Macron a prononcé aujourd’hui un discours de près d’une heure sur l’avenir de l’hôpital, en l’espèce à l’hôpital du Sud-Francilien, à Evry. Son entourage avait annoncé une vision fondatrice, comme le discours de la Sorbonne sur l’Europe… qui n’a débouché sur rien. Finalement, c’est du sous-Hollande qu’on a eu, avec une boîte à outils très verbeuse qui n’a pas reposé sur grand chose. Sur le fond, Macron s’inscrit dans la parfaite continuité du mouvement enclenché depuis plus de vingt ans : la bureaucratie prend le pouvoir et propose des pis-aller pour rendre plus ou moins acceptable la grande confiscation du pouvoir administratif à laquelle elle se livre.
Confronté à une grave crise de l’hôpital public qu’il a largement contribuée à alimenter et à aggraver en suspendant des milliers de soignants le 15 septembre 2021, avec un dogmatisme qui laisse perplexe (souvenez-vous du « je veux emmerder les non-vaccinés »), Macron devait tenter de recoller les morceaux aujourd’hui à l’occasion de ses voeux au monde de la santé présentés à l’hôpital du sud-francilien. Si l’on en juge par la faiblesse des annonces et par les réactions qu’elles ont suscité, on ne prend pas beaucoup de risques en affirmant que le Président a raté un rendez-vous qui était pourtant annoncé par l’Elysée comme fondateur pour les années à venir.
Dans la pratique, les techniques destructrices utilisées par la caste et surtout par l’énarchie qui porte ses serviettes ne devraient guère changer : emprise bureaucratique, raisonnement compliqué, et surtout « window-dressing » réformiste pour dissimuler l’immobilisme profond d’une machine qui étouffe progressivement la bête sur le dos de laquelle elle se nourrit sans vergogne.
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Comme d’habitude ce que dit Macron n’a aucun intérêt puisque cela ne correspond ni à ce qu’il pense ni à ce qu’il fait.
C’est juste du blabla et de la com pour enfumer le bon peuple.
Il faut éviter les politiques de santé publique qui ruinent la santé de la population comme celle contre le covid
Quand cesserons nous de compter les points. L’action véritable nous attend!
https://wp.me/p4Im0Q-5Kd – JdG N° 66 (J + 321) – Quand La France tremblera, Wuhan laissera s’échapper un covidé de toutes espérances ! Et c’en sera fini de la paix universelle – 07/01/2023
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L’hôpital public est intégralement financé par les cotisation à la sécurité sociale assurance maladie, investissement et fonctionnement. On se demande à quoi sert le « ticket modérateur » payé par les patients, puisque le coût de l’hôpital ne dépend pas de la demande de soins, mais seulement des budgets décidés par la bureaucratie.
Trop de malade pauvres ne sont plus soignés et les riches se font soigner à l’étranger. Le terme « assurance maladie » est vidé de son sens. La déclaration universelle des droits de l’homme stipule (art22) « toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ».
Quand le service public défaille, les citoyens sont ainsi fondés à cesser de cotiser et organiser par eux-mêmes les soins nécessaires. Le discours de Macron les invite à le faire: « la crise que nous vivons,…, ce n’est pas simplement une crise de moyens, parce qu’en fait on a déjà beaucoup répondu sur les moyens…. elle est multifactorielle. Elle est en fait beaucoup plus complexe que si c’était simplement un problème d’argent. » Superbe aveu d’incompétence de l’Etat. Stop!
Ce n’est pas que de l’incompétence.
Ci-après une vidéo essentielle pour comprendre la bureaucratie sanitaire et son rôle dans la fraude Covid
https://www.youtube.com/watch?v=ceG8dd80JJU
ça a servi aussi à diminuer la population et ruiner le pays et atteindre beaucoup de gens et ….ils continuent ! le pire est devant . Mais je ne vous apprends rien n’est ce pas !!
le socialisme mène à la pénurie, comme à chaque fois, même sous des tombereaux de discours vides.
« Ce n’est pas un problème d’argent » ! Quand même un peu. Les fermetures de lits et les réformes hospitalières empilées ces dernières années n’avaient qu’un but, faire des économies. On est visiblement allé trop loin. Contre le sous-effectif, il faut créer des postes = plus d’argent. Pour motiver les infirmières qui ont des conditions de vie infernales il faut créer des postes = plus d’argent. Pour motiver les praticiens hospitaliers aussi il faudra de l’argent.
Or après les 600 milliards cramés dans le quoi qu’il en coûte du Covid, S&P vient de passer la dette française en tendance négative, et l’augmentation des taux fait que l’argent gratuit n’est plus qu’un souvenir. Bref, de l’argent il n’y en aura plus d’autre que celui des impôts. Ça va faire mal !
Et voilà pourquoi Macron n’a pas promis un kopeck…
Cela dit de l’argent on peut en trouver, à enveloppe constante. Il suffirait de détricoter les réformes et de transformer tous les postes de contrôleurs et d’administratifs qui ont été créés ces dernières années pour ouvrir des postes de soignants. Mais là Mac Kinsey en avalerait son chapeau !!!
Bref, pour Macron et Borne c’est inenvisageable.
La médecine, c’est le colloque singulier et c’est tout.