En conflictologie, il y a une orientation qui étudie les conditions externes affectant l’émergence, la dynamique, le développement et la fin des conflits, y compris politiques. Et cette influence est généralement prise très au sérieux. Des conditions météorologiques anormales peuvent provoquer des grèves, des émeutes, des fusillades de travailleurs ou des pogroms qui ne se seraient pas produits dans des conditions météorologiques plus modérées. Cette démarche étudie également s’il existe des caractéristiques culturelles qui rendent les conflits ethnopolitiques possibles dans un pays et impossibles dans un autre. Un grand nombre de publications sur ce sujet concernent les conditions économiques d’émergence d’un conflit, ainsi que les conditions économiques qui éteignent le conflit et le transfèrent dans une phase latente.

Cet article initialement publié sur vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Le fait que la pauvreté incite une personne à résoudre ses problèmes de manière conflictuelle, même violente, est une évidence. Et que les problèmes de l’économie dans son ensemble donnent également naissance à une société beaucoup plus conflictuelle, c’est également évident. Même Mo-Tzu, concurrent et rival de Confucius, disait que la pauvreté est la racine de tous les autres maux du pays. Mais que se passera-t-il si toute l’économie européenne s’effondre ? Des revenus et un niveau de vie élevés ont permis à de nombreux conflits de rester dans une longue phase latente. Mais bientôt, cela ne retiendra plus les radicaux, ceux qui sont mécontents non seulement de la politique gouvernementale de leur pays, mais aussi parce que leur région natale fait partie de l’un ou de l’autre État-nation.
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La Bretagne est elle encore la Bretagne celte de jadis, ou bien plutôt un déversoir chic pour petits bourgeois socialo? Sorte de Floride pour Parisiens.
Remarquez bien la liste des mouvements dits “séparatistes” : ce sont tous des groupuscules régionalistes, qui revendiquent langues régionales.
Le “séparatisme” pour que chaque pays redevienne indépendant n’est pas le projet.
Le séparatisme est possible, et même encouragé par bruxelles si c’est pour former des régions sous leur controle.
Souvenez-vous en espagne ces “indépendantes” de la catalogne. On les voyait à la télé avec des pancartes 100% écrites en anglais, pas un mot écrit en leur langue régionale dessus. Ils avaient ouvert une ambassade à New York.
On voit de qui c’était le projet. Billoute Clinton l’avait souhaité dans son discours faisant bon accueil à une europe des bretons, des catalans, des normands etc….
Allez donc à New York faire bon accueil aux états unis des navajos, des sioux etc…
Sous l’URSS il fallait demander l’autorisation pour passer d’une région à une autre.
Sous l’Ancien Régime il fallait payer l’octroi pour passer d’une région à l’autre.
Le projet de l’UE, c’est ça. Faire oublier les nations et nous limiter les déplacements dans une zone bien précise comme l’URSS ou l’ancien régime.
Tous les moyens sont de fait efficaces, comme faire parler une langue différente tous les 200km à la ronde.
Et donc ressusciter des particularismes régionnaux antiques bien que ces derniers n’ont strictement plus aucun sens. Aujourd’hui, pour le travail, la famille ou par choix, les français se déplacent dans tous les pays, tous les résidents en Bretagne n’ont pas des racines bretonnes et inversement etc… et de nombreux français ont au moins un parent ou grand parent né ailleurs qu’en France.
La destruction d’un pays par le disons sabotage sociétal est le complément des autres instruments que sont le monétaire, l’économique et l’infiltration politique. Plus efficace qu’une invasion et occupation militaire, moins coûteuse et parfois même cela rapporte en pillage économique, cela se fait en douce sans que les populations n’y comprennent quoi que ce soit, n’y voient que du feu comme pour les guerres, et se posent des questions sur les propriétés de la matière.
Déjà les puissants cartels internationaux de drogues et de trafics en tout genre, sous-traitants ou pas, s’intéressent à la faiblesse européenne et particulièrement de la France, spécialiste des idéologies et bureaucraties législatives neutralisatrices de l’entrepreunariat et acides du tissus économique, mais terreaux de la criminalisation et délinquance. Les ballots de cocaine poussent sur les plages comme des champignons dans la forêt après la pluie.
Nous constaterons donc la gangrène multi-forme exponentielle, enzyme de la dissolution nationale pour son phagocytage à l’instar du tiers-mondisme planétaire.