Macron, déplore le Figaro, « tarde à dissiper le flou qui entoure son ‘initiative’ de rentrée ». Pourtant, les guillemets dont nos confrères assortissent ce mot d’« initiative » en disent déjà long sur l’horizon d’attente d’une nation qui ne fait plus crédit à ce placier en assurances propulsé pseudo-chef d’un pseudo-Etat par Davos.
Avant Macron, quand on parlait « d’effets d’annonce », c’étaient des anticipations, généralement exagérées, mais censées disposer d’un contenu. Utiliser l’expression revenait, implicitement, à déplorer la part toujours croissante de la com’ dans la définition de l’agenda et des méthodes des politicards du spectacle démocratique.
Et puis, le basculement a eu lieu : depuis Macron, il n’y a plus que la com’. Pour tout le reste, il y a le secrétariat général de l’Elysée, McKinsey, la Commission européenne – c’est-à-dire : encore et toujours, Davos. Davos est pressé, et ne compte plus tolérer l’ingérence de pitres élus dans la mise en œuvre de ses grandioses projets transhumains.
Equivalent des panonceaux « je reviens dans 5 minutes » qu’on trouve sur la porte de boutiques dont le vendeur est pris de crises tabagiques, « l’initiative politique d’ampleur » pour la rentrée, tout comme, avant elle, « les 100 jours », signifient essentiellement : « Ne vous faites pas d’illusions : de retour du ski nautique, j’existerai encore ! ».
Accoutumance : va falloir se surpasser, Manu !
Et là, pour une fois, Macron, hélas, dit vrai : le théâtre lycéen de l’Elysée va reprendre. Il a un EHPAD de la taille d’un pays qui attend avec fébrilité les nouvelles aventures du freluquet gérontophile. Et ce dernier, à la tête d’un pays non-souverain, n’a de toute façon rien de mieux à faire : il ne peut pas virer une Schiappa tous les mois, il faut bien laisser à la suivante le temps de détourner tout son saoul.
Sans compter l’accoutumance : face à une victime de plus en plus apathique, le sadique, pour maintenir l’effet, doit augmenter les doses. A l’été 2021, « l’envie d’emmerder » avait fait descendre des centaines de milliers de français dans la rue. Deux ans plus tard, une hausse supplémentaire et sans précédent des tarifs de l’électricité, annoncée avant les départs en vacances, suscite à peine quelques commentaires de presse. Il faut croire que ceux qui veulent vivre se sont expatriés entre-temps.
Macron n’a plus qu’un objectif: durer.
Il va nous mener en bateau jusqu’à quand avec ses jalons inventés dans cet unique but?
Macron ne gère plus rien, il est là marionnette d’Atali et compagnie, à la merci des états Unis et de l’Angleterre. Les présidents de l’union européenne sont tous mis en place , voter ne sert plus à rien. Il n’y a qu’à voir Biden….