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Une santé toujours plus chère et toujours moins efficace… mais aussi toujours plus “contrôlante”, voilà le projet que fomente le gouvernement profond occupé à réfléchir à l’avenir de notre protection sociale.
Coup sur coup, le Haut Conseil à l’Avenir de l’Assurance Maladie (HCAAM) et le Haut Conseil du Financement de la Protection Sociale (HCFIPS) viennent de rendre des rapports qui en disent long sur le projet en réalité unique, monolithique, total, pour ne pas dire totalitaire, que la caste mondialisée qui tient les rennes du système imagine pour “le monde d’après”.
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Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.
© 2023 Le Courrier des Stratèges
Bonjour
Je ne comprends pas les affirmations concernant la grande machine bureaucratique appelé sécurité sociale. Il me semble avoir lu, mais je n’ai plus les références que le rapport cotisation/soin, c’est à dire la part des cotisations qui allaient aux soin directement, déduction faite de la gestion, était favorable à la sécurité sociale comparée aux mutuelles et aux assurances. (Ne serait-ce que parce que la sécurité n’a pas de frais de publicité). Quant à la cherté du système se soin, il me semble encore que ramené au PIB, (quel que soit le système de prise en charge) le coût des soins en France était parmi les plus bas d’Europe, et est presque moité moins élevé qu’aux États-Unis.
Peut-être effectivement que pour une analyse rigoureuse il faut connaître la partie “gestion” des hôpitaux, qui elle a peut-être augmenté et est peut-être disproportionnée.
Quant à une sécurité sociale qui contrôle plus en soignant moins je ne crois pas que ce soit la conception du système qui soit en cause, mais bien l’utilisation politique qui en est faite. Et il est aujourd’hui évident que si la sécurité sociale n’avait pas dû obéir aveuglément au gouvernement, mais aurait eu des instances de pilotage avec lesquelles il aurait fallu que le gouvernement compose, un certain nombre de folies inutiles (testing à tout va, vaccination de masse irréaliste…) et dispendieuses n’auraient pas été faites et surtout le débat scientifique aurait sans doute pris une autre tournure.
Il faut effectivement que je fasse un papier sur la sécurité sociale…
Le problème principal de la sécurité sociale est la délégation de Gestion Paritaire abandonnée aux syndicats, avec les consécutifs malversations et détournements massifs opérés sur l’immense gâteau. Ceci en toute connaissance de cause des politiciens, avec retro commissions classiques au passage pour les campagnes électorales (et lieux de villégiature) car la comptabilité publique sait parfaitement organiser ses flux, ses codes et comptes anonymes numérotés, la manière de détourner des sommes folles en toute opacité. Les politiciens y voient une manière fort efficace d’étouffer le syndicalisme et les revendications catégorielles par la corruption. En gros, on vous file une part du gâteau à gérer, mais en échange de vos faux frais et annexes, on ne veut plus vous entendre, « et venez goûter les p’tits fours, le caviar et le champagne de la Rue de Grenelle, c’est les meilleurs »… A cet aulne, on connaît parfaitement l’exemple du détournement par la CGT du 1% (400 millions d’€) du Comité d’Entreprise d’EDF à son propre bénéfice et celui de ses adhérents (bateaux, centres de loisirs, relais et châteaux, hôtels privatifs dans les stations de ski, voyages, stages et frais divers à très bas prix, etc.). J’ai aussi découvert par hasard récemment la généralisation de ces processus de détournement dans ma station de montagne, quand j’ai vu, à la caisse d’une supérette de ma vallée, le manège d’un membre de la Place Beauvau en compte dans celle-ci. Il était presque honteux d’être dévoilé… Il y avait bien entendu un centre de vacances sur deniers publics derrière. Je ne connaissais pas son existence et pourtant je vais depuis 50 ans dans cette vallée…
Tout est justifié, tout est justifiable, tout est corruptible et occulté dans cette République bananière.
L’argent public des contribuables coule à flot pour les bénéficiaires directs de l’État, ses petites mains…
Il faut à cet effet relire les dossiers de Contribuables Associés et de l’IFRAP pour s’en convaincre. L’Etat français est un Himalaya de corruption, comme le fût naguère feu la maison mère moscovite. Là-bas, comme aujourd’hui à Paris, l’Etat impécunieux n’avait plus de ressources à prendre sur le pékin qui rechigne désormais en France à abonder au tonneau des danaïdes. Mais Bercy reluque, telle une actrice porno l’érection de son partenaire avant le passage à l’acte, son bas de laine de 12.000 milliards d’€ d’épargne qui suffirait à éponger les dettes souveraines et à terme. Ils connaissent fort bien les méthodes pour s’en saisir… Le Eric Verhaeghe et Simone Wapler annoncent souvent ici la prochaine « réduction du Ghetto de Varsovie de l’épargne française » par la force. Désolé, je n’ai pas trouvé meilleure métaphore.
Pour l’instant, l’Etat français en faillite fait comme tous les Etats communistes, il mobilise la finance internationale en contrepartie de marchés captifs, et c’est la raison même ici des décisions ubuesques des oligarques mondialistes au pouvoir pour étouffer-spoiler la production de richesse nationale des PME, ainsi offrir le marché de la consommation aux protégés de The Vanguard Group et BlackRock.
Chaque article de Contrepoints et du Courrier nous montre l’abomination étatique en mode rouleau compresseur contre récalcitrants… La métaphore idoine est celle de l’opposant chinois face aux blindés Place Tian’anmen.
L’Etat français est devenu une immense machine à détourner des sommes folles aux profits d’organisations et individus vermoulus des pieds à la tête. Comment réformer un tel barnum ? A l’impossible nul n’est tenu. Seuls l’implosion du système et son écroulement sur lui-même sont alors devenus les horizons raisonnables d’une quelconque réforme d’ampleur de l’Etat et de ses trois administrations. Que restera-t-il ? Se pencher sur la fin de la IIIème République dans la forfaiture du Pétainisme apporte toujours de folles et bonnes réponses.
Sempiternelle « Étrange Défaite » de Marc Bloch, dont on peut changer les noms et les dates, puis calquer cette analyse sur la période 2020-2022 sans aucune difficulté.
A force de tout attendre de l’État providence, il ne faut pas s’étonner que celui-ci s’arroge, petit à petit, tous les droits.
Je vois pas comment ça peut tenir : on est déjà l’un des pays les plus imposés au monde. Si en plus de la rigueur (donc taxes) après les élections pour payer les conneries du quoiqu’il en coûte on rajoute des taxes supplémentaires pour la santé, le système va imploser.
J’ai l’impression que ces gens raisonnent dans un monde fantasmé et ignorent complètement que le réel se dirige à très grande vitesse droit dans leur gueule.