Face à la pression populaire, les démocrates de tout le pays s’empressent de faire marche arrière sur les restrictions COVID-19, alors que Biden maintient le narratif du CDC. A l’approche des « midterms », les gouverneurs démocrates changent de paradigme par crainte de perdre la majorité au congrès et, in fine, leurs sièges.
Les Gouverneurs démocrates s’opposent à Biden et lèvent les restrictions
Selon un récent sondage de l’Université de Monmouth, 70% des Américains disent qu’il est temps pour le pays de sortir de la pandémie, et un nombre décroissant d’Américains soutiennent les restrictions et mandats COVID. Les cotes d’approbation du président Biden sur la gestion du COVID, qui étaient autrefois une force, sont en chute libre, avec 43% d’approbation et 53% de désapprobation.
Le mouvement visant à “tourner la page” de la pandémie semble s’être accéléré ces derniers jours, surtout après la nouvelle étude de Johns Hopkins affirmant que les mesures de confinement de 2020 n’ont guère contribué à réduire le taux de mortalité lié au COVID-19.
Néanmoins, Biden continu de suivre les recommandations du Centers for Disease Control and Prevention (CDC), qui recommande toujours le port universel du masque à l’intérieur et dans les écoles. Selon les propres données du CDC, 99,5% de tous les comtés américains seraient actuellement considérés comme des zones de transmission élevée et substantielle.
Le Dr Rochelle Walensky, directrice des CDC, a déclaré mardi à Reuters que “ce n’est pas le moment” d’abandonner l’obligation de porter un masque dans les écoles et autres lieux publics.
Malgré les directives du CDC, beaucoup de gouverneurs démocrates lèvent l’obligation de porter un masque à l’intérieur. Les gouverneurs du New Jersey, de la Californie, de l’Oregon, du Connecticut et du Delaware ont annoncé leur intention d’annuler leurs « mandats de masque ».
C’est le New Jersey qui a ouvert la voie. Dès lundi 7 février, le gouverneur Phil Murphy a annoncé que le port du masque ne serait plus obligatoire dans toutes les écoles, à partir du 7 mars. “Un pas énorme vers un retour à la normale pour nos enfants“, selon lui.
A compter d’aujourd’hui, New York, quatrième Etat le plus peuplé des USA, n’imposera plus le port du masque dans les lieux clos (commerces, restaurants, salles de spectacle, entreprises), a déclaré mercredi 10 février la gouverneure démocrate Kathy Hochul.
Pour Jim Jordan, membre du Congrès de l’Ohio, les démocrates assouplissent leurs mandats COVID parce que les sondages ont changé. « La science n’a pas changé, les sondages ont changé »
Même le président du comité de réélection des démocrates de la Chambre des représentants appelle à annuler les restrictions du COVID pour “rendre leur vie aux gens”.
« Avec la science comme guide, nous sommes prêts à commencer à revenir à la normale. »
Son homologue républicain, Mike Berg (porte-parole du NRCC), a dénoncé les commentaires de Maloney comme un “revirement stupéfiant sur les mandats de masques” et a rapidement accusé les démocrates de changer de position à des fins politiques.
“Le COVID a été un exercice politique pour les démocrates depuis le début. Les électeurs ne sont pas prêts d’oublier que les démocrates ont ignoré la science, ont cédé à leur base radicale et ont imposé des restrictions et des mandats inutiles à leurs électeurs”, a-t-il déclaré.
Les élus démocrates envoient un message de plus en plus fort au président Biden, à savoir qu’il est temps pour son administration d’arrêter les restrictions liées à la pandémie.
Des « midterms » fatals aux démocrates ?
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le parti du président perd presque toujours du terrain au Congrès lors des « midterms ». D’ailleurs, Un sondage Gallup montre que la position publique du parti du président Joe Biden a chuté rapidement au cours de la dernière année. Entré à la Maison-Blanche, le 20 janvier 2021, Biden est devenu, un an plus tard, le président le plus impopulaire des États-Unis.
Les résultats de la Virginie et du New Jersey en novembre dernier suggèrent qu’une vague rouge pourrait frapper les démocrates de Biden en 2022.
La colère est un puissant facteur de motivation en politique et, par conséquent, ceux qui s’opposent au parti au pouvoir ont tendance à être plus motivés à se manifester et à enregistrer leur frustration face au statu quo.
La gestion chaotique de Biden à coup de restrictions et d’obligations, cumulée aux mensonges de Fauci et du CDC vont faire de ses élections de mi-mandat un véritable référendum sur le Président au pouvoir.
Et cela, les démocrates l’ont bien compris, eux qui ne détiennent, actuellement, qu’une courte majorité de 10 sièges à la chambre Haute. Et au Sénat, c’est encore plus serré, avec des démocrates et des républicains à égalité à 50 sièges chacun (la vice-présidente Kamala Harris pouvant briser l’égalité pour donner la majorité aux démocrates).
Le message des gouverneurs démocrates au président Joe Biden est, donc, sans équivoque, à neuf mois des élections de mi-mandat, il faut inverser de narratif, mais est-ce encore possible ?
Alors que les démocrates insistent depuis des mois sur le fait que la santé publique reste la priorité, il est difficile d’ignorer que leur recul récent n’est qu’un calcul politique, alors que les élections de mi-mandat se profilent.
Si 2021 était l’année du vaccin, 2022 s’annonce déjà comme l’année où les électeurs exigent que les États-Unis passent à autre chose
De plus, de nombreuses élections de gouverneurs se déroulent, cette année, dans des États qui sont essentiels à la reconquête de la Maison Blanche en 2024, notamment le Michigan, le Wisconsin, la Pennsylvanie, le Minnesota, la Géorgie et le Nevada.
Si le Congrès vire « rouge », les objectifs législatifs restants de Biden seront placés sous assistance respiratoire.
Avec une administration Biden en chute libre et un Trump toujours aussi populaire, ces « midterms » s’annoncent explosifs et le réveil « politicien », calculé, des démocrates sonne plus comme un baroud d’honneur que comme une conviction profonde.
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avec sa prétention habituelle.
Moi, j’tire plus sur les ambulances, promis. Y en a un qui s’est pas remis de sa punch line. Il va porter maintenant le Kébour (https://www.languefrancaise.net/Bob/15978)!