Nouveau hochet des gesticulations diplomatiques de Macron, le « Triangle de Weimar » (sic) cherche à fournir à une politique extérieure inexistante le cache-sexe d’un fantasme : celui d’une France maquerelle, qui jouerait les go-between entre un Groupe de Visegrád qui n’existe plus que sur le papier et une Allemagne en état de mort cérébrale.
Parvenu en mars de cette année, dans sa course derrière l’actualité, jusqu’à une compréhension presque correcte des réalités de 2018, le mari de Brigitte en était déjà réduit à extirper les dernières gouttes du citron déjà sec du fantasme précédent : l’Europe à moteur franco-Visegrád.
L’ennui, c’est que, depuis 2018, le Groupe de Visegrád était revenu au type de réalité virtuelle qui était le sien dans les années 1990 : d’abord du fait de la défection de la Tchéquie et de la Slovaquie, conquis par les partis europhiles soutenus, justement, par la galaxie politique davosienne de ce même Macron ; ensuite et surtout, à partir de février 2022, par le divorce feutré mais réel entre une Pologne devenue le fer de lance du bellicisme russophobe et une Hongrie où la coalition au pouvoir s’intitule désormais officiellement « camp de la paix ».
Weimar : République ou Triangle – ça rate à tous les coups !
Il est vrai que ladite Hongrie, pour l’instant isolée dans cette position et contrainte de se contenter de la Serbie comme seul allié fiable, pourrait bien, au cours des mois à venir, retrouver des partenaires régionaux : en Slovaquie dès les élections de septembre, qui devraient ramener au pouvoir le populiste Fico ; et en Autriche, à l’automne 2024 au plus tard.
Dans le contexte d’un prévisible essoufflement de la tragi-comédie ukrainienne, il y aurait là, certes, une carte à jouer : rentabiliser la relative prudence ukrainienne du pouvoir macronien, pour prendre symboliquement la tête d’un parti du « je vous l’avais bien dit ».
C’est la carte que joue visiblement Macron depuis le sommet de Bratislava. Mais ce médiocre coup de com’ cache une main désespérément vide : c’est de l’Allemagne, et non de la France, que ces pays « de Visegrád » resteront dépendants économiquement, et militairement, la Pologne ne troquera jamais son bouclier anglo-saxon contre des promesses macroniennes.
Il ne restait donc plus, effectivement, qu’à inviter l’Allemagne à tenir la chandelle de cette union non-consommable. A Weimar !
« Le Triangle de Weimar » : non content d’inventer l’eau chaude (au prix du marché intérieur de l’énergie…), notre bien-aimé génie des carpettes redécouvre l’Urform goethéenne!
Autant maqueron parait machiavélique au pays des socialo, ???????? autant les autres européens doivent bien se marrer de le voir discourir à côté de la plaque non-stop.
Macron devient inaudible sur la scène internationale, faisant de la France la risée du monde.
Un manquement de plus à l’exercice de la fonction présidentielle ?
C’est très subjectif, il n’empêche qu’il ne fait pas le job, versant toujours plus dans des contorsions de plus en plus hasardeuses, les conséquences d’un en-même-temps trop souvent rabâché pour cacher son incompétence crasse et ses trahisons chroniques.
Macron mérite d’être destitué, cela devient urgent.
Parler ici de destitution n’est point permis. C’est bien noté.
Il n’empêche que cela fait partie de notre Constitution, l’article 68 vous dira tout.
Il reste pas un Lee Harvey Oswald bis en stock ?