Face à des matchs du championnat de Russie joués devant des stades chroniquement vides, les autorités russes s’interrogent : faut-il payer les supporter pour venir aux matchs ? Ou peut-être simplement renoncer au « QR supporter » : ce système d’identification numérique qui, dès avant « le Covid », avait commencé à ôter aux Russes le goût du football ?
On vous répète jusqu’à plus soif que « la Russie s’oppose au Nouvel Ordre Mondial » davosien. Ce n’est pas forcément très vrai concernant le gouvernement russe, qui, sous ses diverses formes (administration fédérale, mais surtout gouvernorats régionaux et mairies des mégapoles), applique avec zèle le programme de Klaus Schwab : du rouble numérique CBDC aux farines d’insectes, en passant par l’arnaque covidienne et la promotion agressive de la très malsaine thérapie génique Spoutnik V.
C’est, en revanche, parfaitement exact s’agissant de la société russe : contournant les injonctions vaccinales par la fraude et la fraude PCR par une contre-fraude dans des proportions dépassant probablement de loin ce qu’on a vu en France, elle boycotte le plus possible tous les « progrès numériques » portés par la méga-banque SBER du très davosien Herman Gräf – pape financier de la Russie poutinienne.
Pour la Russie, mais contre un Kremlin QRisé
Alors même que le zèle davosien (et notamment covidiste) du Kremlin n’a fait que s’intensifier depuis le début de l’Opération spéciale en Ukraine, l’état de guerre n’a pu que renforcer la désaffection du public russe face aux politiques de Great Reset.
En effet, dès les premières semaines du conflit, une grande partie du secteur de l’opinion urbaine russe qui en redemandait en matière de numérisation et de covidisme a… disparu de Russie : c’est maintenant dans les rues de Tbilissi, Erevan et Trébizonde qu’on croise ces femmes aux cheveux bleus et ces iels à chignons dont les profils Tinder et Facebook affirment bien haut que « la Crimée n’est pas à nous ! ».
Restent donc, dans cette Russie désertée par sa jeunesse occidentalisée, ces ploucs méprisés contre lesquels le davosien V. Poutine a gouverné pendant deux ans jusqu’en février 2022, et qu’il contraint depuis lors – exploitant leur patriotisme de ploucs – à un minimum de soutien à son régime assiégé par « l’Occident collectif ». Personne, en revanche, ne les obligera à télécharger un QR pour pouvoir boire une bière dans un stade.
Davos fait la guerre à Davos
On n’y comprend plus rien.
Xi et maCrON aussi
Quel endroit est encore vierge de cette mélasse davosienne ?
La Biélorussie résistait assez bien, jusqu’à ce que l’Occident (de façon, à mon avis, préméditée) la pousse dans les bras du Kremlin, via ses sbires polonais et baltiques et leurs “ONG”, à l’été 2020…
Ce sont toutes les élites mondiales qui semblent s’être mises d’accord sans être pour autant d’accord sur tout ou convaincues de réussir. Subsiste qui est notre porte d’entrée.