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Nous finissions la deuxième partie de notre analyse du « choc des civilisations » en cours en soulignant combien le « modèle russe » est peu exportable. Cependant sa vertu est triple:
Nous autres Français avons oublié ce qu’a été le rayonnement du Général de Gaulle dans le monde. Pour beaucoup de pays, il incarnait la possibilité d’une indépendance à la fois vis-à-vis des Etats-Unis et vis-à-vis de l’Union Soviétique. On se rappelle l’enchaînement: de Gaulle avait d’abord testé la sincérité de ses partenaires de l’OTAN et de la Communauté européenne. Il avait proposé aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne un directoire à trois de l’OTAN. Cela lui fut refusé. Puis il avait proposé à la République Fédérale de commencer à bâtir une « Europe européenne ». Mais Jean Monnet intrigua pour faire ajouter un préambule atlantiste au Traité de l’Elysée. Alors de Gaulle se lança dans une politique étrangère indépendante, dont la force venait de son autorité morale de chef de la Résistance française, d’une part, et de son acceptation, par lucidité, de la décolonisation.
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Edouard Husson est directeur de la rédaction. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, professeur des universités, ancien vice-chancelier des universités de Paris. Spécialiste de l'Allemagne.
© 2023 Le Courrier des Stratèges
N’insistez pas. Il n’y a pas de Charles de Gaulle au numéro que vous avez demandé.