On pourrait voir une indélicatesse anecdotique du pouvoir dans l’évacuation annoncée des CROUS parisiens à la veille des Jeux Olympiques. Cette annonce intervient néanmoins dans un contexte qui semble lui donner un sens bien plus ample.
Il serait faux de prétendre que la Macronie n’aime pas la France. Ces grands bourgeois hédonistes savent apprécier sa gastronomie, sa vie de château, sa littérature, et les troubadours Le Maire et Schiappa chantent à longueur de pages les beautés de sa faune, dilatées comme jamais.
Simplement, les expériences amusantes d’ingénierie sociale de l’époque du Rhume19 leur ont révélé que ces paysages, finalement, ils les préfèrent sans français. Pour les plages désertes, pas besoin d’aller à l’autre bout du monde : il suffit d’une bonne discipline virologique, permettant d’en écarter ces gens qui ne sont rien – mais qui sont tout de même suffisamment Charlie pour s’estimer heureux d’être tous piqués et tous protégés.
Restaurants privés, fêtes nationales en l’absence de la nation sur les Champs Elysées déserts, Sorbonne plus hospitalière sans étudiants : une méthode, un projet de gestion se précisent. Appelons-le : autisme radical de groupe.
JO : l’important, ce que vous ne participiez pas
Le scandale de ces étudiants des CROUS parisiens priés de déguerpir avant juillet 2024 pour cause de jeux olympiques permet de faire le joint entre ce projet de gestion du cheptel et l’autre fantasme majeur de la Macronie cru 2023 : ces olympiades – où ils comptent sur la présence de tous leurs amis de la Caste, en provenance de l’Occident historique comme de l’Occident pigmenté (à l’exception, peut-être, de leurs amis homophobes de Moscou) – doivent représenter les noces de consécration de leur règne hexagonal.
Dans cette perspective, on comprend, finalement, qu’ils n’aient aucune envie de voir ce raout historique troublé par l’inesthétique présence de sans-dents râleurs et obscurantistes – qui, après avoir traversé la rue, seront donc en outre priés de traverser le Périph. Voire par la présence de ces délicieux migrants dont la compagnie nous est pourtant constamment recommandée et, finalement, imposée : une stratégie de « desserrement » de l’agglomération parisienne est prévue, visant à réserver, pour la durée des jeux, cet enrichissement culturel aux provinces.
Penser printemps, c’était donc cela. C’est penser une France enfin débarrassée de ce boulet qu’elle ne traîne que depuis trop longtemps : le peuple français.
Ces sinistres petits bourgeois jouisseurs encanaillés et incapables de manager quoique ce soit, ne peuvent garantir la bonne fin des jeux olympiques. Il suffit de voir Paris saccagé et Notre Dame ruinée. Ce n’est pas en un an que la dévastation par l’incurie des 6 dernières années peut être retournée en progrès. Le en-même-temps ne permet que de retourner des crèpes.
@Boule Si seulement. J’adorerais une catastrophe socialo de grande ampleur.
Tin si ya 1 seul truc où je souhaite que la gÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔche tienne parole c’est bien ça ???? https://uploads.disquscdn.com/images/d5450bc2bbe10e5ae3393d48ffade74d280f80f8bc3165630a861a6585126350.jpg
Et le rugby en septembre P.A.R.E.I.L. Merci.