 1 milliard d’euros pour un seul mois. Sur l’année 2021, le gouvernement avait prévu une enveloppe financière de 6 milliards .
Pour le coup, difficile de faire croire, encore, que ce sont les non vaccinés qui vident les comptes publics et ruinent la Sécurité sociale.
Par ailleurs, une chose est déjà sûre, le mois de janvier s’annonce à nouveau très onéreux pour la Sécurité sociale, avec des volumes de tests quotidiens supérieurs à 1 million.
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Le gouvernement a tendance à grossir les milliards du coût des tests : 50 millions de tests à 20 euros pièce ne font que 1 milliard.
Oui, mais 1 milliard… par mois, c’est cher !
Or c’est à peu près le rythme actuel depuis début décembre.
Le nouveau CHU de Nantes vient d’être mis en construction, il doit coûter 1,2 milliards “seulement”.
Pour la France, pour l’instant, ce qui compte, c’est de calmer les Français pour les élections !????
Les tests ne semblent plus vraiment sélectifs, n’importe qui est déclaré “positif” : le taux de positivité est de 31%, avec des millions de tests, valeur jamais atteinte et de loin puisque le maximum était de 16% fin octobre 2020 !
Certaines personnes, notamment ceux dont le “pass” risque d’être désactivé au 15 février, mais qui ne veulent pas de 3ème dose, se font tester à répétition jusqu’à avoir un test positif.
En pratique, cela donne “gratuitement” 6 mois de “pass” à des millions de Français.
Les gens sont contents, même ceux qui refusent la 3ème dose.????
Macron va pouvoir annoncer dans 15 jours qu’il va se représenter !????
Après les élections, oh surprise, on nous expliquera que l’immunité naturelle ne vaut rien contre le “nouveau” variant, donc qu’il faut obligatoirement une 4ème dose de Pfizer “1.2”, la nouvelle version.
Ce sera la gueule de bois pour tous ces naïfs.????
Les certificats de rétablissement générés par les tests antigéniques ne donnent pas accès au passage des frontières ;
Si vous partez à l’étranger dans les 6 mois de validité du pass , il faut qu’il soit généré par un résultat positif de PCR .
Attention .
Tout article sur l’utilisation des tests devrait commencer en rappelant que les tests de masse ne prouvent rien et surtout pas qu’une personne sans symptômes est malade.
Ces tests sont une gigantesque arnaque et toute personne sensée qui en parle doit avant tout le signaler en citant , l’inventeur , par exemple.
Pour ce que j’ai pu constater autour de moi, à savoir confirmation ou non de tests PCR par des autotests ou l’inverse, il n’y a aucune cohérence. A savoir on peut avoir + et +, + et -, – et +.
Dès avril 2020, la validité des PCR était mise en doute, par des complotistes évidemment.
A tester massivement des gens sans symptômes avec des tests non fiables, on obtient n’importe quoi. Ça, c’est cohérent.
On comprend qu’il ne soit » désormais plus nécessaire de faire confirmer votre test antigénique, dont le résultat est positif, par un test PCR ». L’incohérence, ça finit par se voir.
Par contre, ayant été testé positif en France début janvier par un test antigénique et de retour à l’étranger où je réside, je n’ai pas pu faire valider mon attestation de rétablissement car elle résultait d’un test antigénique. Ma femme, positive elle-aussi avait fait un test PCR qui lui a été validé dans le système de notre pays de résidence à l’étranger, hors Union europénne.
Conclusion, si vous résidez à l’étranger et que vous êtes positif en France, mieux vaut que le test utilisé soit un test PCR ou sinon faites faire un test PCR de confirmation, il pourra vous servir.
A un milliard d’euros par mois, le gouvernement espagnol a jeté l’éponge !
A quand une décision aussi sensée en France ?