En Chine, en dépit du mécontentement de la population, le président Xi Jinping s’obstine à maintenir sa stratégie de zéro Covid. Avec le confinement partiel ou total qui paralyse le pays comme la situation inédite à Shanghai, le zéro Covid fait débat en Chine. Le leader chinois qui vise un troisième mandat à l’automne est de plus en plus contesté par les masses. On commence à remettre en cause les décisions stratégiques de Xi. Une politique qui a porté un grand tort sur le plan social, mais surtout sur le plan économique, le pays ne parviendrait pas à son objectif de taux de croissance du PIB 5.5% prévue cette année, taux le plus bas sur les 30 dernières années.
Depuis la première vague du Coronavirus en mars 2020 à ce jour, pour endiguer la crise sanitaire, la Chine figure parmi les États à encore maintenir la stratégie zéro Covid. Depuis, la situation d’enfermement et les restrictions n’ont cessé de se renforcer. Avec le variant Omicron, ni la vaccination de masse, ni la politique sanitaire très stricte n’a produit le résultat escompté : les cas quotidiens restent en hausse. Pour l’heure, les autorités chinoises refusent de changer de cap sanitaire (qui serait un aveu d’échec) à quelques mois du XXe Congrès du parti communiste, qui se tiendrait novembre.
Vers un désastre économique avec le zéro Covid ?
Avec Omicron, la Chine fait face à une flambée des cas d’infections au Covid-19, la politique zéro Covid de Xi Jinping fait l’objet de nombreuses critiques. Les demandes d’assouplissement des restrictions sanitaires s’intensifient.
Actuellement, plus de 45 villes chinoises sont confinées, qui selon la maison courtage Nomura représentent 38% du PIB . Une situation qui commence à faire plonger l’économie du pays et les activités de nombreux secteurs sont à l’arrêt.
Si Pékin table sur une croissance de 5.5% pour 2022, la banque Standard Chartered prévoit une baisse pour le deuxième trimestre à 3,5%.
Quant à Barclays, elle a aussi revu ses estimations de croissance chinoise de 4,5% à 4,3% pour l’année 2022.
L’économie chinoise est particulièrement dépendante des exportations avec l’Union européenne et les États-Unis. L’impact de la stratégie très stricte du zéro covid menace les chaînes d’approvisionnement dans tous les secteurs. Presque tous les grands ports du pays fonctionnent au ralenti.
Alors que la demande mondiale est en hausse, certains fabricants de puces informatiques ont également dû fermer. Les usines de production de véhicules sont également paralysées. On assiste à la fermeture des usines. Les dépistages périodiques s’intensifient, qui pourtant dans la plupart des cas, entrainent la cessation des activités dans toutes les localités, entrainant une importante baisse de production. Nombreuses entreprises européennes installées dans le pays, songent à plier bagage.
Les Chinois commencent à crier leur désespoir et leur désespoir. Dans un message publié sur WeChat jeudi, l’ancien rédacteur en chef du Global Times, Hu Xijin, a pratiquement demandé aux autorités de « dire la vérité à l’ensemble de la société chinoise » concernant la situation réelle du Covid-19 dans le pays. Il estime que le gouvernement national doit adopter des mesures d’endiguement du virus à faible coût. Bien entendu, ce message a été supprimé.
Notons que les hauts dirigeants de la Chine ont récemment lancé une mise en garde contre la remise en question de la stratégie Zéro Covid de Xi. En effet, le Comité permanent suprême du Politburo a déclaré à la télévision centrale chinoise qu’il va faire taire tout discours qui critique ou rejette la politique de lutte contre le Covid adoptée par l’État.
Composé de 7 membres, l’organisme a déclaré « notre politique peut résister à l’épreuve de l’histoire et nos mesures sont scientifiques et efficaces ». Mais de telles déclarations faites sur un ton défensif indiquent bien que la pression monte.
Il faut souligner que le Comité permanent a fait sa déclaration après l’intervention du conseiller médical de la Maison-Blanche, Anthony Fauci. Ce dernier a déclaré que les mesures de confinement prises par la Chine avaient peu de chances de réussir à long terme
Mise en garde des autorités contre la remise en question du zéro Covid
Selon l’ancien rédacteur en chef d’un journal du Parti communiste, Deng Yuwen, le président chinois veut repousser toute opposition à sa politique de Zéro Covid à travers cette déclaration du Comité permanent, puisqu’il est impossible de contester les décisions du parti.
Par ailleurs, le chaos des 26 millions d’habitants de Shanghai pousse Xi à maintenir sa stratégie. C’est une façon de déclarer que les mesures adoptées pour contenir la pandémie ont fonctionné, peu importe les critiques internes et externes, vu que le nombre de décès reste modéré.
Selon M. Deng, le président chinois, Xi Jinping ne peut plus reculer. Le « Grand leader » a lancé un combat qu’il ne peut pas se permettre de perdre. Il estime aussi que les hauts dirigeants du pays sont tenus d’écouter Xi, peu importe leur opinion concernant sa politique de lutte contre le Covid-19.
