La secrétaire d’État Schiappa et son nouvel organe de presse – qui se trouve être Playboy – ne décolèrent plus contre ceux des médias qui, paradoxalement, ont relayé leur opération de com’ – mais pas sur le bon ton. Erigée en politique d’Etat, la provo réclame désormais aussi un droit de censure sur sa réception dans l’opinion. Décryptage à la lumière de la théologie woke.
L’intérêt que portent aux hommes les femmes hétérosexuelles est interprété par la religion woke – qui a élevé le lesbianisme au rang d’état naturel – comme une infirmité dont les hommes hétérosexuels (la fameuse « culture patriarcale ») sont coupables. Du coup, le consentement a lui aussi changé de sens : jadis défini comme le statut par défaut (en l’absence de violence) d’une relation entre sujets juridiques égaux, il est désormais interprété comme une sorte de réparation de guerre dont le versement par les coupables (hommes) peut être, selon leur bon vouloir, accepté par certaines femmes.
Mais, comme le statut victimaire déresponsabilise tous ceux (et notamment : celles) qui en jouissent, les femmes ne sont plus liées par leurs actes passés : les suédoises qui avaient atterri sans la moindre violence dans le lit de Julian Assange ont donc pu décider après coup qu’elles avaient été violées. Et Marlène Schiappa, après avoir dégradé le statut ministériel qui est le sien en allant se commettre dans une revue pornographique, peut menacer de poursuite des titres de presse (dont – c’est un comble – BFM !) pour un usage « inapproprié » des contenus visuels et textuels découlant de sa sinistre incartade.
Pornocensure : Mater, d’accord – mais correctement !
Compte tenu de l’usage que font beaucoup d’hommes des contenus pornographiques, on pourrait donc dire que les tous derniers caprices inquisiteurs de cette enfant gâtée élargissent la jurisprudence Assange aux actes masturbatoires. Mais une telle conclusion resterait hélas myope.
En réalité, ce que cette parasite professionnelle de la pornographie victimaire voudrait désormais – conformément à sa religion totalitaire woke – pouvoir enfin punir, c’est le regard que nous portons sur elle. Car, pour les fanatiques religieux, les pensées incorrectes sont non seulement punissables, mais même plus punissables encore que les actes – lesquels n’ont, pour eux, d’intérêt que dans la mesure où ils trahissent des pensées.
Non contents de faire sombrer le débat public dans le porno, les nouveaux inquisiteurs veulent donc le faire passer sous un régime de pornocensure.
Pourquoi Playboy n’-t-il pas mis en couverture Elisabeth Borne? Franchement, tant qu’à bousculer les codes… en cette époque où la politique se mêle aux sexualités déviantes et où la prostitution ne se limite pas au plus vieux métier du monde.
Pour Borne à mon avis Playboy est preneur. C’est elle qui n’est pas assez débile pour accepter…
Contester la pornographie, c’est comme vouloir arrêter les guerres.
Tout à fait. Mais là ça va plus loin: ces fous furieux nous somment à la fois d’en consommer et de respecter leurs « instructions d’usage »…
Serieusement, vous ne pouvez pas juste ghoster ce tas de minables ? Au lieu de leur faire de la publicité gratuite ?
D après moi elle s y croit vraiment. Elle veut faire bander les hommes… ces politico voyous sont vraiment sado masos. En tout cas pour une féministe, bravo la transgression ????
En tant que femme, elle fait ce qu’elle veut , disent les jésuites de la secte woke. Toute critique de ce vouloir sans limites est une hérésie.
Tout ce qu’elle veut SAUF s’en prendre aux intérêts de Black Rock. Le féminisme est, après tout, le socialisme des rentières.
Cette couverture de Playboy RENAISSANCE deviendra collector???? comme on dit.
D’un côté je me dis que chacun devrait être libre de faire ce qu’il veut tant que cela ne gêne pas autrui
Mais quand on voit ce qu’on demande d’accepter aux gueux sans dent on pourrait attendre un peu plus de discipline et de professionnalisme de la part des personnes supposées représenter le pays, nos institutions et nos valeurs
A chaque fois que l’on pense avoir touché le fond ils arrivent encore à nous surprendre
Cela en devient presque une performance
Dommage que toute cette énergie créatrice ne soit pas mise au profit de la France et de son peuple