Approuvé début septembre par la FDA (Food and Drug Administration) américaine, le nouveau vaccin de rappel dit bivalent cible la souche initiale SRAS-CoV2 ainsi que le variant Omicron. Sans tarder, le président Biden a tenté de vaincre les réticences des Américains de plus en plus lassés des vaccins, en déclarant que désormais la campagne de rappel sera annuelle, mais prévient qu’elle sera plus fréquente en cas d’évolution rapide du virus.
Aux États-Unis, les autorités sanitaires s’attendaient à ce que les vaccinations et les restrictions sanitaires freinent la propagation des infections et minimisent les cas graves. Malheureusement, à ce jour, les États-Unis enregistrent toujours un triste record, avec plus d’un million de morts depuis le début de la pandémie. Actuellement, selon les données des CDC plus de 90% des nouveaux cas d’infection au Covid-19 sont causés par les sous-lignages d’Omicron BA.4 et BA.5. Pour cibler ces variants, le 31 aout 2022, la Food and Drug Administration a donné son feu vert pour l’utilisation des vaccins bivalents Moderna et Pfizer/BioNTech comme dose de rappel unique au moins deux mois après une primo-vaccination ou un rappel. Pour profiter d’une protection en automne et en hiver, l’administration Biden espère débuter la campagne de rappel cette semaine. Lors d’une conférence de presse, mardi, le Dr Anthony Fauci, responsable des maladies infectieuses et conseiller médical en chef de Biden, a fait savoir que cette nouvelle campagne de vaccination anti-Covid se fera désormais à une cadence similaire à celle de la vaccination annuelle contre la grippe.
Une campagne de rappel sur le modèle de la vaccination contre la grippe
Lors d’une réunion d’information à la Maison-Blanche dans la matinée de mardi, Ashish Jha coordinateur de la réponse au Covid-19 a convié les Américains à faire leur vaccin contre la grippe en même temps que leur rappel anti-Covid. « Nous nous attendons à ce que des millions de personnes reçoivent leur injection ce mois-ci », a souligné Ashish Jh
Le Dr Anthony Fauci a précisé que ce nouveau plan vaccinal rappel annuel anti-Covid prévoit des « doses de rappel anti-Covid actualisées pour coller à la dernière souche en circulation ». Il a réitéré qu’il se fera sur le modèle de la vaccination contre la grippe, mais il serait plus fréquent au cas où un variant «très différent» émerge soudainement. Néanmoins, il a affirmé que les populations fragiles comme les personnes âgées ou immunodéprimées pourraient avoir besoin de rappels plus fréquents.
Dans un communiqué mardi soir, le président Biden s’adressait aux Américains de plus de 12 ans, en déclarant que “si vous êtes vacciné, faites le nouveau vaccin COVID-19 cet automne … cela peut réduire votre risque de le transmettre à d’autres personnes et réduire considérablement votre risque de contracter un COVID-19 grave.”
De son côté, la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), Rochelle Walensky affirme qu’environ 100 000 hospitalisations et 9000 morts pourraient être évités si ces doses de rappel étaient réalisées en même proportion que ceux contre la grippe cet automne.
Selon les autorités sanitaires, une campagne de vaccination annuelle pourrait convaincre les plus récalcitrants, aux États-Unis ou seulement la moitié des personnes éligibles ont effectué leur première dose de rappel.
Un vaccin annuel comme le souhaite Bourla, PDG de Pfizer ?
Contrairement à l’Europe qui relance la folie covidienne. Lors de cette réunion d’information de la Maison-Blanche, le message de l’administration Biden se voulait rassurant, le pays a plus ou moins dépassé la phase d’urgence. De leur côté, les CDC assouplissent de plus en plus les directives relatives à la quarantaine et au dépistage du Covid-19.
Est-ce un aveu d’échec de l’efficacité des vaccins ou est-ce la peur des effets nocifs des vaccins à répétition ?
Rappelons-nous, dans une interview accordée au Times of Israel et publiée le 22 janvier, le PDG de Pfizer, Albert Bourla avait déjà annoncé que les vaccins Covid pourraient devenir une dose annuelle comme le vaccin contre la grippe. Bourla estimait qu’il était plus simple de convaincre les gens à se faire vacciner qu’à recevoir des doses de rappel.
Même discours pour le responsable de la stratégie vaccinale de l’EMA, Marco Cavaleri, qui avait fustigé que les rappels sont nécessaires pour booster l’immunité, mais leur administration doit être faite à la manière des vaccins contre la grippe. L’Agence européenne des médicaments a même reconnu les effets nocifs des rappels excessifs des vaccins , selon elle, les rappels répétés pourraient affaiblir le système immunitaire.
Pour information, aux États-Unis, le pilule de Pfizer est de plus en plus prescrite. Au deuxième trimestre, le traitement Paxlovid aurait rapporté à Pfizer 4.5 milliards de dollars contre 1.1 milliard de dollars pour son vaccin à ARNm. Outre-Atlantique, selon Pfizer un patient positif sur trois utilise son traitement oral.
“mais il serait plus fréquent au cas où un variant «très différent» émerge soudainement. Néanmoins, il a affirmé que les populations fragiles comme les personnes âgées ou immunodéprimées pourraient avoir besoin de rappels plus fréquents.”
Surtout quand on sait que l’injection expérimentale déglingue le système immunitaire ! La boucle est bouclée. Et les mougeons tel un troupeau s’en va à l’abattoir. Vous leur direz qu’ils l’attendent pas je serai un peu en retard! 🙂
Il faut un Burla (plaisanterie, en espagnol) obligatoire et mensuel. Que font les autorités ?
Photo ci-dessus (Biden)
Cette pseudo-infirmière a une technique bien particulière et délicate d’ “injecter un vaccin” !
(position des doigts et de la seringue )
Même pas mal !! ;>)
M’enfin !