Le président Xi Jinping est bien trop engagé pour faire machine arrière. Selon le Financial Times : « Son image de dirigeant compétent pourrait être sérieusement remise en cause si le gouvernement perdait le contrôle du Covid ou échouait à contenir une grave crise économique. ». Pour Xi Jinping, l’enjeu est de taille, la stratégie du zéro Covid reste un des piliers de sa politique depuis le début de la pandémie.
« le Comité […] a déclaré […] qu’il va faire taire tout discours qui critique […] la politique de lutte contre le Covid adoptée par l’État » : quelle différence avec l’Occident ?
On dirait la loi gayssot..
La différence avec l’occident, c’est le niveau de sévérité, de délire et de jusqu’au-boutisme dans la folie Covidiste.
Dans le cas présent, il est question de censure. Je ne parle pas des confinements de masse, mais la sévérité et le jusqu’au-boutisme de la censure en France n’a pas grand-chose à envier à ce qui se passe en Chine.
La différence avec l’ Occident est qu’en Occident les Oligarques ont un contrôle absolu sur les politiciens UE ou USA. En Chine le gouvernement est en train de les mettre au pas, la faillite d’ Evergrande ne les rendant pas très populaires auprès des masses d’épargnants. Être l’homme le plus riche de Chine ne met pas à l’abri du peloton d’exécution… D’où la violence de l’affrontement avec Xi.
Au lieu de cliquer sur Répondre, j’ai malencontreusement cliqué sur “Report comment”. Désolé de voir que cela supprime le commentaire.
Le gouvernement chinois a plutôt tendance à prévoir à long terme. Mais personne ne connait ni ses tenants ni aboutissants.
Ce pourrait être que le virus sars-cov-2 est bien plus morbide ou mortel à moyen terme que bigpharma ne l’imagine actuellement et que la protéine spike (virale ou vaccinale) est un pertubateur des systémes de bio-signalisation internes au corps humain entrainant des symptômes très divers selon les organes perturbés, poumon, coeur, vaisseaux, etc., les atteintes cérébrales étant bien entendu les plus dévastatrices à long terme. On note qu’aux USA la demande de traitements psy explose.
Une autre considération consiste a limiter la surproduction quand les marchés sont perturbés, les consommateurs ayant peur de manquer et constituant une épargne de précaution.
Parlez-vous vraiment des effets du virus Sars CoV 2 ou du vaccin à ARN messager?
Et tous les Fauci et autres “spécialistes” qui font semblant de découvrir, 2 ans après, que le confinement ne fonctionne pas… alors que très tôt des voix s’étaient élevées pour dénoncer cette mesure moyenâgeuse et à peu près totalement inefficace, mais entraînant de graves conséquences sur l’économie, sur le moral des gens…
Que les Chinois, qui sont dirigés par des mafieux, prennent ce genre de décisions : comme d’autres décisions communistes, le confinement généralisé se finira mal. Mais que des gouvernements de pays soi-disant “éclairés”, en Occident, aient longtemps fait la même chose et continuent à menacer la population d’enfermement si le % de personnes vaccinées n’est pas suffisant, voilà qui est curieux, très curieux.
Dans un des deux entretiens accordés au magazine Kairos en Décembre 2020 et en Mars 2021, le philosophe belge Michel Weber soulignait que lorsque la pandémie s’est déclarée en Chine fin 2019, la réaction des autorités chinoises avait été de faire appel à l’armée ce qui selon lui signifiait que les dirigeants chinois se sont crus attaqués.
Lorsque l’armée russe a pris possession des laboratoires de biotechnologies américains en Ukraine, le ministère de la défense russe a affirmé détenir des preuves intangibles de recherche et de fabrication d’armes biologiques à partir d’agents hautement infectieux et notamment de virus divers dont des coronavirus. Certaines recherches auraient porté sur le développement d’agents pathogènes ciblant en particulier l’ethnicité des sujets à contaminer.
Da’s les premiers mois de la pandémie les chinois ont réagi de manière radicale mais limitée dans le temps, pour reprendre assez rapidement une vie normale. Au vu de la folie qui règne en ce moment en Chine pour éradiquer le virus à tout prix, je me demande si les autorités chnoises ne persisteraient pas à croire à une attaque biologique délibérée. Nous sommes arrivés à un point oû tout nous semble possible même le pire et pourquoi en serait-il autrement pour les Chinois.
Je ne crois à aucun de ces arguments covido-sanitaires.
On observe une épidémie de cas, positifs aux tests, et nous savons tous que ces tests sont trompeurs, inefficaces et manipulés.
L’analyse doit être 100% politique et économique.
Mr Xi joue sa réélection définitive et à vie en novembre 2022.
La Chine ne sait plus quoi faire de ses dollars et veut se concentrer sur les routes de la soie (des ponts et des routes). Il est temps de couper les ponts avec l’économie d’exportation et de se concentrer sur les importations primaires (pétrole, minerais, céréales)
M. Xi doit aussi mater toute opposition intérieure venant des forces vives tournées vers l’économie mondiale et de “l’occident”.
La provocation de ces mesures pseudo-sanitaires totalement folles pousse les oppositions à relever la tête, pour mieux se la faire couper. (cf les 100 roses de Mao)